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SG/SM/6279

ALLOCUTION PRONONCEE PAR LE SECRETAIRE GENERAL A L'OCCASION DU CINQUANTENAIRE DE LA COMMISSION DU DROIT INTERNATIONAL

27 mai 1998


Communiqué de Presse
SG/SM/6279
L/2834


ALLOCUTION PRONONCEE PAR LE SECRETAIRE GENERAL A L'OCCASION DU CINQUANTENAIRE DE LA COMMISSION DU DROIT INTERNATIONAL

19980527 On trouvera ci-après le texte de l'allocution que le Secrétaire général, M. Kofi Annan, a prononcée le 7 juillet 1997 devant la Commission du droit international, qui tient, au Palais des Nations à Genève, sa quarante-neuvième session.

En ce cinquantenaire de la Commission du droit international, il convient de vous féliciter de tout ce que vous avez fait pour développer et codifier cette branche du droit.

Ce qui constitue le fondement de l'ONU, ce qui inspire les principes et les fins qui continuent de nous guider dans la refonte générale que nous avons entreprise, ce patrimoine commun que nous sommes résolus à préserver, c'est le droit.

C'est l'idée que les États doivent être régis, dans leur comportement et leurs rapports réciproques, par les mêmes règles, applicables à tous, et à tous également.

Nous assistons en ce moment à une remarquable évolution du droit international. Déjà, son contenu a été largement précisé, son champ étendu, son pouvoir effectif affirmé. À une communauté qui prend toujours davantage conscience du fait que les grands problèmes des temps qui viennent — la drogue, la maladie, la criminalité, le terrorisme international — ne sont pas arrêtés pour les frontières géographiques, il apparaît de plus en plus comme un moyen qui peut être utilement mis au service de ce combat qu'il faut mener à l'échelle de la planète.

La Commission du droit international est depuis un demi-siècle au premier rang de ceux qui cherchent des solutions. Dans la plupart des principaux domaines qui relèvent de sa compétence, c'est dans une large mesure elle qui a posé les règles fondamentales, à partir desquelles ont ensuite pu être élaborés les traités multinationaux qui régissent sur de nombreux points les actions des États. Elle a même jeté les bases de la pratique en établissant, par exemple, les traités sur les relations diplomatiques.

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Si ce cinquantenaire nous offre une occasion de mesurer jusqu'à quel point la Commission a contribué à l'évolution du droit international, c'est aussi le moment d'inaugurer les travaux du siècle qui s'ouvre.

L'Assemblée générale a demandé qu'un colloque sur le développement progressif et la codification du droit international ait lieu à l'automne, lorsque la Sixième Commission examinera le rapport de votre Commission. Le Secrétariat a pris les mesures nécessaires pour organiser cette réunion destinée à marquer le cinquantenaire.

Unissons nos efforts, nous qui sommes au service des peuples qui constituent les Nations Unies, pour travailler aux objectifs et aux fins qu'a fixés la Charte qui nous guide. Je sais que vous saurez tous répondre à ces exigences.

Je vous remercie.

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