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SOC/116

LA SUISSE PROPOSE D'ACCUEILLIR EN L'AN 2000 LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE GENERALE SUR LE SUIVI DE COPENHAGUE

19 mai 1998


Communiqué de Presse
SOC/116


LA SUISSE PROPOSE D'ACCUEILLIR EN L'AN 2000 LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE GENERALE SUR LE SUIVI DE COPENHAGUE

19980519 L'Assemblée générale devra trouver de nouveaux moyens pour réaliser les objectifs définis lors du Sommet en 1995

Le Comité préparatoire de la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur la suite donnée au Sommet mondial pour le développement social (Copenhague, 1995) et les initiatives nouvelles a tenu ce matin la première séance de sa session d'organisation. Il a entendu la déclaration liminaire de son Président, M. Christian Maquiera (Chili) qui a souligné que le Sommet de Copenhague a contribué au processus de refonte des politiques économiques, partant du constat que les politiques sociales, appliquées jusqu'alors, ne suffisaient pas à l'intégration sociale, à la création d'emplois et à l'élimination de la pauvreté. Le postulat du Sommet reste valable : placer l'homme au coeur du processus de développement. La session extraordinaire de l'Assemblée générale en l'an 2000 devra donc mener à une revitalisation du processus de Copenhague, à une évaluation de son impact et à la prise de nouvelles initiatives pour accélérer la réalisation de ses objectifs. Il faut, ce faisant, y associer la société civile, les ONG, les représentants du secteur privé qui constituent l'un des piliers de la mise en oeuvre des résolutions du Sommet. Des mesures comme l'établissement de statistiques en matière sociale, la définition de stratégie communes de lutte contre la pauvreté ou la prise de nouvelles initiatives sur le microcrédit sont ce qu'il faut attendre de la session extraordinaire.

L'Indonésie (au nom du Groupe des 77 et la Chine), le Royaume-Uni (au nom de l'Union européenne et des pays associés) et le Bélarus, qui se sont exprimés lors du débat général, ont appuyé les propos du Président du Comité préparatoire en souhaitant une analyse des progrès mais aussi des obstacles rencontrés dans la mise en oeuvre des recommandations du Sommet. Ils ont aussi souligné la nécessité de respecter les engagements en matière de financement. Le Royaume-Uni a estimé que les Equipes spéciales interinstitutions du Comité administratif de coordination avaient accompli

un travail utile dont il faut tenir compte dans la préparation de la session extraordinaire. Ces Equipes ont travaillé sur les thèmes des services sociaux de base pour tous, de l'emploi et des modes de subsistance viables et de la création des conditions favorables au développement sociale et économique.

Le Comité préparatoire a également entendu les déclarations du Président de la Commission du développement social et du Directeur de la Division du développement et des politiques sociales du Département des affaires économiques et sociales. L'Observateur de la Suisse a fait part de la volonté de son pays d'accueillir la session extraordinaire en l'an 2000. Le Secrétariat a annoncé à cet égard, que la tenue de la session à Genève n'aurait aucune incidence financière sur le budget ordinaire de l'Organisation, étant donné que le Gouvernement suisse se propose de prendre en charge les coûts additionnels.

Outre son Président, le Comité préparatoire a élu MM. Abdallah Baali (Algérie) et Ion Gorita (Roumanie) aux Vice-Présidences.

Le Comité préparatoire organisera une Table ronde sur la contribution du système des Nations Unies à la mise en oeuvre des recommandations du Sommet de Copenhague cet après-midi à partir de 15 heures.

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Déclarations liminaires

M. CHRISTIAN MAQUIERA (Chili), Président élu du Comité préparatoire, a souligné qu'en 1995, la communauté internationale a mené à bien l'un des processus les plus importants des Nations Unies, à savoir le Sommet mondial pour le développement social. Lors de ce Sommet, les gouvernements ont souscrit à l'engagement de lutter contre la pauvreté, promouvoir le bien-être social et encourager l'intégration sociale. En effet, pour lutter contre la crise économique et ses effets sociaux, les politiques nationales et internationales avaient oeuvré notamment à équilibrer les balances des paiements, et à ouvrir et ajuster les économies afin d'assurer une croissance durable qui déboucherait sur un meilleur développement social. L'idée était que les prix sociaux de telles politiques étaient temporaires et qu'ils pouvaient être atténués par des politiques sociales. Le Sommet de Copenhague est parti du constat que les politiques sociales ne suffisaient pas pour réussir l'intégration sociale, la création d'emplois et l'élimination de la pauvreté. Le Sommet a donc contribué au processus de refonte des politiques économiques et lancé des pistes en ce sens.

