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SG/SM/6616

LE SECRETAIRE GENERAL EST PROFONDEMENT ATTRISTE PAR L'ACCIDENT D'AVION DONT A ETE VICTIME, VENDREDI EN COTE D'IVOIRE, SON REPRESENTANT SPECIAL POUR L'ANGOLA

29 juin 1998


Communiqué de Presse
SG/SM/6616
AFR/79


LE SECRETAIRE GENERAL EST PROFONDEMENT ATTRISTE PAR L'ACCIDENT D'AVION DONT A ETE VICTIME, VENDREDI EN COTE D'IVOIRE, SON REPRESENTANT SPECIAL POUR L'ANGOLA

19980629 La déclaration suivante a été communiquée par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan, le samedi 27 juin 1998 :

Je suis profondément attristé par l'accident tragique survenu hier soir, vendredi. Selon les informations reçues d'Abidjan et de la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA), un avion des Nations Unies transportant mon Représentant spécial pour l'Angola, M. Alioune Blondin Beye, cinq membres de la MONUA ainsi que deux pilotes s'est écrasé alors qu'il effectuait son approche pour atterrir à l'aéroport d'Abidjan, aux environs de 20 heures, heure locale, le vendredi 26 juin.

Les opérations de sauvetage, conduites par les autorités ivoiriennes assistées de plusieurs hélicoptères français, ont retrouvé les débris de l'appareil à environ 9 kilomètres de l'aéroport d'Abidjan. Jusqu'ici aucun survivant n'a été repéré. En raison de la topographie de la région, il est difficile à l'équipe de sauveteurs de parvenir jusqu'au site du crash. J'ai été informé que le Ministre des affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, M. Amara Essy, s'est rendu dans la zone de l'accident. Il a confirmé la gravité de l'accident et a envoyé une équipe militaire spéciale ainsi que des officiers de gendarmerie s'assurer de l'existence d'éventuels survivants. Je suis profondément reconnaissant de la promptitude de l'aide des autorités concernées. Une enquête a été lancée en urgence.

M. Beye, qui plusieurs années durant a mené les efforts pour la mise en oeuvre du processus de paix en Angola, se rendait dans la région en vue d'obtenir une fois de plus le soutien des dirigeants africains pour surmonter la crise actuelle dans ce pays déchiré par la guerre. En cette période douloureuse, je lance, à nouveau, un appel à tous les Angolais, en particulier au Gouvernement d'unité nationale et de réconciliation et à l'UNITA, pour qu'ils continuent de coopérer étroitement avec les Nations Unies afin d'achever le plus rapidement possible le processus de paix.

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