En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/6725

LE SECRETAIRE GENERAL CONDAMNE LES ACTES DE VIOLENCE AU KOSOVO ET DEMANDE A LA REPUBLIQUE FEDERALE DE YOUGOSLAVIE D'Y METTRE UN TERME

30 septembre 1998


Communiqué de Presse
SG/SM/6725


LE SECRETAIRE GENERAL CONDAMNE LES ACTES DE VIOLENCE AU KOSOVO ET DEMANDE A LA REPUBLIQUE FEDERALE DE YOUGOSLAVIE D'Y METTRE UN TERME

19980930 La déclaration suivante a été communiquée par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :

Le Secrétaire général a pris connaissance de plusieurs rapports de témoignages oculaires et exprime sa profonde indignation devant les atrocités perpétrées par les forces de sécurité du Kosovo placées sous l'autorité de la République fédérale de Yougoslavie. Le contenu de ces rapports est d'autant plus révoltant aux yeux du Secrétaire général qu'il avait reçu les assurances du Ministre des affaires étrangères de la République fédérale de Yougoslavie qu'il a rencontré hier, que de tels actes n'avaient pas lieu.

Le Conseil de sécurité a récemment réaffirmé le respect de tous les Etats Membres des Nations Unies pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie. Par conséquent, les autorités de la République fédérale de Yougoslavie ont le droit et le devoir de maintenir l'ordre public et de le mettre à l'abri de tous actes provocateurs comme ceux qui ont été menés par les extrémistes séparatistes albanais du Kosovo. Néanmoins, ces actes ne doivent jamais servir de justification au régime de terreur, y compris l'incendie des maisons, le pillage, l'abattage des troupeaux et les assassinats injustifiés dont il a été fait état ces derniers jours. La communauté internationale ne peut pas accepter de tels actes. Il est du devoir des forces de sécurité de protéger les citoyens et non pas de les intimider. Le Secrétaire général condamne totalement ces actes et renouvelle ses démarches vigoureuses auprès du Gouvernement de la République fédérale de Yougoslavie, par l'intermédiaire directe du Ministre des affaires étrangères, pour qu'il y mette un terme. Il lance encore une fois un appel à toutes les parties pour qu'elles mettent un terme à la violence et pour qu'elles oeuvrent à la recherche d'une solution négociée à la crise au Kosovo dans le respect du droit.

* *** *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.