En cours au Siège de l'ONU

FAO/3678

VERS UNE CONVENTION SUR LE COMMERCE DES PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX

27 octobre 1997


Communiqué de Presse
FAO/3678


VERS UNE CONVENTION SUR LE COMMERCE DES PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX

19971027 Rome, 24 octobre 1997 -- Commencées lundi 20 octobre, les négociations intergouvernementales en vue d'une nouvelle Convention sur le commerce international des produits chimiques et des pesticides dangereux pour la santé humaine et l'environnement se sont achevées aujourd'hui au Siège de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une dernière réunion intergouvernementale doit se tenir à Bruxelles en janvier prochain.

La présidente de cette session de négociations, Mme Maria Celina de Azevedo Rodrigues, a déclaré que les travaux ont été couronnés de succès et ajouté que l'on s'acheminait à présent vers un instrument juridiquement contraignant pour réglementer le commerce des pesticides et produits chimiques dangereux pour la santé humaine et l'environnement. Il reste toutefois à trouver un compromis sur quelques points en suspens, a-t-elle précisé.

Le commerce international des produits chimiques et pesticides dangereux, comme les polychlorobiphényles (PCBs), la dieldrine, l'aldrine, le lindane et le parathion, est actuellement réglementé par la procédure d'information et de consentement préalables (ICP). Celle-ci renvoie au principe selon lequel l'expédition internationale d'un pesticide qui est interdit ou sévèrement réglementé ne peut se faire sans l'accord du pays importateur et cela, dans un souci de protection de la santé humaine. Jusqu'ici, 154 pays ont adhéré à la procédure d'ICP qui est administrée conjointement par la FAO et le PNUE.

Les pesticides et produits chimiques dangereux sont responsables des nombreux cas d'intoxication et même de décès par empoisonnement signalés parmi les petits agriculteurs dans un grand nombre de pays en développement. En effet, dans ces pays, les combinaisons, le matériel et les dispositifs de protection sont, soit hors de prix, soit inexistants, soit inutilisables du fait des conditions climatiques, indique-t-on à la FAO.

Les pays industriels ont indiqué qu'ils étaient disposés à accorder leur assistance technique aux pays en développement pour les aider à appliquer la future Convention.

Plus de 250 délégués représentant une centaine de pays ont participé aux négociations de Rome organisées conjointement par la FAO et le PNUE.

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