LA COMMISSION DE LA POPULATION ET DU DEVELOPPEMENT TIENDRA SA TRENTE ET UNIEME SESSION DU 23 AU 27 FEVRIER 1998 AU SIEGE
Communiqué de Presse
POP/581
LA COMMISSION DE LA POPULATION ET DU DEVELOPPEMENT TIENDRA SA TRENTE ET UNIEME SESSION DU 23 AU 27 FEVRIER 1998 AU SIEGE
19980220 Elle axera ses travaux sur les liens entre la santé et le développement et sur les questions liées au sexe et à l'âgeLa Commission de la population et du développement, organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), tiendra les travaux de sa trente et unième session de fond du 23 au 27 février prochain, au Siège des Nations Unies à New York.
La Commission, composée de 47 membres, avait été chargée par l'Assemblée générale, aux termes de sa résolution 49/128 du 19 décembre 1994, d'examiner et d'évaluer la mise en oeuvre du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement du Caire de 1994, aux niveaux national, régional et mondial. En vue de mettre l'accent sur l'approche novatrice et globale du Programme d'action, l'Assemblée générale avait décidé que l'essentiel du suivi de la mise en oeuvre du Programme d'action serait assuré par un mécanisme intergouvernemental à trois niveaux, composé de l'Assemblée générale - en raison du rôle qui lui incombe en matière de formulation des politiques -, de l'ECOSOC - eu égard à son rôle en matière de coordination -, et de la Commission de la population revitalisée - en raison du rôle qui lui a été dévolu en matière de suivi, d'examen et d'évaluation de l'application du Programme d'action du Caire.
La Commission, conformément à son ordre du jour (E/CN.9/1998/1), procédera à l'élection de son Bureau avant d'entamer, selon une pratique établie, un débat général au cours duquel les Etats Membres procéderont à un échange de vues et de données sur leur expérience en matière de population. Elle passera ensuite au point de son ordre du jour relatif à la suite à donner aux recommandations de la Conférence internationale sur la population et le développement. Dans le cadre de ce point, la Commission mesure, chaque année, les progrès réalisés dans l'application du Programme d'action dans un domaine particulier. Le thème choisi pour 1998 est le suivant : "Santé et mortalité, l'accent étant mis tout spécialement sur les liens existant entre la santé et le développement et les questions liées au sexe et à l'âge". La Commission au cours de sa session d'une semaine, examinera en outre les questions relatives au programme (et notamment, dans ce cadre, son projet de programme de travail pour l'exercice biennal 1998-1999) ainsi que l'ordre du jour provisoire de sa prochaine session.
Suite donnée aux recommandations de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) (1994)
Dans le cadre de ce point de l'ordre du jour, la Commission est saisie de cinq rapports.
Dans son rapport succinct sur le suivi des questions de population à l'échelle mondiale (1998) : santé et mortalité (E/CN.9/1998/2), le Secrétaire général fait la synthèse des données récentes concernant certains aspects de la santé et de la mortalité, notamment les niveaux et les tendances de la mortalité; la survie et la santé de l'enfant; les soins de santé primaires et le secteur de la santé; la santé de la femme et la maternité sans risques; le virus de l'immunodéficience humaine et le syndrome d'immunodéficience acquise (VIH/sida); la transition épidémiologique; les politiques en matière de santé et de mortalité; les activités entreprises par les organisations intergouvernementales et non gouvernementales dans le domaine de la santé et de la mortalité; enfin, la santé et le développement.
Le rapport a été élaboré par la Division de la population (Département des affaires économiques et sociales) du Secrétariat des Nations Unies avec la collaboration de l'Organisation mondiale de la santé, du Fonds des Nations Unies pour l'enfance et du Programme commun coparrainé des Nations Unies sur le VIH/sida.
Dans son rapport sur le suivi des programmes relatifs à la population : expérience des programmes concernant la mise en oeuvre des activités relatives à la santé et la mortalité (E/CN.9/1998/3), le Secrétaire général donne un large aperçu de l'éventail des activités mises en oeuvre dans les domaines de la santé et de la mortalité, en mettant l'accent sur les liens entre la santé et le développement, et sur les questions concernant les femmes et les personnes âgées, afin de répondre au besoin pressant d'amélioration de la qualité de la vie et de la santé dans les pays en développement. Ce besoin a été clairement exprimé aux conférences internationales, particulièrement à la Conférence internationale sur la population et le développement, ainsi que dans des orientations et programmes nationaux. Le rapport tient compte des réponses fournies à un questionnaire envoyé aux pays en développement par l'intermédiaire des représentants du FNUAP. Ce questionnaire a été envoyé à 130 pays, dont 80 ont répondu, de même que des organisations non gouvernementales, multilatérales et intergouvernementales.
