FEM/989

LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME TIENDRA SA QUARANTE-DEUXIEME SESSION DU 2 AU 13 MARS A NEW YORK

27 février 1998


Communiqué de Presse
FEM/989


LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME TIENDRA SA QUARANTE-DEUXIEME SESSION DU 2 AU 13 MARS A NEW YORK

19980227 La Commission de la condition de la femme, organe subsidiaire du Conseil économique et social créé en 1946 et chargé de la promotion de l'égalité entre les sexes, tiendra sa session annuelle du 2 au 13 mars. L'ordre du jour de la Commission comprend trois points principaux dont le premier est le suivi de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes (Beijing, 1995). En effet, au lendemain de la Conférence, l'Assemblée générale des Nations Unies a confié à la Commission de la condition de la femme le rôle de premier niveau du dispositif intergouvernemental du suivi de la Conférence, les deux autres étant le Conseil économique et social et l'Assemblée générale des Nations Unies. Au titre du suivi de la Conférence, la Commission aura notamment à faire le bilan de l'intégration de perspectives sexospécifiques au sein du système des Nations Unies. Pour l'examen de cette question, la Commission disposera d'une série de rapports du Secrétaire général et entendra un rapport oral de la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme, Présidente du Comité interinstitutions sur les femmes et l'égalité des sexes, créé au lendemain de la Conférence de Beijing.

Etant donné que le Conseil économique et social a décidé de faire, cette année, un examen à mi-parcours de la mise en oeuvre du plan à moyen terme à l'échelle du système en ce qui concerne la promotion de la femme 1996-2001, afin de programmer et de coordonner les activités du système des Nations Unies axées sur la promotion et l'autonomisation des femmes, la Commission se chargera aussi d'examiner le rapport intérimaire du Secrétaire général sur la mise en oeuvre du plan. Par ailleurs, l'année dernière l'Assemblée générale a décidé de confier à la Commission les fonctions de Comité préparatoire de l'examen de haut niveau qu'elle organisera en l'an 2000 pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des Stratégies prospectives d'action pour la promotion de la femme et l'application du Programme d'action de Beijing. L'Assemblée générale a suggéré que cet examen soit organisé en tant que session extraordinaire de l'Assemblée générale. La Commission se penchera, au cours de cette session, sur le rapport du Secrétaire général quant à cette possibilité.

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Toujours au titre du point relatif au suivi de la Conférence de Beijing, la Commission étudiera, comme chaque année, les questions, les tendances nouvelles et les approches novatrices des problèmes qui ont des répercussions négatives sur la condition de la femme ou sur l'égalité entre les sexes. A cet égard, elle a choisi, cette année, le thème des femmes âgées et examinera, dans ce contexte, le rapport du Secrétaire général qui rend compte notamment des résultats de la réunion d'experts, tenue à Malte du 30 novembre au 2 décembre 1997, consacré à la prise en charge des soins par les deux sexes. Le point relatif au suivi de la Conférence de Beijing implique aussi l'examen par la Commission des objectifs stratégiques et des mesures à prendre dans les douze domaines critiques définis dans le Programme d'action de Beijing. Cet examen donnera aux Etats membres l'occasion de faire part de leurs plans d'action nationaux sur les quatre domaines critiques choisis cette année, à savoir, les droits fondamentaux des femmes, la petite fille, les femmes et les conflits armés, et la violence à l'égard des femmes. Les Etats auront également l'occasion de tenir des dialogues avec les experts de ces questions dont les résultats devront leur permettre de formuler des recommandations de politique générale.

Le deuxième point de l'ordre du jour de la session concerne l'examen des communications confidentielles et non confidentielles contenant des plaintes faisant état de faits aux conséquences néfastes sur la condition de la femme. L'examen de ces communications doit permettre à la Commission de présenter des recommandations au Conseil économique et social sur les mesures à prendre au sujet des nouvelles tendances et formes de discrimination à l'égard des femmes. Le troisième point de l'ordre du jour conduira la Commission à examiner le rapport de son Groupe de travail chargé d'élaborer un projet de protocole facultatif à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes qui permettrait au Comité chargé de contrôler l'application de la Convention par les Etats de recevoir également des plaintes émanant d'individus ou de groupes d'individus faisant état de violations de l'un des droits énoncés dans la Convention.

La Commission est composée des 45 Etats Membres suivants élus pour un mandat de quatre ans : Allemagne, Angola, Belgique, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Chili, Chine, Congo, Côte d'Ivoire, Cuba, Etats-Unis, Ethiopie, Fédération de Russie, France, Ghana, Grèce, Inde, Indonésie, Iran, Japon, Lesotho, Liban, Malaisie, Mali, Maroc, Mexique, Norvège, Ouganda, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République de Corée, République dominicaine, Royaume-Uni, Rwanda, Sainte-Lucie, Slovaquie, Soudan, Sri Lanka, Swaziland, Thaïlande et Togo.

L'ordre du jour provisoire de la quarante-deuxième session de la Commission de la condition de la femme figure au document E/CN.6/1998/1; l'état d'avancement de la documentation se trouve au document E/CN.6/1998/L.10.

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