DANS UN MESSAGE A LA REUNION MINISTERIELLE, LE SECRETAIRE GENERAL SOULIGNE LA COOPERATION ENTRE L'OMC ET LA CNUCED EN VUE DU DEVELOPPEMENT

11 décembre 1996

Communiqué de Presse
SG/SM/6122

DANS UN MESSAGE A LA REUNION MINISTERIELLE, LE SECRETAIRE GENERAL SOULIGNE LA COOPERATION ENTRE L'OMC ET LA CNUCED EN VUE DU DEVELOPPEMENT

19961211 Le texte suivant est le message du Secrétaire général, M. Boutros Boutros-Ghali, à la première conférence ministérielle de l'Organisation du commerce mondial et lu en son nom par le Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (UNCTAD) à Singapour :

C'est avec un vif plaisir que je salue les participants à la première Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce.

Bien qu'elle n'ait que deux ans d'existence, l'Organisation mondiale du commerce s'est d'ores et déjà imposée comme un acteur de premier plan sur la scène mondiale.

La coopération qui s'est instaurée ces deux dernières années entre les organismes du système des Nations Unies et l'Organisation mondiale du commerce montre bien qu'il y a de part et d'autre une perception commune des problèmes que pose le développement à l'échelle planétaire, et une volonté réelle de rechercher ensemble des solutions. Le but que s'est fixé l'Organisation mondiale du commerce — promouvoir la croissance économique et le développement durable grâce aux échanges — est, à vrai dire, un élément fondamental du nouveau cadre qu'il nous incombe conjointement de mettre en place pour favoriser la coopération internationale et le développement.

L'Organisation mondiale du commerce peut maximiser la contribution qu'elle apporte à cette entreprise en poursuivant en priorité trois objectifs interdépendants.

Premièrement, il faut renforcer la participation des pays en développement, en particulier des pays les moins avancés, afin qu'ils puissent tirer pleinement parti des nouveaux débouchés commerciaux.

Deuxièmement, l'Organisation mondiale du commerce doit viser à l'universalité : il faudra, dans les prochaines années, faire en sorte que les pays nouvellement admis soient pleinement intégrés au système commercial multilatéral.

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Troisièmement, il faut que l'Organisation mondiale du commerce intensifie encore sa coopération avec les organismes du système des Nations Unies de façon à pouvoir répondre efficacement aux nouveaux besoins qu'engendre l'évolution de la conjoncture internationale. Dans cette optique, l'élargissement et la diversification de la coopération qui s'est déjà instaurée entre l'OMC et la CNUCED, organisation axée sur le développement, revêtent une importance toute particulière.

L'élimination de la pauvreté, le développement durable et la création d'un climat international propice à la croissance et au progrès social : tels sont les buts fondamentaux qui doivent guider notre action commune. Dans le cadre de ces priorités — qui ont été assignées aux organisations internationales par l'Assemblée générale et les récentes conférences mondiales réunies à l'initiative de l'ONU — il nous appartiendra à tous d'oeuvrer de concert dans les années à venir pour aider les pays en développement à mettre pleinement à profit les nouvelles possibilités qu'offre la mondialisation sur le plan des échanges, des investissements et des flux de technologie.

Je suis convaincu que les débats de cette conférence, qui fera date, contribueront à favoriser le libre-échange et la croissance économique tout en rendant la communauté internationale mieux à même de relever efficacement les nouveaux défis mondiaux auxquels les peuples de la planète sont aujourd'hui confrontés.

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