Le bilan des activités concernant les politiques et les programmes dans 74 pays des quatre régions géographiques montre que des travaux importants sont consacrés à l'amélioration de la santé et à la réduction de la mortalité. Les conclusions principales sont les suivantes : des changements fondamentaux sont en train de se produire dans la structure, le financement et les types de services fournis par le secteur de la santé; l'accès aux soins de santé de base en tant qu'élément essentiel des politiques de pays s'améliore, et les efforts déployés pour atteindre les populations les plus défavorisées ont déjà
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abouti à de grands progrès; la participation de la collectivité à la fourniture des services de santé se développe; des programmes relatifs à la survie de l'enfant ont amélioré la santé néonatale et infantile et la place accrue donnée aux micronutriments devrait aboutir à de nouveaux progrès; les avantages de l'allaitement pour la survie de l'enfant sont maintenant universellement reconnus; le principe du congé de maternité devient la norme chez les travailleuses du secteur structuré dans de nombreux pays en développement; les risques particuliers qui menacent la santé des femmes ont été reconnus et ont fait l'objet d'intervention au plus haut niveau de l'Etat; la planification familiale est considérée dans tous les pays comme indispensable à la réduction du nombre de grossesses non désirées et à l'amélioration de la santé génésique; au niveau des pays, la réaction à la pandémie de VIH/sida a mobilisé des ressources au service du ralentissement du développement de l'infection; sauf dans les pays relativement avancés, les ressources disponibles pour les recherches dans le domaine de la santé ne suffisent pas pour la collecte des informations dont ont besoin les décideurs; le rôle des ONG en ce qui concerne la fourniture de soins de santé ainsi que les activités de plaidoyer et de sensibilisation est de plus en plus reconnu.
La Commission est par ailleurs saisie d'un rapport de l'Equipe spéciale du Comité administratif de coordination (CAC) sur les services sociaux de base pour tous (E/CN.9/1998/4). Ce document récapitule les réponses de 17 organisations membres de l'Equipe spéciale du CAC sur les services sociaux de base à la demande d'informations, qui leur avait été adressée, sous l'application du Programme d'action adopté à l'issue de la Conférence internationale sur la population et le développement, au sujet du thème retenu par la Commission de la population et du développement pour sa trente et unième session "Santé et mortalité, l'accent étant mis tout spécialement sur les liens existant entre la santé et le développement, ainsi que sur le sexe et sur l'âge".
Le rapport présente une vue d'ensemble des activités de l'Equipe spéciale et examine l'action des organismes qui en sont membres dans le domaine des soins de santé primaires, de la survie et de la santé des enfants, de la santé des femmes et de la maternité sans risques, et de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine et du syndrome d'immunodéficience acquise (sida); il recense les travaux entrepris par les organismes membres de l'Equipe spéciale concernant la technologie, la recherche et le développement; enfin, il conclut en exposant les principaux enseignements dégagés de l'expérience acquise par l'Equipe spéciale.
L'Equipe spéciale sur les services sociaux de base pour tous a été créée en vue d'inciter puissamment le système des Nations Unies à s'efforcer d'atteindre les objectifs prioritaires qui découlent des récentes conférences mondiales et à renforcer les mécanismes de suivi du système visant à fournir une assistance coordonnée au niveau des pays et des régions. Les facteurs qui se sont avérés des entraves comprenaient les limitations au plan du temps et des ressources, qui provoquaient aussi certains retards. En outre, le mandat
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confié à l'Equipe spéciale était relativement large et il n'était donc pas possible de couvrir en profondeur tous les domaines où elle bénéficiait d'un avantage comparatif et en produisant des produits particuliers aidant à la programmation au niveau des pays. Les enseignements tirés de l'expérience de l'Equipe spéciale sur les services sociaux de base sont notamment les suivants : les modalités de fonctionnement utilisées par l'Equipe spéciale, à savoir travailler en mettant l'accent sur les tâches, en tenant souvent des réunions informelles en plus des mécanismes interinstitutions plus établis et plus formels, s'est avéré être un moyen ayant un effet de synergie, plus rapide et plus efficace pour atteindre les résultats; des objectifs et des produits finals clairs et bien définis ont permis à l'Equipe spéciale de maintenir une orientation stratégique et de respecter le calendrier fixé; les groupes de travail et les organismes membres de l'Equipe spéciale ont montré qu'ils pouvaient travailler de concert à la production de produits finals convenus, en temps voulu, et qu'il n'était pas dans leur intérêt de se maintenir en tant que structure permanente; cette expérience d'Equipe spéciale, ainsi que celle de la précédente Equipe spéciale interinstitutions sur la mise en oeuvre du Programme d'action, montrent que dans le cadre du CAC, il est possible de temps en temps et de façon appropriée de s'appuyer sur des chefs de projet de façon efficace à des fins spécifiques.
