SG/SM/6492

PLUS QU'UN CATALYSEUR DE LA PAIX ET DU DEVELOPPEMENT, LES DROITS DE L'HOMME CONSTITUENT UNE CAUSE EN EUX-MEMES, DECLARE M. KOFI ANNAN

17 mars 1998


Communiqué de Presse
SG/SM/6492
HR/4356


PLUS QU'UN CATALYSEUR DE LA PAIX ET DU DEVELOPPEMENT, LES DROITS DE L'HOMME CONSTITUENT UNE CAUSE EN EUX-MEMES, DECLARE M. KOFI ANNAN

19980317 Vous trouverez ci-dessous, la déclaration du Secrétaire général à l'occasion du "Dialogue sur l'intégration des droits de l'homme au centre des activités des Nations Unies", à Genève, le 16 mars :

Je suis très heureux de présider cette importante réunion sur l'intégration des droits de l'homme au sein des Nations Unies. Il y a quinze mois, lorsque j'ai été élu Secrétaire général des Nations Unies, j'étais déterminé à élever les normes des droits de l'homme à un nouveau niveau plus visible dans tout ce que les Nations Unies s'efforcent de faire en matière de paix et de développement. Je crois que nous avons pris un très bon départ.

En septembre, Mme Mary Robinson a pris la direction de notre mission en matière des droits de l'homme. Elle a poursuivi cette mission avec la vision, la vigueur et le courage que nous attendions d'elle. Je suis sûr, toutefois, que le meilleur reste à venir.

Les droits de l'homme ne sont pas seulement un catalyseur d'une paix et d'un développement durables. Ils constituent une cause en eux-mêmes. Ils doivent être défendus jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'ils deviennent réalité pas seulement pour les puissants et les privilégiés mais aussi pour les faibles et les menacés - ces peuples du monde pour lesquels les Nations Unies existent. C'est pourquoi mon plan de réforme a renforcé le rôle des droits de l'homme en plaçant ces droits au rang de préoccupation centrale de toutes les activités du système des Nations Unies.

Maintenant chacun de nous doit travailler pour une véritable intégration des droits de l'homme dans chaque mission de paix et chaque programme de développement que nous entreprenons. Que ce soit dans le maintien de la paix, la lutte contre la pauvreté ou la campagne pour une gestion saine des affaires publiques, nous savons que si les droits de l'homme sont respectés, s'ils sont promus, le reste suivra.

J'attends cette discussion avec impatience et espère qu'elle nous donnera à tous l'inspiration de saisir l'opportunité de ce nouveau départ des droits de l'homme dans tout le travail des Nations Unies et les faire compter pour ceux qui en ont le plus besoin.

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