LE SECRETAIRE GENERAL SE FELICITE DE L'ACTION DU SENAT AMERICAIN QUANT AU REGLEMENT DES CONTRIBUTIONS AUX NATIONS UNIES
Communiqué de Presse
SG/SM/6262
LE SECRETAIRE GENERAL SE FELICITE DE L'ACTION DU SENAT AMERICAIN QUANT AU REGLEMENT DES CONTRIBUTIONS AUX NATIONS UNIES
19970618 La déclaration suivante a été publiée aujourd'hui par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan:Le Secrétaire général a été informé de la décision du Sénat qui a approuvé un projet de loi autorisant le règlement des contributions des Etats-Unis aux Nations Unies.
Lors de la visite qu'a faite le Secrétaire général au Président Clinton en janvier, celui-ci avait réitéré l'importance des Nations Unies dans la politique étrangère des Etats-Unis. A cette occasion, le Secrétaire général a indiqué que si les Etats-Unis avaient l'intention de jouer un rôle constructif de premier plan aux Nations Unies, ils auraient à régler leurs arriérés. Le Secrétaire général a remercié le Président Clinton et son administration pour leurs efforts énergiques et continus en vue d'honorer cette promesse.
Le Secrétaire général est d'avis que la décision du Sénat ne nous accorde pas ce que nous méritons. Le projet de loi est assorti de conditions difficiles; mais compte tenu de là où nous sommes partis, nous devons reconnaître que des progrès ont été faits. Le Secrétaire général a pris note avec satisfaction que le Sénat a, pour la première fois depuis plusieurs années, tenu un débat général et sérieux sur les Nations Unies et le rôle que doivent y jouer les Etats-Unis. Il s'est félicité du soutien unanime aux Nations Unies qui a été manifesté au cours du débat et a souhaité que ce soutien dure.
L'administration américaine est consciente qu'elle aura à engager le reste des membres du Sénat à examiner la question des conditions posées quant au versement des arriérés. Le Secrétaire général constate que ce processus a déjà commencé. Le Secrétaire général espère que le jour viendra où nous en finirons avec cette question afin que nous puissions nous concentrer sur ce que les Nations Unies doivent faire.
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