Après avoir distribué des produits finals sur le terrain, l'Equipe spéciale aura mené à terme son programme de travail. L'accent sera placé au niveau des pays où le système des coordonnateurs résidents des Nations Unies utilisera les produits finals en vue d'aider les pays à mettre en oeuvre leur programme axé sur la réalisation des objectifs de la Conférence, y compris la fourniture des services sociaux de base pour tous. Le Centre de formation de Turin (Italie) devrait élaborer des modules de formation pour le personnel sur le terrain en vue de faciliter et de maximiser l'utilisation de produits finals de l'Equipe spéciale. Des groupes thématiques et des équipes spéciales qui sont du ressort du coordonnateur résident des Nations Unies seraient une modalité utile pour renforcer la coordination et la collaboration interinstitutions au niveau des pays. Les organisations non gouvernementales et les groupes de la société civile ainsi que le secteur privé devraient participer aux groupes thématiques et aux équipes spéciales au niveau des pays et tous les produits finals de l'Equipe spéciale devraient être mis à leur disposition. Le partage et l'échange périodique d'informations au moyen de l'Internet et d'autres technologies comparables faciliteront une meilleure coordination et collaboration entre les acteurs essentiels et tous les partenaires pour le développement au niveau des pays et aideront aussi à faire un sentiment de propriété commune.
Dans un rapport consacré aux activités des organisations non gouvernementales et intergouvernementales dans le domaine des migrations internationales dans le domaine des droits et de la santé en matière de reproduction, trois ans après la Conférence internationale sur la population et le développement (E/CN.9/1998/5), le Secrétaire général, sur la base de renseignements fournis par 482 organisations non gouvernementales
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internationales, régionales, nationales et locales établies dans 103 pays et par quatre organisations intergouvernementales, donne un aperçu de la gamme d'activités menées par ces organisations dans le domaine des droits et de la santé en matière de reproduction. Il fait le point des stratégies adoptées par les organisations non gouvernementales en vue d'appliquer les recommandations énoncées dans le Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement. Il analyse également les difficultés et les contraintes auxquelles se sont heurtées ces organisations dans l'exécution des programmes et la prestation des services liés aux droits et à la santé en matière de reproduction, dans le suivi de l'application des recommandations de la Conférence et dans l'instauration d'un partenariat avec les pouvoirs publics.
En tout, 480 ONG locales, nationales, régionales et internationales ont rendu compte des progrès accomplis et des obstacles rencontrés dans la mise en oeuvre du Programme d'action. Leur travail est complexe et diversifié, et il ne fait pas de doute qu'elles poursuivront des efforts considérables pour progresser dans la réalisation du Programme d'action. Les ONG qui mènent une action de sensibilisation aux niveaux international et national ont réussi à replacer la santé en matière de reproduction dans le contexte des droits de l'homme et de l'égalité entre les sexes et participent activement au suivi de la mise en oeuvre du Programme d'action. Celles qui sont engagées dans les services ont démontré des progrès incontestables dans la mise en oeuvre du Programme d'action. S'il est vrai que certaines d'entre elles avaient déjà adhéré aux principes de la santé en matière de reproduction bien avant la tenue de la Conférence, 53% de celles qui ont répondu au questionnaire ont signalé qu'elles offraient désormais, outre des services de planification familiale, des soins de santé en matière de reproduction. Presque toutes les composantes de la santé en matière de reproduction sont désormais incorporées à des programmes. Les activités des ONG sont axées sur la qualité des soins et la situation des adolescents. Cependant, il leur reste encore beaucoup à faire pour assurer la participation des hommes.
Les ONG nationales sont de plus en plus nombreuses à collaborer avec les pouvoirs publics. Elles jouent un rôle décisif dans la fourniture d'une assistance technique et la mobilisation de ressources financières au profit des ONG nationales, ainsi que par la création d'un environnement international favorable à l'action des ONG dans le monde entier.
Dans un autre rapport, relatif aux flux de ressources financières destinées à financier les activités menées dans le domaine de la population (E/CN.9/1998/6), le Secrétaire général indique que l'aide que la communauté internationale a consacrée en 1996 aux activités en matière de population découlant du Programme d'action a été estimée provisoirement à plus de 1,8 milliard de dollars, soit un peu moins qu'en 1995. Les flux financiers internes, émanant de gouvernements, d'organisations non gouvernementales et de sources privées et destinés à financer ces activités au cours de la même année
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ont, quant à eux, été estimés à environ 8 milliards de dollars, ce qui porte à près de 10 milliards de dollars le montant total provisoire des dépenses et des allocations afférentes au domaine de la population en 1996.
