PI/1038

LE COMITE DE L'INFORMATION ACHEVE SA DIX NEUVIEME SESSION ET ADOPTE SON RAPPORT FINAL

17 novembre 1997


Communiqué de Presse
PI/1038


LE COMITE DE L'INFORMATION ACHEVE SA DIX NEUVIEME SESSION ET ADOPTE SON RAPPORT FINAL

19971117 Le Comité doit coopérer étroitement avec l'Equipe spéciale chargée de la réorientation des activités d'information, soulignent les délégations

Réuni sous la Président de M. José Alberto de Sousa (Portugal) le Comité de l'information a achevé ce matin sa dix-neuvième session en présence du Sous-Secrétaire général à l'information, M. Samir Sanbar. Il a dans ce cadre, adopté son rapport final tel que révisé lors de consultations officieuses, ce matin.

Dans ce rapport un certain nombre d'intervenants ont souligné qu'il convenait de demander aux Etats Membres leurs vues sur toute réforme proposée au Département de l'information. Ils considéraient que les membres du Comité de l'information devaient coopérer étroitement avec l'Equipe spéciale afin d'assurer la transparence du processus de réforme. Ils ont souligné que le consentement et l'appui des Etats membres était une condition sine qua non pour la réussite du processus de réforme.

Il est également précisé que le Bureau, les représentants des groupes régionaux ainsi que du Groupe des 77 et de la Chine, avait reçu une proposition formulée par un groupe régional lors de consultations ordinaires avec le Département de l'information, laquelle visait à ce que la dix-neuvième session soit divisée en deux parties afin de permettre au Comité d'avoir la possibilité d'examiner les recommandations du Secrétaire général concernant la réorientation des activités d'information des Nations Unies de même que le rapport de l'Equipe spéciale. En conséquence, la première partie s'est tenue du 13 au 19 mai et la seconde le 3 septembre. Lors de cette séance, le Comité était saisi d'une note transmettant les propositions du Secrétaire général concernant les mesures à prendre dans le contexte de la réorientation des activités d'information des Nations Unies ainsi qu'un document de séance contenant le rapport de l'Equipe spéciale sur la réorientation des activités

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d'information des Nations Unies intitulé "Optique mondiale, approches locales: une stratégie de communication pour l'Organisation des Nations Unies. Au cours de la séance, le Président du Comité, après consultation avec les groupes régionaux, a décidé de suspendre sa session pour permettre aux Etats membres de prendre plus amplement connaissance de la documentation dont ils étaient saisis.

Lors de sa reprise de session le 14 novembre, le Comité de l'information a achevé son débat général et le point 7 relatif à l'établissement et à l'examen de son projet de rapport. Sur proposition de plusieurs délégués, le Comité a décidé de modifier les paragraphes 14 et 60 afin de refléter plus exactement dans le rapport la série de consultations tenues par le Président depuis sa réunion de septembre. Il a adopté par consensus deux projets de résolution relatifs respectivement à "l'information au service de l'humanité" et "politiques et activités de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine de l'information. Un certain nombre de délégations, s'exprimant sur les méthodes de travail du Comité, ont estimé que le mécanisme de consultations entre le Président et les représentants des groupes régionaux et autres groupes, quoique utile, était insuffisant. Ces délégations ont proposé que le Comité adopte un processus établi de consultations informelles lors de ses futures session. Etant donné que la session s'était déroulée pendant une période de réforme, plusieurs délégations ont exprimé leur déception de ce que le Comité n'avait pas saisi l'occasion de contribuer à ce processus.

Dans son rapport le Comité recommande à l'Assemblée générale de nommer la République de Géorgie comme membre.

Prenant la parole en fin de séance, le Président du Comité a fait état des circonstances particulières dans lesquelles le Comité de l'information a effectué son travail. Il a indiqué qu'il a l'intention de poursuivre ses consultations sur les méthodes de travail du Comité avec les groupes régionaux.

