LE MEDIA ECRIT CONSERVERA UNE PLACE PRIVILEGIEE AUX NATIONS UNIES, SOULIGNE LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT A LA COMMUNICATION ET A L'INFORMATION
Communiqué de Presse
PI/1069
LE MEDIA ECRIT CONSERVERA UNE PLACE PRIVILEGIEE AUX NATIONS UNIES, SOULIGNE LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT A LA COMMUNICATION ET A L'INFORMATION
19980511 Le Comité de l'information a achevé ce matin son débat général et l'examen des questions de fond. Il a entendu le Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information, M. Kensaku Hogen, qui a rassuré les délégations en indiquant que le rôle central du Département de l'information est de mieux informer le public et les Etats Membres des activités des Nations Unies. Pour ce faire, le Département a eu recours aux technologies modernes dans les domaines de l'information et de la communication, a-t-il ajouté. Le nombre de fichiers disponibles sur Internet a augmenté de 500 % au cours des 16 derniers mois. Un programme pilote en russe sera lancé le 12 mai sur la page d'accueil tandis qu'une page d'accueil en arabe est à l'étude. M. Hogen a évoqué les efforts déployés par le Département pour mettre en place une stratégie de communication relative à la tenue d'évènements de portée internationale. Il a expliqué que le manque de ressources explique l'incapacité du Département à fournir des publications dans les six langues officielles des Nations Unies. Il a assuré les délégations qu'une évaluation des publications aura lieu prochainement et que malgré l'importance d'Internet, le média écrit constituera le support principal. Au sujet du projet d'une radio internationale des Nations Unies, M. Hogen a précisé que le Département n'a pas l'intention d'entrer en compétition avec les médias existants. L'objectif est de compléter les informations disponibles sur les Nations Unies.Le Comité a entendu en outre les représentants de l'Egypte et de l'Argentine. Il a entamé en fin de séance l'élaboration de son rapport final qui sera présenté à l'Assemblée générale à sa prochaine session. La discussion a porté sur le mécanisme d'examen du projet de résolution présenté par le Groupe des 77 et la Chine. Des délégations ont souhaité que ce texte fasse l'objet d'un examen au sein du Bureau élargi du Comité tandis que d'autres ont plaidé en faveur de la création d'un Groupe de travail à composition non limitée. Les délégations des pays suivants ont pris la parole: Brésil, Pays-Bas, Argentine, Indonésie, Syrie, Chine, Algérie, Japon, Ghana, Liban et Cuba. M. Jose Alberto de Sousa, Président du Comité, a décidé d'inviter toutes les délégations à participer à une séance officieuse demain mardi 12 mai pour discuter du projet de résolution à l'examen.
La prochaine réunion du Comité sera annoncée ultérieurement dans le journal.
Fin du débat général
Réponses du Secrétaire général adjoint aux questions des délégations
M. Kensaku Hogen, Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information, a expliqué que le Département de l'information (DPI) joue déjà un rôle actif et efficace de coordination et de gestion des informations relatives aux Nations Unies et disponibles sur Internet. Il a ajouté que le rôle du Département dans ce domaine évolue rapidement pour faire du DPI le mécanisme central de gestion du site Web des Nations Unies. M. Hogen a indiqué que des changements quotidiens ont été apportés à la page d'accueil depuis son lancement en 1996. Nous avons désormais à notre disposition une page pleinement consacrée à l'Assemblée générale et une nouvelle page audiovisuelle tandis que des bases de données telles que UN-I-QUE, celles sur les mines terrestres ou sur les opérations de maintien de la paix ont été postées. Le nombre de fichiers disponibles sur Internet a augmenté de 500 % au cours des 16 derniers mois. M. Hogen a expliqué que des accords had hoc dans ce domaine ont laissé la place à la Section des technologies de l'information qui dépend de son Bureau. Au sein des autres départements, des mécanismes de coordination ont été mis en place. J'ai l'intention de renforcer le rôle de premier plan que doit jouer cette section et de faire en sorte que l'Internet soit partie intégrante des activités quotidiennes du DPI. En sa qualité de coordonnateur du site Web des Nations Unies, le DPI continuera à contrôler le site et à travailler avec ceux qui approvisionnent son contenu pour faire en sorte qu'il soit une source d'informations conviviales qui fasse autorité et qui soit mis à jour avec diligence. Nous souhaitons que les six langues figurent sur Internet. Demain, a-t-il précisé, un programme pilote en russe sera lancé sur la page d'accueil. Nous comptons également lancer une page d'accueil en arabe. Un groupe de travail interdépartements a été mis en place pour discuter des questions relatives au Web. M. Hogen a expliqué que le centre de Lisbonne a mis en place une page d'accueil en portugais de très haute qualité.