L'aide que les pays donateurs ont affectée en 1996 à l'application du Programme d'action de la Conférence a été inégale. Si plusieurs l'ont augmentée, d'autres l'ont réduite ou maintenue au même niveau. Dans l'ensemble, cependant, ils ont été nombreux à faire une plus large place aux objectifs du Programme d'action dans la part de l'aide publique au développement (APD) qu'ils consacrent à la population. Les premiers chiffres dont on dispose pour 1997 indiquent que des fluctuations défavorables des taux de change pourraient avoir pour effet de réduire davantage encore le montant en dollars de l'aide internationale.
La plupart des pays de l'Afrique subsaharienne et certains pays en développement d'autres régions n'ont pu mobiliser qu'une faible part des ressources financières dont ils ont besoin pour atteindre les objectifs du Programme d'action. Par ailleurs, l'accord de coopération que le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a conclu avec une institution de recherche internationale non gouvernementale permet d'étoffer et de réorganiser systématiquement les informations sur les flux financiers nationaux et internationaux et de constituer une base de données dont on pourra progressivement tirer profit pour contrôler les flux financiers mondiaux devant concourir à l'application du Programme d'action.
Questions relatives au programme
A sa vingt-huitième session, la Commission a notamment demandé au Secrétaire général de continuer d'accorder un rang de priorité élevé au suivi des tendances et politiques démographiques, d'établir tous les deux ans des prévisions et projections des populations urbaines et rurales aux niveaux mondial et national, d'entreprendre des études sur les politiques démographiques et les politiques de développement connexes, d'établir des études sur la corrélation entre les changements démographiques et les facteurs socio-économiques et environnementaux, d'effectuer des analyses de la mortalité, de participer aux études approfondies sur la fécondité, la nuptialité, les droits et la santé en matière de procréation, y compris la planification familiale, d'entreprendre des études permettant de mieux comprendre les causes et les conséquences des migrations internes et internationales, de diffuser des informations sur les questions de population et de développement et de faire mieux connaître ces questions, de prendre les dispositions voulues pour coordonner l'examen et l'évaluation du Programme d'action et de fournir des services de coopération technique aux pays en développement, notamment aux moins avancés d'entre eux et, à titre temporaire, aux pays en transition, compte tenu des problèmes économiques et sociaux auxquels ces pays sont actuellement confrontés.
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A sa trentième session, la Commission a souligné qu'il importait de poursuivre le travail de base de la Division de la population du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies concernant les éléments essentiels sur lesquels reposent les estimations et les projections en matière de population; les tendances et questions fondamentales en matière de population , y compris la fécondité, la mortalité, les migrations et l'évolution du mouvement de la population rurale et urbaine; l'évolution des politiques de population et l'interprétation de liens existant entre la population et le développement.
Au titre de l'examen de ces activités, la Commission sera saisie d'un rapport du Secrétaire général sur l'Etat d'avancement des travaux effectués en 1997 dans le domaine de la population par la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (E/CN.9/1998/7). Ce rapport fait le point sur l'avancement des travaux en matière de population accomplis en 1997 par la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales. Ces activités entrent dans les sous-programmes concernant l'analyse des variables démographiques au niveau mondial; les projections démographiques; les rapports entre politiques relatives à la population et le développement socio-économique; le suivi, l'examen, l'évaluation, la coordination et la diffusion d'informations sur la population; et la coopération technique en matière de population. Il décrit également d'autres activités que le Département a poursuivies en 1997.
Dans le cadre de ce point, la Commission examinera également son programme de travail pour l'exercice biennal 1998-1999, objet d'une note du Secrétaire général (E/CN.9/1998/8). Ce programme de travail a été établi conformément au plan à moyen terme pour la période 1998-2001, adopté par l'Assemblée générale dans la section I de sa résolution 51/219. Il prévoit d'entreprendre des activités pour donner suite à la Conférence internationale sur la population et le développement, de mener des travaux de recherche hautement prioritaires au niveau mondial et de diffuser le résultat de ces recherches avec le maximum d'efficacité, et enfin de fournir un appui fonctionnel à des projets de coopération technique dans le domaine de la population.
Ordre du jour provisoire de la trente-deuxième session de la Commission
Conformément à l'article 9 du règlement intérieur, la Commission sera saisie du projet d'ordre du jour provisoire de sa trente-deuxième session, dans lequel seront indiqués, à propos de chaque question, les documents qui seront présentés au titre de cette question et la décision de l'organe délibérant qui en a autorisé l'établissement, afin de permettre à la Commission d'examiner ces documents du point de vue de la contribution qu'ils apportent à ses travaux, ainsi que de l'urgence et de l'intérêt qu'ils présentent eu égard à la situation actuelle. En vertu de ce projet, le thème que la Commission examinerait l'an prochain dans le cadre de son débat sur la suite à donner aux recommandations de la Conférence du Caire serait : "La croissance démographique, structure et répartition, en mettant l'accent sur la croissance économique et le développement durable, y compris l'éducation".
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