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SG/SM/6558

LA FAMILLE EST, DANS TOUTES LES CULTURES, LE CADRE NATUREL D'EDUCATION, DE PROTECTION ET D'INCULCATION DE VALEURS IMPORTANTES COMME LES DROITS DE L'HOMME

11 mai 1998


Communiqué de Presse
SG/SM/6558
OBV/46


LA FAMILLE EST, DANS TOUTES LES CULTURES, LE CADRE NATUREL D'EDUCATION, DE PROTECTION ET D'INCULCATION DE VALEURS IMPORTANTES COMME LES DROITS DE L'HOMME

19980511 On trouvera ci-après le message du Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale des familles, le 15 mai :

La Journée internationale des familles est consacrée cette année au lien entre familles et droits de l’homme. Ce thème est des plus opportuns, car 1998 marque à la fois le cinquantenaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et le point médian de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme.

La façon dont les familles se constituent, fonctionnent et évoluent varie énormément d’un pays à l’autre, de même que les conceptions sur ce que doit être leur rôle au sein de la société. Mais, dans toutes les cultures du monde, la cellule familiale demeure le cadre naturel dans lequel ses membres, en particuliers les enfants, reçoivent le soutien affectif, financier et matériel indispensable à leur épanouissement. C’est au sein de la famille que les enfants s’imprègnent des valeurs qui les guideront tout au long de leur vie. C’est au sein de la famille, où se nouent les premières relations, qu’ils apprennent à communiquer avec les autres et à interagir avec le monde qui les entoure.

La famille est donc le lieu privilégié où, de notions abstraites, les droits de l’homme deviennent une réalité vécue, quotidienne. Plus la tolérance, le respect et l’équité règnent dans la cellule familiale, plus il y a de chances pour que les membres de la famille intègrent ces valeurs et les reproduisent à l’extérieur, au niveau de la collectivité et de la nation.

La famille est un microcosme : elle jouit des mêmes bienfaits et souffre des mêmes maux que la société dans laquelle elle s’inscrit. Si la société est instable, en proie aux difficultés économiques ou à la violence, la famille aura du mal à s’acquitter de sa vocation première qui est d’éduquer, de protéger et de soutenir ses membres. Il importe donc que les politiques sociales prennent en compte les problèmes auxquels est en butte l’institution familiale et l’aident à mieux remplir ses rôles multiples.

A l’heure où nous réaffirmons notre engagement envers les droits de l’homme, réitérons aussi notre volonté de soutenir les familles, pour que, partout dans le monde, elles deviennent des creusets de démocratie et de progrès. Le bonheur des sociétés commence en effet par celui des familles qui les composent.

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