SG/SM/6297

À L'OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES POPULATIONS AUTOCHTONES (9 AOÛT), LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOULIGNE LES ACTIONS MENÉES PAR LES ORGANISMES DES NATIONS UNIES

8 août 1997


Communiqué de Presse
SG/SM/6297


À L'OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES POPULATIONS AUTOCHTONES (9 AOÛT), LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOULIGNE LES ACTIONS MENÉES PAR LES ORGANISMES DES NATIONS UNIES

19970808 On trouvera ci-après le texte de l'allocution prononcée par le Secrétaire général, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée internationale des populations autochtones (9 août) :

L'Assemblée générale a décidé que le 9 août serait la Journée internationale des populations autochtones. Aujourd'hui, nous saluons la diversité culturelle de ces peuples et redoublons d'efforts pour améliorer leur bien-être et garantir le respect de leurs droits fondamentaux.

En vue de défendre les intérêts des peuples autochtones, l'Organisation des Nations Unies a lancé la Décennie internationale des populations autochtones, qui couvre la période 1995-2004. La Décennie a pour but de renforcer la coopération internationale afin de résoudre les problèmes qui se posent aux communautés autochtones en matière de droits de l'homme et dans les domaines de l'environnement, du développement, de l'éducation et de la santé. Nous en sommes à la troisième année. Les organismes des Nations Unies s'emploient activement à instaurer des partenariats avec les populations et organisations autochtones dans le cadre d'activités qui visent à résoudre leurs difficultés et améliorer leurs conditions de vie.

De nombreuses communautés autochtones s'enlisent dans la pauvreté, sont victimes de discrimination et ont du mal à satisfaire leurs besoins essentiels, notamment en matière d'éducation, de logement et de santé. En outre, depuis de nombreuses années, elles doivent faire face à l'appauvrissement progressif de leurs terres et de leurs ressources.

L'ONU s'est engagée à rédiger le plus tôt possible une déclaration de droits, qui établira un cadre d'action en faveur des populations autochtones, aux niveaux national et international.

Dans le contexte de la réforme de l'ONU, qui vise à relever les défis du prochain millénaire, les populations autochtones joueront un rôle décisif. La proposition de la Conférence de Vienne sur les droits de l'homme tendant à créer dans le système des Nations Unies un forum permanent des populations autochtones, est examinée attentivement.

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Parallèlement à l'élaboration de normes pour la protection des droits des populations autochtones, l'ensemble des organismes des Nations Unies continueront à faire en sorte que les organisations autochtones participent pleinement aux programmes mis en oeuvre dans les domaines du développement et de l'environnement ainsi que dans le domaine économique et social.

Les populations autochtones doivent être associées à tous les projets les concernant, tant par principe que pour garantir le succès des projets en question. Elles sont connues pour leur respect de la nature. Elles ont été les premiers défenseurs du développement durable. Nous devons tirer parti de leurs connaissances, de leur expérience et de leur sagesse pour résoudre les problèmes du XXIe siècle. Comme l'a fait remarquer un autochtone : "Nous sommes les populations les plus opprimées au monde, mais nous représentons aussi l'espoir des générations futures".

C'est dans cet esprit que j'invite la communauté internationale à reconnaître les injustices du passé et à préparer l'avenir sous le signe de la tolérance.

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