Aujourd'hui, il faut souligner que le processus de "Copenhague plus cinq" est aussi important et que les prémices du Sommet restent valables : placer l'homme au coeur du processus de développement. Les sociétés actuelles comprennent des exclus qui nécessitent une attention particulière. A ce stade, il faut donc revitaliser le processus de Copenhague et pas le renégocier. Il faut évaluer et mesurer l'impact du Sommet et mettre en place de nouvelles initiatives pour atteindre ses objectifs. Cette année est consacrée à l'organisation des travaux du Comité qui doit se faire à la lumière du Plan d'action de Copenhague en vue d'en approfondir la mise en oeuvre. Il faut y associer la société civile, les ONG, les représentants du secteur privé qui constituent en effet l'un des piliers de la mise en oeuvre des résolutions du Sommet. Il faut aussi parvenir à un accord sur les résultats à attendre de la session extraordinaire de l'Assemblée générale. Il sera par exemple nécessaire d'améliorer les statistiques en matière sociale, d'étudier les stratégies communes de lutte contre la pauvreté et d'envisager des initiatives sur le microcrédit. Il est donc indispensable d'utiliser les réunions du Comité préparatoire pour mobiliser toutes les forces des Nations Unies. Il reste, a dit le Président, beaucoup à faire en très peu de temps.

M. AURELIO FERNANDEZ, Président de la Commission du développement social, a présenté le rapport des travaux de la Commission, ainsi que ses plans de travail dans le cadre du processus préparatoire de la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur la suite donnée au Sommet mondial pour le développement social. Rappelant que la Commission a notamment pour mandat d'assurer le suivi du Sommet, il a indiqué que les thèmes de l'élimination de la pauvreté, de l'emploi productif et de la promotion de

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l'intégration sociale avaient été examinés au cours des trois dernières années, en tenant compte de la nécessité de mettre en place un environnement social favorable au développement. Au cours de ces trois années, il y a eu, en outre, un processus d'apprentissage dans le cadre du suivi des grandes conférences. Sur la base des textes adoptés à Copenhague, ce processus a permis un échange de vues sur les expériences et les politiques mises en oeuvre.

En 1999, la Commission se penchera sur le thème des services sociaux pour tous. Cet examen constituera la contribution de la Commission à la révision globale sur la question de la pauvreté qu'entreprendra le Conseil économique et social en 1999. M. Fernandez a souligné que la Commission s'était efforcée de travailler sur des thèmes concrets et qu'elle poursuivrait au cours de ses deux prochaines sessions l'examen des progrès accomplis au plan national. Il a préconisé de réfléchir aux modalités d'échange d'information entre la Commission et le Comité.

Le Président de la Commission du développement social a mis l'accent sur le fait que le processus de révision est une entreprise mobilisant l'ensemble du système des Nations Unies et rappelé à ce propos les autres processus de préparation de la révision d'autres grandes conférences, comme celles du Caire et de Beijing. Concernant les divers engagements pris à Copenhague, il a suggéré de recenser une série de thèmes à prendre en considération dans les préparatifs de la session extraordinaire, tels les effets sur l'intégration sociale de la mondialisation, les relations entre pauvreté et exclusion sociale, la promotion de pratiques éthiques dans les relations commerciales, la promotion de l'emploi productif, l'investissement en capital social, la participation réelle de tous les citoyens, le respect de la diversité culturelle, les implications sociales et sur le plan de la participation des nouveaux modes de communication, et les effets de la violence en tant que facteur de désintégration sociale. Il a, en outre, souligné la nécessité d'adopter des politiques qui tiennent compte du cycle entier de la vie des personnes. Outre les informations fournies par les rapports nationaux, il faut prendre en compte les travaux menés sur le terrain, les activités régionales, comme les réunions régionales de suivi, et les activités des institutions de recherche et d'étude, qui doivent également être intégrés dans le rapport qui sera préparé pour l'an 2000. Enfin, il faut saisir toutes les occasions pour assurer la plus large participation possible au processus de décision.

M. JOHN LANGMORE, Directeur de la Division pour le développement et les politiques sociales, a souligné le défi immense et la formidable possibilité de mener le processus entamé à Copenhague dans sa seconde phase. Il a mis l'accent sur l'importance de la préparation des rapports nationaux dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements pris au Sommet et a souhaité que les délégations suggèrent une série de questions prioritaires sur la base desquelles ces rapports pourraient être structurés.

