LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE SE FÉLICITE DES BONS RÉSULTATS OBTENUS PAR LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE RENFORCEMENT DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES
Communiqué de Presse
GA/9288
LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE SE FÉLICITE DES BONS RÉSULTATS OBTENUS PAR LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE RENFORCEMENT DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES
19970805 On trouvera ci-après la déclaration faite le 31 juillet, devant l'Assemblée générale réunie en séance plénière, par le Président de l'Assemblée, M. Razali Ismail :Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à S. E. M. Prakash Shah, Ambassadeur de l'Inde, et à S. E. M. Hans Jacob Biorn Lian, Ambassadeur de la Norvège, et tous deux Co-Vice-Présidents du Groupe de travail sur le renforcement du système des Nations Unies, d'avoir mené à bien les travaux de celui-ci. Tous deux, avec votre concours et celui du Secrétariat, ont travaillé sans relâche pour que le Groupe de travail, créé en 1995, puisse s'acquitter de la tâche qui lui avait été confiée.
À compter du 1er août 1997, M. Prakash Shah cessera d'exercer ses fonctions au Ministère indien des affaires étrangères. La fin de son mandat est donc couronnée par l'adoption du rapport du Groupe de travail.
Parmi ceux qui ont contribué au succès des travaux du Groupe de travail, il convient de mentionner le Ministre ivoirien des affaires étrangères et Président de l'Assemblée générale à sa quarante-neuvième session, M. Amara Essy, dont le Groupe de travail porte affectueusement le nom; le Président de l'Assemblée à sa cinquantième session, M. Diego Freitas do Amaral; et l'ancien Vice-Président de l'Assemblée, l'Ambassadeur de la Nouvelle-Zélande, M. Colin Keating. Je dois aussi rappeler le rôle joué par l'Ambassadeur des États- Unis, M. David Birenbaum, et par l'Ambassadeur de l'Inde, M. Sreenivasan, qui ont l'un et l'autre joué un rôle dans la création du Groupe de travail en 1995.
Le Groupe de travail sur le renforcement du système des Nations Unies est le deuxième groupe de travail de l'Assemblée générale à mener à bien ses travaux, le premier ayant été le Groupe de travail sur un agenda pour le développement. Si ses résultats ne peuvent être qualifiés d'exceptionnels, il a néanmoins élaboré des mesures propres à améliorer le fonctionnement de l'Assemblée générale et de ses organes subsidiaires ainsi que ceux du Secrétariat. La durée du débat général a été officiellement ramenée de trois à deux semaines. Le Président et les Vice-Présidents de l'Assemblée et les Présidents des grandes commissions seront désormais élus rapidement pour que les travaux de fond des sessions de l'Assemblée puissent commencer sans retard.
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Le Groupe de travail a également pris d'importantes décisions concernant d'autres questions, à savoir le rapport du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation, l'établissement du budget et l'exécution des activités prescrites par l'Assemblée générale, la technologie, le contrôle et l'obligation redditionnelle au Secrétariat : les mécanismes externes et internes, l'élection du Secrétaire général et les questions relatives à la Direction de l'Organisation et l'indépendance du Secrétariat. Toutes ces décisions, qui prendront effet le 1er janvier 1998, devraient nous aider à faire en sorte que l'Organisation s'acquitte efficacement des tâches qui lui ont été confiées, comme c'est notre objectif.
Sans sous-estimer l'importance de ces décisions, nous devons aussi reconnaître que le Groupe de travail n'est pas parvenu à un consensus sur les questions très importantes que sont le recours à du personnel en détachement gracieux de courte durée, la création du poste de Vice-Secrétaire général, l'information, la durée du mandat du Secrétaire général, l'examen approfondi et la rationalisation des organes subsidiaires et la participation des organisations non gouvernementales. Après avoir tenu 10 séances officielles, le sous-groupe chargé des organisations non gouvernementales n'a pas réussi à se mettre d'accord sur la question du mandat de ces organisations.
Bon nombre de ces questions ont été abordées par le Secrétaire général dans son rapport du 16 juillet et je n'ai aucun doute que les États Membres sont disposés à les examiner sérieusement, ainsi que d'autres questions, alors qu'ils commencent tous ensemble à étudier les moyens de faire en sorte que l'Organisation continue à répondre aux besoins des peuples du monde.
Enfin, aucune délégation n'a émis de réserve au sujet de la teneur du rapport ni du projet de résolution qu'il contenait. C'est là quelque chose de remarquable, surtout si l'on considère le scepticisme général qui a accueilli la création du Groupe il y a moins de deux ans. Bien qu'aucune délégation n'ait obtenu tout ce qu'elle souhaitait au cours des négociations de compromis, les États Membres devaient être satisfaits du consensus auquel ils sont parvenus au sujet de questions très diverses revêtant une grande importance pour le fonctionnement de l'Assemblée générale et de l'Organisation. Parvenir à ce consensus a été long et difficile et plusieurs grandes questions devront être approfondies par d'autres groupes de travail mais on peut considérer que le processus multilatéral a fonctionné. Tout au long d'un processus ouvert et transparent, les membres de l'Assemblée générale se sont montrés disposés à revoir leurs méthodes de travail et leurs relations avec le Secrétariat et les autres principaux organes. Le Groupe de travail n'a pas abouti à des conclusions inédites ou radicales mais il a mis au point un ensemble de mesures vigoureuses et raisonnables, qui devraient nous permettre de progresser lentement mais sûrement dans les années à venir.
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Enfin, je voudrais souligner que dans sa résolution 48/264, intitulée "Revitalisation des travaux de l'Assemblée générale", l'Assemblée a pris la décision ci-après :
"14. Décide d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante-deuxième session la question intitulée 'Revitalisation des travaux de l'Assemblée générale'."
Le Secrétariat a tenu compte de cette décision en faisant de la question de la revitalisation des travaux de l'Assemblée générale le point 21 de l'ordre du jour provisoire de la cinquante-deuxième session ordinaire de l'Assemblée générale, comme on peut le voir en page 5 (version anglaise) du document A/52/150 en date du 18 juillet 1997, intitulé "Ordre du jour provisoire de la cinquante-deuxième session ordinaire de l'Assemblée générale". Il est évident que les délégations devront décider des mesures à prendre concernant ce point lorsqu'elles examineront les propositions destinées à donner suite à la deuxième partie des propositions du Secrétaire général.
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