Le Secrétaire général adjoint a ajouté que le DPI a contribué à l'organisation d'événements au cours du dixième anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl et continue à traiter de la question. Par exemple, les programmes radiophoniques et les Daily Highlights fournissent des informations relatives à la catastrophe. La section des communiqués de presse continue également de fournir une couverture des réunions de l'Assemblée générale sur cette question. Nous avons l'intention de continuer à prêter attention à la catastrophe de Tchernobyl conformément au mandat de l'Assemblée générale. Evoquant la demande formulée par la représentante du Kazakhstan sur la mise en place de programmes permettant de faire la lumière sur les conséquences des essais nucléaires qui se sont produits sur son territoire dans le passé, M. Hogen a expliqué que les programmes spécifiques du DPI doivent reposer sur un mandat de l'Assemblée générale afin que les ressources nécessaires soient allouées. Le Secrétaire général adjoint a ajouté que le DPI déploie tous les efforts pour mettre en place une stratégie de communication relative à la
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session extraordinaire de l'Assemblée générale sur la prévention des drogues. Pour ce qui est du cinquantième anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme, M. Hogen a expliqué que le Département de l'information, en collaboration avec le Haut Commissariat aux droits de l'homme, travaillent de concert à l'organisation d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale. Le DPI est également conscient de l'importance de l'Assemblée du Millénaire. Il a déjà amorcé des discussions sur la façon de maximiser les retombées de cet événement. Des discussions auront également lieu entre le Comité conjoint de l'information des Nations Unies et les directeurs de l'information des institutions des Nations Unies, des programmes et des fonds, afin d'élaborer une approche et une stratégie commune. Le Secrétaire général adjoint a précisé que le DPI continuera de mettre pleinement en oeuvre les programmes relatifs à la Palestine et à la décolonisation.
Au sujet de la production de matériaux dans les six langues officielles des Nations Unies, M. Hogen a expliqué que la seule raison expliquant l'incapacité du Département à fournir des publications dans les six langues réside dans le manque de ressources. Par exemple, le budget 1998-1999 alloue 180 000$ au DPI pour la production de la Chronique des Nations Unies mais cette somme ne couvre même pas le coût de la production de la publication en anglais et en français pour lesquelles nous devons trouver 30 000$ supplémentaires. Le coût de la production de cette publication dans les quatre autres langues est estimé à 400 000$. M. Hogen a précisé que la Charte des Nations Unies, le rapport annuel du Secrétaire général et l'ONU en Bref, sont publiés dans les six langues officielles. Il a assuré les délégations qu'une évaluation des publications aura lieu prochainement et que malgré l'importance d'Internet, le média écrit constituera le support principal aux Nations Unies. Abordant la remarque d'une délégation relative à la nécessité de tenir compte des questions de rentabilité et des attentes des consommateurs pour ce qui est des publications, M. Hogen a cité en exemple plusieurs publications des Nations Unies qui se vendent bien comme la Chronique des Nations Unies, Africa Recovery, Image et Réalité, ou encore l'ABC des Nations Unies qui a été remanié. Le Secrétaire général adjoint a mentionné les Casques Bleus, Development Update, UN in Brief et Development Business qui constituent des instruments importants de diffusion de l'information.
Le Secrétaire général adjoint à l'information a répondu aux observations sur les lettres d'information produites par les entités du système des Nations Unies, en indiquant que l'année dernière le Conseil d'administration des publications a publié des instructions en la matière demandant aux Départements de faire connaître leurs publications afin d'en établir une liste exhaustive. Sur la question de la préparation de la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur les petits Etats insulaires en développement, M. Hogen a fait savoir que le Département de l'information est actuellement en train de formuler une stratégie en la matière qui visera tous les médias : support papier, radio, télévision et Internet. A propos des réunions
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d'information du porte-parole du Secrétaire général destinées aux délégations, M. Hogen a répondu que ces réunions, qui se tiennent à 12 heures 30 tous les jours, sont transmises par la télévision et la radio des Nations Unies à 13 heures. Les réunions d'information paraissent en outre sous forme de communiqué de presse préparé par un attaché de presse.