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Bien qu'il y ait eu des progrès par rapport à certains engagements pris au Sommet, une pauvreté terrible, un chômage important et une désintégration sociale traumatisante demeurent la norme dans de nombreux endroits et pour de nombreuses personnes. Le défi principal est d'envisager de nouveaux moyens d'aborder ces défis efficacement. Or, le monde a actuellement une capacité plus grande d'aborder les principaux problèmes économiques et sociaux. La difficulté est de trouver les moyens les plus viables pour ce faire, a-t-il déclaré. Pour M. Langmore, la session préparatoire offre la possibilité d'articuler les questions sur lesquelles les délégations estiment qu'un travail préparatoire est nécessaire. Ces suggestions permettront, en outre, de guider les préparatifs du Secrétariat pour la prochaine session préparatoire. Nous trahirions les pauvres, les chômeurs et les marginaux si nous ne saisissions pas cette opportunité extraordinaire et ne nous efforcions pas d'atteindre des objectifs ambitieux au travers du processus préparatoire et de la session extraordinaire, a-t-il conclu.

M. STAEHELIM, Observateur de la Suisse, a indiqué que le gouvernement de son pays est disposé à accueillir à Genève la session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à la mise en oeuvre des résultats du Sommet mondial pour le développement social, cette invitation ayant été présentée au Secrétaire général le 8 mai dernier. Rappelant les termes de la résolution pertinente de l'Assemblée générale en matière d'organisation des réunions, l'Observateur a indiqué que les organes des Nations Unies doivent se réunir à leur siège respectif à moins qu'un gouvernement lance une invitation pour qu'une session se déroule sur son territoire et qu'il accepte d'en financer les coûts additionnels.

L'Observateur a attiré l'attention sur le caractère spécial des événements de l'an 2000 qui conduit à une certaine concentration des réunions à New York. La Suisse entend donc contribuer à un juste partage du fardeau en invitant chez elle la session extraordinaire de l'Assemblée générale. La Suisse accepterait de financer les coûts additionnels conformément à la résolution pertinente de l'Assemblée générale. Par ailleurs, la Suisse est disposée à faciliter la participation des pays les moins avancés en fournissant des billets d'avion à leurs représentants ainsi que des locaux et des installations de télécommunications. Elle entend aussi contribuer à l'organisation de manifestations en marge de la session extraordinaire en réunissant les représentants de gouvernements et d'ONG, des partenaires sociaux, et des représentants des syndicats, de l'industrie et des organisations spécialisées internationales qui, pour la plupart, ont leur siège à Genève. La proximité de ces organisations internationales faciliterait en effet leur participation et permettrait une meilleure coordination entre tous ceux qui s'intéressent au suivi de Copenhague. La Suisse, qui en l'an 2000, aura accueilli la Conférence annuelle de l'Organisation internationale du travail, aura donc les installations nécessaires pour la tenue de la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur les résultats du Sommet pour le développement social.

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Débat général

M. ARIZAL EFFENDY (Indonésie), au nom du Groupe des 77 et la Chine, a souligné que pour le Groupe des 77 et la Chine, le processus préparatoire et la session extraordinaire de l'Assemblée générale elle-même ne doivent pas être l'occasion de réviser ou de renégocier les accords et les engagements principaux du Sommet de Copenhague. Le processus préparatoire doit, au contraire, donner lieu à de nouvelles mesures et initiatives pour faciliter la mise en oeuvre des recommandations du Sommet social. C'est donc l'occasion pour la communauté internationale d'identifier les progrès et les obstacles rencontrés dans la mise en oeuvre de ces engagements et de tirer les enseignements de l'expérience acquise. Au cours des trois dernières années, a indiqué le représentant, la Commission du développement social a déjà entrepris un examen du suivi des trois thèmes de Copenhague, c'est dire qu'un mandat légitime de suivi a déjà été confié par les Etats membres. Il importe donc aujourd'hui de se concentrer sur les actions concrètes. Le propos de la session extraordinaire n'est pas de s'engager dans une réthorique ou de réitérer tout simplement les intentions agréées.

Durant le processus de réexamen, il sera également important de tenir compte de l'expérience de la société civile et des ONG afin d'enrichir les délibérations. De même, il faut pouvoir compter sur une contribution substantielle des institutions de Bretton Woods et de tous les organes pertinents des Nations Unies. Le représentant a conclu en soulignant que le respect des engagements pris en matière de financement par les pays développés est d'une importance capitale pour le succès du processus de réexamen. A moins que cette question ne soit résolue, il y peu d'espoir que cette session extraordinaire réussisse, en particulier pour ce qui est de l'adoption de nouvelles mesures et initiatives.

M. PETER GOODERHAM (Royaume-Uni), prenant la parole au nom de l'Union européenne, des pays associés d'Europe centrale et orientale, de Chypre, et des pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE) membres de l'Espace économique européen (EEE), a souligné que l'objectif de la session devait être d'assurer que le processus établi permettra de procéder à un examen utile de la mise en oeuvre du Programme d'action de Copenhague, et d'identifier et de se mettre d'accord sur des initiatives concrètes pour le renforcement de cette mise en oeuvre. Les trois questions clés de l'élimination de la pauvreté, de l'intégration sociale et de la promotion de l'emploi sont toujours essentielles. La Déclaration et le Programme d'action demeurent tout aussi valables aujourd'hui. Pour évaluer la mesure dans laquelle les objectifs du Sommet ont été réalisés, il faut examiner les progrès réalisés depuis 1995. A cet égard, le représentant a souligné la nécessité de disposer d'un rapport analytique du Secrétaire général qui comprenne un examen de l'impact qualitatif des politiques mises en oeuvre.