Les délégations suivantes ont fait des propositions d'amendements: Pakistan, Jamaïque, Egypte et l'Algérie.

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Adoption du rapport final

Rapport du Comité de l'information (A/AC.198/1997/L.1/Rev.1).

Dans son rapport final révisé et tel qu'amendé oralement par son Rapporteur, le Comité de l'information indique que le Bureau, les représentants des groupes régionaux ainsi que du Groupe des 77 et de la Chine, avait reçu une proposition formulée par un groupe régional lors de consultations ordinaires avec le Département de l'information, laquelle visait à ce que la dix-neuvième session soit divisée en deux parties. Cette proposition avait été faite afin de permettre au Comité d'avoir la possibilité d'examiner les recommandations du Secrétaire général concernant la réorientation des activités d'information des Nations Unies qui devaient être publiées en juillet, de même que le rapport de l'Equipe spéciale. Selon cette proposition, la deuxième partie de la session aurait lieu une fois que le Secrétaire général aurait fait connaître ses propositions. Certaines délégations ont exprimé des réserves à ce sujet et ont estimé que le Comité devrait avoir un débat sur les questions liées à l'information de sorte qu'il puisse apporter sa contribution avant que le Secrétaire général formule ses propositions concernant la réforme. D'autres délégations se sont déclarées en faveur de cette proposition. A la suite d'un débat, le Comité a décidé par consensus que sa session se tiendrait en deux parties. En conséquence, la première partie se tiendrait du 13 au 19 mai et la seconde début septembre. Il a été en outre décidé que les Etats Membres pourraient faire des déclarations durant la seconde partie de la session.

Ainsi, au cours de sa dernière séance qui s'est tenue le 3 septembre, le Comité était saisi d'une note transmettant les propositions du Secrétaire général concernant les mesures à prendre dans le contexte de la réorientation des activités d'information des Nations Unies ainsi qu'un document de séance contenant le rapport de l'Equipe spéciale sur la réorientation des activités d'information des Nations Unies intitulé "Optique mondiale, approches locales: une stratégie de communication pour l'Organisation des Nations Unies. Dans sa partie III, le rapport fait le bilan du débat général qui s'est tenu lors de la première partie de la dix-neuvième session du Comité du 13 au 19 mai. Tous les intervenants ont déclaré que leurs Gouvernements étaient sincèrement décidés à garantir la liberté de la presse et la liberté d'information et à cet égard, ils ont rappelé l'importante célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 2 mai 1997. Plusieurs intervenants ont vivement appuyé les séminaires organisés par le Département de l'information à l'intention de la presse régionale en coopération avec l'UNESCO et ils ont noté le rôle positif que ces séminaires jouaient en faveur de la promotion de médias indépendants et pluralistes. Un certain nombre de délégations ont fait observer que la question d'un nouvel ordre mondial de l'information et de la communication, basé sur des échanges libres et équilibrés de l'information

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continuait de revêtir un grande importance dans un monde où les disparité étaient vastes en matière de progrès technologiques et où l'écart entre pays développés et pays en développement ne cessait de croître. Ils ont souligné que les médias devaient servir la cause de la démocratie, du développement et de la paix de façon impartiale.

Traitant des politiques et activités d'information de l'Organisation, tous les intervenants ont appuyé la vue selon laquelle les programmes de communication, la promotion des objectifs de l'Organisation et la diffusion de l'information visant à projeter une image positive de l'Organisation sous tous ses aspects étaient les priorités du Département de l'information. Toutes les délégations ont estimé que les ressources disponibles devaient être à la mesure du message à communiquer. Prenant note du fait que l'Equipe spéciale sur la réorientation des activités d'information des Nations Unies présenterait ses recommandations en juillet 1997, un certain nombre d'intervenants ont souligné qu'il convenait de demander aux Etats Membres leurs vues sur toute réforme proposée au Département de l'information. Ils considéraient que les membres du Comité de l'information devaient coopérer étroitement avec l'Equipe spéciale afin d'assurer la transparence du processus de réforme. Ils ont souligné que le consentement et l'appui des Etats membres était une condition sine qua non pour la réussite du processus de réforme. Une délégation s'exprimant au nom d'un groupe important de pays a indiqué qu'avant que le nom du Département de l'information ne soit modifié, les Etats Membres devaient s'exprimer et être informés des raisons d'une telle proposition et ses effets sur les programmes et activités existants. Plusieurs délégations ont estimé que toute modification de la structure du Département de l'information devait tenir compte des mandats confiés à l'Assemblée générale. Elles se sont déclarées convaincues que le Secrétaire général veillerait à ce que l'Equipe spéciale consulte les Etats Membres et ont souligné que l'objectif de la réforme ne devait pas se borner à une réduction des dépenses mais devait au contraire accroître l'efficacité et "faire plus avec moins".