Sur la question de la programmation d'émissions en créole et en français, M. Hogen a assuré que le Département continuera de produire de tels programmes en recourant aux services de l'agence caraïbéenne d'information. D'autre part, M. Hogen a souligné que le niveau actuel de programmes en russe est le plus élevé que le Département peut produire dans les limites des ressources existantes. Afin de renforcer cette programmation, le Département nommera un assistant de production à plein temps. En ce qui concerne la langue bangla parlée au Bangladesh, M. Hogen a rappelé que la radio des Nations Unies produit et diffuse deux programmes en Bangla chaque semaine. Venant à la création d'une radio internationale des Nations Unies émettant en direct, M. Hogen a assuré que le Département fera connaître les conclusions de l'étude de faisabilité.
Quant à l'accès des missions diplomatiques au système du disque optique, M. Hogen a indiqué que les mission sont invitées à entrer en contact avec le service du système du disque optique au 963-3861. Pour ce qui est des programmes de télévision des Nations Unies sur les droits de l'homme et l'Année internationale des océans, M. Hogen a rappelé que la télévision participe à un éventail de programmes concernant la célébration du cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Plus de 15 numéros de l'ONU en action ont été consacrés aux aspects du travail des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme. Outre leur diffusion sur une émission de CNN, ces programmes ont été diffusés en cinq langues dans plus de 100 pays. Des documentaires de 30 et de 50 minutes sur l'historique de la Déclaration universelle sont en préparation. Des compilations sur vidéo du rôle des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme sont également disponibles. Les droits de l'homme ont également fait l'objet d'un débat de l'émission Chronique du monde. Les événement concernant les droits de l'homme à New York et à Genève sont couverts par vidéo et rendus disponibles aux chaînes de télévision internationales. Des vidéos de 30 et de 60 secondes produites en six langues ont été envoyées par satellite aux diffuseurs à travers le monde. En ce qui concerne l'année internationale de l'océan, la série l'ONU en action et la Chronique du monde consacreront des émissions sur le sujet. Concluant sur la nécessité de fournir une formation au personnel des médias des pays en développement, M. Hogen a indiqué que le Département a organisé en décembre 1997, un programme de formation et d'information. Il organisera, cette année, une formation pour la région américaine.
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Questions supplémentaires des délégués
Le représentant de l'Egypte a remercié le Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information pour l'exposé qu'il vient de faire. Il a, dans ce cadre, demandé s'il serait possible de faire distribuer à titre officieux le document dont il vient de donner lecture pour permettre aux délégations de mieux analyser ses réponses. Le représentant a en outre soulevé la question de la création de la radio internationale des Nations Unies en souhaitant disposer de plus de détails car il s'agit d'une question qui, pour l'Egypte et d'autres délégations, revêt un caractère essentiel. Il faut donc que le Secrétariat fasse participer les délégations à l'étude de faisabilité. Le représentant a dit attendre avec intérêt davantage d'informations avant la fin de la session.
Le représentant de l'Argentine a remercié le Secrétaire général adjoint pour les informations apportées. Ces réponses, a-t-il dit, montrent combien M. Hogen est sensible aux préoccupations des délégations. Le représentant a exprimé sa gratitude à la Section des communiqués de presse, source la plus rapide et la plus authentique d'informations qui arrive à point nommé tous les jours dans les missions diplomatiques. Se félicitant également de la publication "Setting the records straight" , il a souligné son caractère important et bien actualisé qui a un impact sur le public, le Congrès américain et les gouvernements. Le représentant a salué le travail du centre d'information à Buenos Aires et remercié le bureau du porte-parole de la précision, la ponctualité et la clarté de ses réponses. Sur la question de la parution des documents dans les six langues officielles des Nations Unies, le représentant s'est dit satisfait des traductions en espagnol.