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L'Union européenne souhaite disposer d'une évaluation de l'efficacité de la coordination au sein du système des Nations Unies pour ce qui est de la réalisation des objectifs du Sommet, ainsi que des plans du Secrétariat en vue d'impliquer le système des Nations Unies dans le processus préparatoire de la session extraordinaire. Le rapport du Secrétaire général ne doit pas être simplement une liste des activités entreprises et des réunions qui ont eu lieu. Il est nécessaire de savoir quelles activités ont effectivement contribué à la réalisation des objectifs du Sommet et les résultats obtenus, par exemple, en ce qui concerne la mise au point d'indicateurs clés pour mesurer les efforts nationaux et les leçons apprises. Le représentant a estimé que les équipes spéciales interinstitutions du Comité administratif de coordination avaient accompli un travail utile. Une analyse pourrait, en outre, révéler les activités qui n'ont pas permis d'obtenir les résultats escomptés, a-t-il déclaré, en soulignant l'importance de la transparence dans ce processus.

Pour l'Union européenne, il faudrait également examiner le fardeau que représente l'établissement de rapports pour les pays et les organes de l'ONU. Pour que le rapport du Secrétaire général constitue une contribution utile, on pourrait demander des contributions pertinentes aux différents organes du système plutôt que des étagères de rapports, a-t-il suggéré, se référant aux nombreuses informations disponibles au sein des fonds et programmes. Le Comité pourrait examiner au cours de cette semaine la meilleure façon de procéder à cette tâche et voir quels sont les meilleurs moyens de combler les lacunes en matière d'information. L'Union européenne pourrait, pour sa part, partager son expérience sur la question clé de l'emploi. Pour celle-ci, il est également important d'utiliser au mieux l'interaction entre le Comité préparatoire et la Commission du développement social dans le processus préparatoire. En outre, une large participation de la société civile permettra d'assurer qu'un vaste éventail de vues sera entendu, ce qui enrichira le débat.

M. IGAR GUBAREVICH (Bélarus) a estimé que depuis la tenue du Sommet de Copenhague, un travail considérable a été réalisé au niveau national ainsi que dans le cadre des institutions des Nations Unies. Le Bélarus appuie la tenue de la session extraordinaire de l'Assemblée générale et estime qu'elle pourrait donner un nouvel élan aux engagements pris. Avant tout, il faut souligner que l'objectif de la session ne doit pas être de réexaminer les accords conclus mais d'adopter des mesures concrètes et d'obtenir des moyens additionnels pour réaliser les objectifs du Sommet. Le Bélarus estime que la session extraordinaire doit se dérouler à un niveau élevé de représentation compte tenu de la place que les engagements de Copenhague occupent dans les politiques nationales. En ce qui concerne l'ordre du jour et l'organisation des travaux de la première session de fond du Comité préparatoire, le Bélarus appuie l'idée de prendre comme base les dix engagements pris par les Etats à Copenhague. La prise en compte des progrès, des obstacles et des erreurs permettrait aussi l'adoption de nouvelles initiatives en vue de leur réalisation.

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Par ailleurs, le Bélarus accorde la plus grande importance à la coopération entre la Commission du développement social et le Comité préparatoire. Etant donné que la Commission examinera en l'an 2000 le suivi de Copenhague, il à tout prix éviter le double emploi et confier, pour ce faire, à la Commission certaines fonctions comme l'examen des rapports nationaux et régionaux et l'échange d'expérience pour qu'en l'an 2000 une analyse finale puisse être présentée au Comité préparatoire.

Il faut aussi tenir compte des résultats obtenus dans l'application des plans d'action des autres conférences internationales. A cet égard, il faut noter l'importance de la session de l'ECOSOC consacrée à la mise en oeuvre des activités de suivi des grandes conférences internationales. Le Comité doit pouvoir recourir à l'ECOSOC en tant qu'élément le plus important du mécanisme de suivi à trois niveaux. Par ailleurs, le Bélarus appuie l'idée de la publication d'un rapport en l'an 2000 et pas en 2001 afin que les Etats puissent utiliser les données du rapport pour le processus de préparation de la session extraordinaire. Le Bélarus souligne le rôle important que joue la société civile et le secteur privé dans la mise en oeuvre des décisions de Copenhague et espère que les gouvernements pourront compter sur les ONG dans les préparatifs de la session extraordinaire de l'Assemblée générale.

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