LE SECRETAIRE GENERAL EXHORTE LES ETATS A RATIFIER LA CONVENTION SUR LES ARMES CHIMIQUES POUR QUE LES NEGOCIATIONS ARDUES QU'ELLE A EXIGEES N'AIENT PAS ETE VAINES
Communiqué de Presse
SG/SM/6216/Rev.1*
LE SECRETAIRE GENERAL EXHORTE LES ETATS A RATIFIER LA CONVENTION SUR LES ARMES CHIMIQUES POUR QUE LES NEGOCIATIONS ARDUES QU'ELLE A EXIGEES N'AIENT PAS ETE VAINES
19970421 On trouvera ci-après le texte de la déclaration du Secrétaire général, M. Kofi Annan, sur la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage et de l'utilisation des armes chimiques et sur leur destruction, qui a été publiée aujourd'hui à Genève:Dans tout juste une semaine, le 29 avril 1997, la Convention sur les armes chimiques entrera en vigueur. Négocié pendant presque trente ans par la communauté internationale, cet accord historique a attendu cinq autres années pour obtenir le nombre de ratifications que demandait son entrée en vigueur. Il fera bientôt partie de l'ensemble des instruments internationaux élaborés dans le but de prévenir la prolifération d'armes de destruction massive. La Convention compte aujourd'hui 74 États parties et 163 États signataires.
La Convention sur les armes chimiques fera trois importantes contributions à la paix et à la sécurité internationales. Premièrement, elle établira une norme internationale interdisant la mise au point, la production et l'acquisition d'armes chimiques. Deuxièmement, elle mènera à la destruction des stocks d'armes chimiques, éliminant ainsi les risques de guerre chimique. Troisièmement, elle mettra en oeuvre des mesures de vérification très rigoureuses.
L'énorme potentiel de la Convention à contribuer à la paix et à la sécurité internationales dépendra du degré d'universalité qu'elle aura atteint. Chaque fois que j'en ai eu l'occasion, j'ai engagé les États Membres à ratifier la Convention pour que les négociations ardues qu'elle a exigées pendant des décennies n'aient pas été vaines. Au cours des dernières semaines, j'ai écrit personnellement aux chefs des États qui jouent un rôle clé dans ce domaine pour les engager à compléter rapidement leur processus de ratification en vue de compter parmi les premiers États parties à la Convention. Cette Convention est trop importante pour la sécurité de chaque État et pour la stabilité internationale pour qu'elle soit affaiblie par l'absence de certains États. De surcroît, les États qui n'auront pas ratifié la Convention porteront atteinte à leur propre crédibilité dans le cadre des autres négociations sur le contrôle des armes et le désarmement. Je suis encouragé par le ferme appui à la Convention exprimé par les Présidents d'États dont le rôle est déterminant à cet égard.
( suivre)
Je lance un appel urgent à tous les États afin qu'ils prennent, pendant cette dernière semaine, les mesures qui s'imposent pour permettre à la Convention de remplir ses promesses et créer un climat à même de favoriser de nouveaux progrès dans le domaine du contrôle des armes et du désarmement.
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* Ce texte révisé corrige le nombre d'Etats signataires (163 et non 162).
( suivre)