Le Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information s'est dit disposé à présenter par écrit ses commentaires dès que faire ce pourra. Pour ce qui est de la question de la radio, le Département, a-t-il dit en est encore à une étape embryonnaire et il ne manquera pas d'en parler en temps utile avec les Etats Membres.
Préparation et adoption du rapport du Comité de l'information
Le représentant du Brésil a attiré l'attention sur le texte élaboré par le Groupe des 77 et la Chine qui jusqu'à présent, a-t-il présumé, n'a suscité aucune réaction négative de la part des membres du Comité de l'information. Il a suggéré que ce texte fasse l'objet du projet de résolution et si ce n'est pas possible, qu'il fasse l'objet de consultations plus avant.
Le représentant des Pays-Bas a remercié le Groupe des 77 et la Chine pour l'initiative qu'ils ont prise en élaborant un texte. Il a rappelé que le texte a été transmis aux capitales jeudi dernier pour instruction. Il se trouve que vendredi certaines délégations n'avaient pas encore reçu
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d'instructions. Il faudra donc procéder, aujourd'hui, à un inventaire des instructions reçues des capitales avant d'en venir aux commentaires. Le représentant a demandé pour ce faire une réunion du Groupe d'Europe occidentale et autres Etats.
Le représentant de l'Argentine, comprenant la nécessité pour le Groupe d'Europe occidentale et autres Etats de mener des consultations, a appuyé l'idée de tenir des consultations avant la levée de la séance de ce matin. Il s'est toutefois dit préoccupé par la tenue de consultations parallèles dans les capitales et au Siège. Il faudra, a-t-il dit, fixer une date limite pour la fin des consultations avant la clôture de la séance. Il est en effet essentiel de pouvoir disposer d'une autre séance officielle pour pouvoir passer en revue le résultat de ces consultations.
Le représentant de l'Indonésie a souligné l'importance que le Groupe des 77 et la Chine attachent aux travaux du Comité de l'information. Il est souhaitable qu'ils produisent aussi vite que possible un résultat définitif. Le représentant a proposé d'entamer au plus vite les discussions sur le projet de résolution. Le Groupe des 77 et la Chine souhaitent que ces résultats répondent aux voeux de tous et puissent être acceptables par tous.
Le représentant du Brésil s'est dit disposé à travailler avec les membres du Comité pour aboutir à un texte de consensus. En ce qui concerne les consultations, l'une des questions est de savoir s'il est possible de se réunir en tant que Groupe de travail à composition non limitée tant il est vrai qu'un tel cadre serait plus approprié pour les discussions.
Le représentant de la Syrie a souhaité entamer les discussions de fond le plus rapidement possible. Il faut donc au plus tôt transformer le Comité en Groupe de travail à composition non limitée. Il faut surtout éviter de répéter l'expérience de l'année dernière. La proposition de former un Groupe de travail à composition non limitée, pour discuter de manière transparente ne saurait faire l'objet de controverse.
Le représentant des Pays-Bas a insisté sur le fait que le Groupe d'Europe occidentale et autres Etats attend toujours les instructions des capitales. C'est pourquoi aucun commentaire détaillé n'est possible à ce stade et cela s'applique également à la question de la constitution d'un Groupe de travail à composition non limitée qui viendrait remplacer le Bureau élargi. Le Groupe d'Europe occidentale et autres Etats a défendu l'idée du Bureau élargi et souhaite le maintenir. La dernière résolution de l'Assemblée générale, elle-même, reconnaît l'existence de ce Bureau. La convocation d'un Groupe de travail à composition non limitée qui n'existe pas encore ne serait pas conforme à la résolution de l'Assemblée générale. Il faut donc suspendre la séance pour mener des consultations sans préjuger de leurs résultats.
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Le représentant de l'Argentine a appuyé l'idée de suspendre la séance en soulignant que l'année dernière le Bureau élargi n'a pas fonctionné en raison du manque d'initiatives de certaines délégations.
