SG/SM/6381

LE SECRETAIRE GENERAL DECLARE QUE LE PARTENARIAT ENTRE LES NATIONS UNIES ET LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES EST "UNE NECESSITE"

10 novembre 1997


Communiqué de Presse
SG/SM/6381
NGO/302


LE SECRETAIRE GENERAL DECLARE QUE LE PARTENARIAT ENTRE LES NATIONS UNIES ET LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES EST "UNE NECESSITE"

19971110 Genève, 3 novembre (Service de l'information des Nations Unies) — On trouvera ci-après le texte du message que le Secrétaire général Kofi Annan a adressé à la vingtième Assemblée générale de la Conférence des organisations non gouvernementales dotées du statut consultatif auprès du Conseil économique et social, qui s'est réunie ce jour. Ce message a été lu au nom du Secrétaire général par le Sous-Secrétaire général aux relations extérieures, Mme Gillian Sorensen :

Je suis heureux de l'occasion qui m'est donnée d'adresser un message aux organisations non gouvernementales réunies ici pour cette importante assemblée.

Votre adhésion aux buts et aux idéaux des Nations Unies ainsi que vos compétences aussi diverses qu'étendues sont des atouts considérables pour les peuples du monde et pour l'Organisation mondiale.

Dans quelque domaine que ce soit — droits de l'homme, aide humanitaire, développement durable, droit international, désarmement, déminage, éradication de la pauvreté — votre efficacité et votre influence sont incontestables.

Votre participation aux travaux des Nations Unies commence à se développer au moment même où les sujets de préoccupation n'ont jamais été aussi variés, brûlants et complexes dans le monde, obligeant la communauté internationale à renouveler sa façon de penser, à trouver de nouvelles ressources et à faire de nouveaux choix politiques. Il est donc indispensable de nous associer.

Les organisations non gouvernementales font tout leur possible pour se préparer à cette nouvelle ère de la mondialisation. Vous vous employez à développer la coordination entre vous, à créer de nouvelles coalitions autour de problèmes qui se font jour et à renforcer le travail de sensibilisation qui, ces dernières années, a joué un rôle si décisif dans les grandes conférences mondiales.

- 2 - SG/SM/6381 ECOSOC/5742 NGO/302 10 novembre 1997

Les Nations Unies, de leur côté, traversent actuellement une période de transformation sans précédent. Dans le souci d'instaurer davantage de cohésion, de souplesse et d'unité, nous avons entrepris de réformer nos structures et nos méthodes de gestion et de revoir nos priorités. Pratiquement tous les aspects de notre activité sont concernés.

Ceci nous a amenés — et c'est un point capital — à élargir notre vision de la sécurité. Aujourd'hui, la sécurité n'a plus seulement une connotation militaire, elle signifie bien plus que l'absence de conflit. Il s'agit, en fait, d'un phénomène qui recouvre le développement économique, la justice sociale, la protection de l'environnement, la démocratisation, le désarmement et le respect des droits de l'homme.

Ces buts, ces piliers de la paix, sont indissociables. Les avancées réalisées dans un domaine en entraînent dans d'autres. Mais aucun pays ne peut y arriver seul. Et nul ne saurait s'en passer sans avoir à en payer le prix. Travaillons donc ensemble, faisons cause commune pour atteindre ces buts communs.

Nous voici à l'orée d'un nouveau siècle, qui ouvre aussi un nouveau millénaire. De grandes occasions s'offrent à nous — il faut les saisir; de graves écueils nous attendent — il faut les éviter. Pour faire face à cette tâche, il faut, et j'y compte, étendre et renforcer les liens qui nous unissent. J'attends également avec le plus grand intérêt les propositions que vous adopterez à la présente conférence. C'est dans cet esprit que je forme des voeux pour son succès.

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