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GA/SM/34

LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, INVITE À FAIRE DES EFFORTS POUR QUE L'ÉGALITÉ ET L'ÉMANCIPATION DES FEMMES NE DEMEURENT PAS UNIQUEMENT DES IDÉAUX

12 mars 1998


Communiqué de Presse
GA/SM/34
WOM/1042


LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, INVITE À FAIRE DES EFFORTS POUR QUE L'ÉGALITÉ ET L'ÉMANCIPATION DES FEMMES NE DEMEURENT PAS UNIQUEMENT DES IDÉAUX

19980312 On trouvera ci-dessous l'allocution prononcée par le Président de l'Assemblée générale, M. Hennadiy Udovenko (Ukraine), à l'occasion de la Journée internationale des femmes (8 mars) :

Depuis 1975, année où l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes, cette journée constitue une importante occasion non seulement de célébrer la contribution des femmes à la paix et au progrès social, mais également d'évaluer les succès qu'elles ont remportés dans leur lutte pour la jouissance complète de leurs libertés fondamentales et de leurs droits économiques et sociaux.

Au cours des dernières décennies, les femmes du monde entier ont progressé à grands pas sur la voie de l'égalité avec les hommes et, chaque année, la Journée internationale des femmes a permis de mettre en lumière leurs réalisations et d'appeler l'attention sur les problèmes et les inégalités qui persistent.

Coïncidant avec le cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Journée internationale des femmes de 1988 revêt une importance particulière car elle met tout particulièrement en relief le fait que les droits de l'homme sont inhérents à la personne humaine, indépendamment du sexe, de la race ou de la nationalité de chacun. Malheureusement, dans le monde d'aujourd'hui, les femmes continuent à représenter la grande majorité de ceux qui souffrent le plus de l'inégalité et de l'injustice. Elles constituent 70 % des pauvres de la planète, l'écrasante majorité des adultes illettrés et des victimes de différentes formes de violence. Leur sort est particulièrement tragique dans les sociétés déchirées par les conflits et les crises, dont les femmes et les fillettes sont en général les premières à souffrir.

Au fil des ans, l'Organisation des Nations Unies s'est efforcée de créer un ensemble de stratégies, normes, programmes et objectifs internationalement concertés pour faire progresser les droits de la femme dans le monde entier. En fait, la Charte elle-même a été le premier accord international à faire de l'égalité entre les sexes un droit fondamental. Ce principe essentiel de

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l'Organisation des Nations Unies a été réaffirmé lors de la Conférence mondiale sur les droits de l'homme de 1993, qui a déclaré que les droits fondamentaux de la femme constituaient une partie inaliénable, intégrante et indivisible des droits de l'homme universels.

Ce patrimoine historique nous enseigne que la promotion des droits de la femme est notre responsabilité commune. Mais aujourd'hui, ce principe devrait s'accompagner d'une action tout aussi vigoureuse dans tous les domaines présentant une importance cruciale pour la promotion de la femme, notamment dans des questions aussi importantes que la pauvreté, l'éducation, la santé, la violence à l'encontre des femmes et la participation des femmes à la vie économique et politique. Tandis que nous célébrons la Journée internationale des femmes, conjuguons nos efforts pour traduire dans la réalité et la pratique les nobles idéaux que sont l'égalité et l'émancipation des femmes.

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