Le représentant de la Chine a estimé que le texte présenté par le Groupe des 77 et la Chine est objectif et bien équilibré et s'appuie sur les résolutions adoptées par le passé par le Comité de l'information. La Chine souhaite donc reprendre la réunion le plus rapidement possible pour pouvoir discuter du projet de résolution. Le Comité de l'information devrait avoir l'esprit ouvert et travailler dans un climat de coopération. Il est à espérer que le consensus se dégagera avec la coopération de tous. Cette coopération doit d'abord s'exprimer dans la façon dont le Comité entend procéder. Dès que commenceront les négociations, la Chine espère pouvoir compter sur la coopération de tous et discuter des questions d'une façon positive.
Le représentant de la Syrie a estimé que la résolution de l'Assemblée générale ne stipule nulle part l'existence d'un bureau élargi. La disposition pertinente régit les relations entre le bureau du Comité et le Secrétariat et pas les méthodes de travail du Comité. Dès lors, une approche réaliste voudrait que le Comité travaille dans le cadre d'un Groupe de travail à composition non limitée.
Le Président du Comité a souligné le consensus qui semble se dégager sur la nécessité d'une coopération entre tous les Etats membres du Comité et celle de traiter des questions de fond le plus rapidement possible.
Le représentant de l'Algérie a exprimé son souhait de discuter le fond du projet de résolution présenté par le Groupe des 77 et la Chine. Il jugé étrange la référence faite par le représentant des Pays-Bas à la résolution de l'Assemblée générale qui ne contient aucune référence au Bureau élargi et aux mécanismes de négociations du Comité de l'information. La disposition pertinente appelle à des relations continues entre le Secrétariat et le Comité à travers le Bureau normal élu du Comité de l'information composé essentiellement des représentants des Groupes régionaux reconnus par l'Assemblée générale, à savoir l'Afrique , l'Asie, l'Amérique latine, l'Europe de l'est et l'Europe occidentale et autres Etats. Il n'est pas fait référence à d'autres groupes régionaux. La seule référence d'élargissement d'un Groupe ne concerne que le Groupe des 77 et la Chine. Dés lors, les références injustifiées ne sauraient constituer un alibi pour repousser une volonté collective des Etats membres de vouloir engager les réformes du Comité de l'information à l'instar de tous les efforts de réforme qui touchent l'ensemble des organes de l'ONU. A ce titre, la réunion de tous les membres du Comité sous une forme non officielle ne ferait courir aucun danger mortel. Il s'agit d'une simple méthode de travail qui permettrait de mieux avancer l'analyse d'un texte qui, en définitive, sera celui de l'Assemblée générale reflétant les sentiments de tous les Etats Membres.
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Le représentant du Japon a fait observer que les membres du Comité s'entendent sur le fait qu'un Groupe de travail discute le projet de résolution préparé par le Groupe des 77 et la Chine afin de réaliser un consens. Le Japon demande à chaque Etat membre de rechercher le consensus et pour y parvenir, estime-t-il, il faut accorder un délai suffisant. Un ou deux jours ne saurait suffire.
Le représentant du Ghana a argué qu'aucune résolution de l'Assemblée générale ne reconnaît ce que l'on a appelé le bureau élargi de ce Comité. Il semble que les arguments avancés pour éviter l'augmentation du nombre des membre du Conseil de sécurité soient avancés ici pour éviter que les pays en développement ne s'expriment sur les travaux du Comité de l'information, a déclaré le représentant. Il a souligné que beaucoup d'Etats Membres avaient perdu confiance dans ce système de Bureau et qu'ils ne sont toujours pas disposés à participer aux travaux dans ces conditions.
Le représentant du Liban a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'inventer un nouvel instrument de négociation compte tenu de l'existence d'un tel instrument au sein du Comité. Chacun a le droit de participer aux négociations qui vont se dérouler au sein du Bureau élargi. Le droit d'être représenté est garanti par la Charte des Nations Unies et le règlement intérieur.
Le représentant de Cuba a dit sa préoccupation quant au temps alloué au Comité pour ses négociations et la nécessité d'éviter le report des négociations sur les questions de fond. Il sera indispensable de fixer une échéance pour les consultations du Comité et, à partir de ce moment là, de convoquer une séance officielle nous permettant de nous prononcer sur le projet de résolution en question. Nous espérons que le Comité n'aura pas recours à des tactiques dilatoires mais qu'il utilisera des méthodes transparentes sur ce projet de texte en vue de l'obtention du consensus.
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