De nombreuses délégations ont félicité le Département de l'information d'être parvenu à satisfaire la demande grandissante d'informations et d'avoir fourni un service avec efficacité et compétence dans le cadre de l'actuelle crise financière. Elles ont réaffirmé leur appui à la gestion dynamique et pragmatique du Département et à sa conception novatrice de ses tâches en matière d'information. L'action de diffusion de l'information dans les pays en développement a également été soulignée par de nombreuses délégations. Elles ont déclaré que l'Equipe spéciale devait proposer des moyens de renforcer encore la capacité du Département de servir les besoins des pays et des peuples. L'importance de la coordination par le Département de certaines des activités qui lui sont confiées au sujet de la mission et des fonctions des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales ainsi que du développement économique et social a également été mis en avant. Elles ont accueilli avec satisfaction la mécanisme consultatif interdépartemental qui se réunit régulièrement pour examiner le "volet information " des opérations de maintien de la paix. De nombreux

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participants ont en outre marqué leur appui au maintien et au renforcement des centres d'information des Nations Unies et ont déploré toute réduction des ressources qui compromettrait leur mission. Un représentant, s'exprimant au nom d'un groupe de pays, a déclaré que l'Organisation des Nations Unies devait avoir "une voix et un visage" dans les pays et régions de part le monde et à cette fin a affirmé que les centres d'information des Nations Unies étaient bien un élément essentiel de l'action menée par les Nations Unies. Une délégation a déclaré que dans les pays en développement, il fallait tout particulièrement s'attacher à intégrer les innovations technologiques dans l'action des Centre d'information des Nations Unies pour en faire des modèles d'application des technologies de pointe de l'information auprès des peuples qui n'ont pas de telles ressources. Sur la question de l'intégration des centres aux bureaux extérieurs du PNUD, de nombreuses délégations ont plaidé en faveur de cette intégration au cas par cas, en tenant compte des opinions des pays hôtes. Un intervenant a soulevé la question de la perte d'efficacité des centres d'information après leur intégration tandis qu'une autre délégation a suggéré que l'Equipe spéciale étudie cinq ou six centres donnés pour en discerner les qualités et les défauts. D'autres ont jugé que l'Equipe spéciale devait envisager la possibilité d'axer davantage le rôle des centres d'information sur les questions intéressant les divers pays et qu'ils devraient être intégrés quand cela paraissait judicieux et profitable.

En ce qui concerne l'utilisation des nouvelles technologies de l'information, de nombreuses délégations ont exprimé leur satisfaction quant aux efforts déployés par le Département de l'information pour diffuser électroniquement le message de l'Organisation afin d'accroître son rayon d'action et de réaliser des économies. De nombreuses délégations ont toutefois soulevé qu'il importait de continuer de diffuser les informations par la voie des médias traditionnels pour répondre aux besoins des pays technologiquement les moins avancés. Les Nations Unies a cet égard, devraient aider les pays en développement à bénéficier eux aussi des fruits de la révolution de l'information. Pour ce qui est des publications du Département, les délégations ont estimé que celles-ci pouvaient contribuer à mobiliser davantage les esprits en faveur du développement. En ce qui concerne la bibliothèque Dag Hammarskjöld, les participants se sont félicités de l'étude réalisées par les consultants et elles ont souhaité que l'Equipe spéciale se servent de cette évaluation pour renforcer encore plus les fonctions de la bibliothèque. Par ailleurs, un certain nombre de représentants ont apprécié les services fournis aux correspondants de presse. Ils ont dit que les résumés quotidiens et les communiqués de presse étaient particulièrement utiles aux petites délégations et qu'il fallait maintenir cette pratique. En outre, aux yeux de certains, l'Equipe spéciale devrait envisager d'améliorer l'accès de la presse à des sources fiables d'information au sein du Secrétariat. A cet égard, elles ont insisté sur la nécessité pour le Bureau du porte-parole d'exprimer avec force la position du Secrétaire général.

