FIN D'UNE TABLE RONDE UNIVERSITE DE COLOMBIA/SERVICE DE L'INFORMATION SUR L'IMPACT DE LA MONDIALISATION DE L'INFORMATION SUR LA PAIX, LE DEVELOPPEMENT ET LA DEMOCRATIE
Communiqué de Presse
PI/1001
FIN D'UNE TABLE RONDE UNIVERSITE DE COLOMBIA/SERVICE DE L'INFORMATION SUR L'IMPACT DE LA MONDIALISATION DE L'INFORMATION SUR LA PAIX, LE DEVELOPPEMENT ET LA DEMOCRATIE
19970424 Elle en appelle à l'accès le plus large possible aux nouveaux médias et aux autres technologies des communications, y compris Internet"La communauté internationale devrait travailler au moyen d'assurer le plus large accès possible aux nouveaux médias et aux autres technologies des communications, y compris la connexité Internet et le satellite". C'est l'une des recommandations adoptées par une table ronde internationale qui s'est tenue au Centre de conférence Arden de l'Université de Colombia, à Harriman, dans l'Etat de New York, "afin d'évaluer l'impact de la mondialisation croissante de l'information sur la promotion de la paix, du développement, de la démocratie et du respect des libertés fondamentales au 21ème siècle."
La table ronde, organisée conjointement par le Département de l'information des Nations Unies et par la School of international and public affairs de l'Université de Colombia, a commencé ses travaux le 21 avril et s'est achevée aujourd'hui. Elle a été suivie par 40 utilisateurs de haut niveau des médias, des représentants de l'industrie des chercheurs et des représentants des Nations Unies et de ses institutions spécialisées.
La table ronde a reconnu la nécessité d'accroître l'assistance technique, financière et en matière de formation afin de promouvoir des médias indépendants et pluralistes utilisant tant les formes existantes que les nouvelles formes d'édition et de communication. La société civile, le monde des affaires, les gouvernements et les organisations internationales devraient constituer un partenariat pour développer les télécommunications, et élaborer du matériel de traitement de l'information et des logiciels correspondant aux besoins spécifiques des pays en développement. Telles sont d'autres recommandations formulées à l'issue de la table ronde.
Les participants à la Table ronde de Harriman ont également recommandé que la communauté internationale rejette "toute tentative visant à imposer des contrôles ou des restrictions à la liberté d'expression dans les médias existants ou nouveaux". Les droits reconnus dans l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme doivent être pleinement respectés, et les recommandations qui ont été faites au cours des séminaires
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sur les médias indépendants et pluralistes qui se sont déroulés sous les auspices des Nations Unies et de l'UNESCO à Windhoek, Almaty, Santiago et Sana'a doivent être mises en oeuvre "sans plus attendre".
La table ronde a aussi recommandé que :
* les cadres réglementaires internationaux traitent de questions techniques telles que l'attribution des fréquences, l'accès, le cryptage et la sécurité pour les technologies des communications et ne soient pas utilisés pour dicter le contenu de programmes ou limiter le pluralisme.
* les organisations représentant la société civile contribuent à évaluer, défendre et développer des moyens efficaces d'utiliser de nouvelles technologies qui répondent aux besoins sociaux. L'apprentissage et la formation en matière de technologies novatrices doivent constituer une partie importante de ces efforts.
* le développement des communications et des nouveaux médias dans les pays en développement doivent aller de pair avec un plus grand accès aux infrastructures, y compris à une alimentation en énergie fiable. Des efforts pour développer la connexité doivent être partie intégrante de l'action visant à promouvoir le développement humain durable.
* des journalistes et ceux qui travaillent dans les médias au sens large devraient participer aux efforts faits afin d'utiliser les médias existants et nouveaux pour contribuer à mettre fin aux stéréotypes et réduire les possibilités de conflit. On devrait favoriser des programmes de grande qualité visant à préserver l'identité culturelle et pouvant attirer des publics locaux.
Les participants ont suggéré que des journalistes, des médias et autres organisations représentant la société civile, que le monde des affaires et les hommes politiques soient consultés sur la meilleure manière d'organiser des événements à l'avenir afin de poursuivre les discussions intersectorielles sur les moyens de communication nouveaux et existants qui ont été entamées à la table ronde de Harriman. De tels événements doivent être entrepris en conjuguant les efforts des organisations représentant la société civile, le secteur privé et les organisations internationales, et d'éminentes personnalités.
La table ronde a été ouverte lundi dernier par un message du Secrétaire général M. Kofi Annan, qui a été lu par le Sous-Secrétaire général à l'information, M. Samir Sanbar, et dans lequel le Secrétaire général notait que les Nations Unies devaient oeuvrer sans relâche à "s'assurer que le libre flux de l'information serve véritablement à permettre aux gens de jouir d'une plus grande liberté et d'une plus grande prospérité". M. Annan a ajouté dans
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sa Déclaration que "de nouvelles technologies donnent du pouvoir aux groupes d'action civique et communautaire dans le monde et fournissent de nouveaux supports par lesquels les Nations Unies peuvent rallier de nombreuses personnes à leurs efforts pour construire un monde meilleur".
Pour les informations de base sur la table ronde, les noms des participants et la liste des différents groupes; voir le communiqué de presse PI/998 du 18 avril.
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