Pour ce qui est de la radio, plusieurs orateurs ont fait valoir son rôle central dans les pays en développement et ont insisté sur la nécessité de renforcer ce moyen d'information. Par ailleurs, pour ce qui est de l'examen

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des recommandations de l'Equipe spéciale, le Groupe des 77 et de la Chine a estimé que les décision intéressant les questions de fond devraient être prises au sein du Comité plutôt qu'au sein du Bureau "élargi" et qu'à cet égard il faudrait convoquer un groupe de travail informel qui ferait des recommandations. En fin de séance, les représentants de plusieurs groupes ont dit qu'ils avaient besoin de plus de précision sur cette proposition et de plus de temps. Le Président du Comité a décidé de poursuivre les consultations bilatérales avec les représentants régionaux et avec le Bureau. Ainsi, le Comité de l'information a repris sa dix-neuvième session le 3 septembre. Au cours de cette séance, le Président du Comité, après consultation avec les groupes régionaux, a décidé de suspendre sa session pour permettre aux Etats membres de prendre plus amplement connaissance de la documentation dont ils étaient saisis. Il a néanmoins assuré les membres du Comité qu'il présenterait les résultats de ses consultations avant que la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) n'entame l'examen du point 89. Entre temps, le Président a invité les représentants des groupes régionaux et d'autres groupes à participer à des consultations relatives à l'achèvement du point 6 et du point 7 de l'ordre du jour du Comité au cours desquels il a souligné qu'il importait que des décisions soient prises rapidement sur les questions dont le Comité était saisi étant donné que le Comité devait reprendre sa session avant l'examen du point 89 par la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission). Au cours de ses consultations, un consensus s'est dégagé sur le fait que le Comité menait ses travaux dans des circonstances particulières et que pour cette raison, il fallait peut-être rédiger une résolution de caractère technique qui figurerait dans le rapport que le Comité présenterait à la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation. Au cours d'une autre série de consultations, la Président a établi un projet de résolution qu'il a communiqué aux groupes régionaux et autres groupes. Le nouveau projet de résolution ainsi établi par le Président a été présenté au Comité dans le document A/AC.198/1997/L.3.

Lors de sa reprise de session le 14 novembre, le Comité de l'information a achevé son débat général l'examen du point 6 de son ordre du jour et le point 7 relatif à l'établissement et l'examen de son projet de rapport. Sur proposition de plusieurs délégués, le Comité a décidé de modifier les paragraphes 14 et 60 afin de refléter plus exactement dans le rapport la série de consultations tenues par le Président depuis sa réunion de septembre. Il a adopté par consensus deux projets de résolution relatifs respectivement à "l'information au service de l'humanité" et "politiques et activités de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine de l'information. Un certain nombre de délégations s'exprimant sur les méthodes de travail du Comité, ont estimé que le mécanisme de consultations entre le Président et les représentants des groupes régionaux et autres groupes, quoique utile, était insuffisant. Ces délégations ont proposé que le Comité adopte un processus établi de consultations informelles lors de ses futures session. Etant donné que la session s'était déroulée pendant une période de réforme, plusieurs délégations ont exprimé leur déception de ce que le Comité n'avait pas saisi l'occasion de contribuer à ce processus

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