DES CONTRIBUTIONS DE PLUS DE 440 MILLIONS DE DOLLARS ONT ETE ANNONCEES POUR DES FONDS ET PROGRAMMES DES NATIONS UNIES EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT
Communiqué de Presse
CT/49
DES CONTRIBUTIONS DE PLUS DE 440 MILLIONS DE DOLLARS ONT ETE ANNONCEES POUR DES FONDS ET PROGRAMMES DES NATIONS UNIES EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT
19961105 MATIN CT/49 Plus de 440 millions de dollars ont été versés aux activités de développement entreprises par le système des Nations Unies à l'occasion de la Conférence de 1996 des Nations Unies pour les annonces de contributions qui s'est tenue durant deux jours à New York. Parmi les 73 Etats et observateurs qui ont participé à la Conférence, 52 ont annoncé des contributions tandis que huit autres ont fait des contributions sous réserve de l'approbation de leur parlement.Un total de 282 millions de dollars a été annoncé pour le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en tenant compte des estimations des contributions à venir. Quelque 62,9 millions de dollars ont été annoncés pour le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) recevant 90 millions de dollars. Environ 5,02 millions de dollars ont été annoncés pour d'autres fonds et programmes des Nations Unies.
L'administrateur associé du PNUD, M. Rafeeuddin Ahmed, a indiqué que, prises ensemble, les contributions annoncées pour les divers fonds et programmes du PNUD s'élèveraient, l'année prochaine, à 55 millions de dollars. Le Fonds qui a reçu le plus de contributions est le Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU), avec 35 millions de dollars. Ce fonds offre des bourses pour des programmes de réduction de la pauvreté dans les pays les moins avancés, plus particulièrement dans les régions rurales très pauvres.
Le Directeur du Bureau du financement des programmes de l'UNICEF, M. Anthony Kennedy, a, pour sa part, indiqué que le Fonds et ses corollaires se servaient de plus en plus de la Convention sur les droits de l'enfant comme cadre de référence pour les activités menées par pays. L'UNICEF a élaboré une approche juridique des droits de l'enfant, vus sous l'angle de l'exploitation sexuelle des enfants, leur participation aux conflits armés ainsi que dans les travaux dangereux ou dans lesquels ils sous soumis à exploitation. L'UNICEF, a-t-il dit, espère vivement travailler de concert avec les gouvernements, d'autres institutions des Nations Unies, les organisations non gouvernementales et d'autres partenaires pour mettre en oeuvre cette approche novatrice.
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Le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Mme Nafis Sadik, a remercié les divers gouvernements qui ont accru sensiblement le montant des contributions au Fonds, et notamment le Danemark, qui a augmenté ses contributions de plus de 40 % par rapport à l'année dernière. Avec 47 millions de dollars offerts, le Danemark devient le deuxième plus gros contributeur aux activités du FNUAP, le Japon restant le premier contributeur.
L'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW) est sérieusement paralysé par son faible budget, a déclaré le Directeur de l'Institut, Mme Marta Duenas Loza. Elle a indiqué que des changements ont dû être opérés à la fois dans les évaluations et la programmation afin de moderniser et de rationaliser l'Institut. Ces changements ne pourront porter leurs fruits qu'avec l'appui financier et institutionnel des Etats Membres, a-t-elle dit.
Des annonces de contribution ont été faites ce matin par les représentants des pays suivants : Colombie, Bangladesh, Emirats arabes Unis, Liban, République Tchèque, de la Roumanie, de la République populaire démocratique lao, Ghana, Fédération de Russie, Panama, Namibie, Yémen, Soudan, Egypte, Slovénie, Malawi, Sri Lanka, Oman, Grèce, Libye, Vanuatu et Lesotho. Le représentant de la Malaisie a fait des contributions provisoires, sous réserve de l'approbation du Parlement malaisien. Le représentant de la Tunisie a complété les contributions offertes par son pays la veille.
Les représentants de l'Ouganda, de la Suède, du Guyana, du Pakistan, d'Andorre et du Mali ont indiqué qu'ils contribueront aux activités de développement des Nations Unies à une date ultérieure. Le représentant de la Lettonie a également pris la parole.
Vingt-neuf Etats ont fait des annonces de contributions hier, six autres étant toujours provisoires. Le Saint-Siège et la Suisse ont également contribué au Fonds, celles de la Suisse dépendant de l'approbation parlementaire.
La Conférence a également adopté ce matin le rapport de sa session de deux jours. Elle était présidée par M. Jean-Louis Wolzfeld (Luxembourg). M. Armando Martini Herrera (Guatemala) était Vice-président.
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Déclaration finale du représentant du PNUD
M. RAFEEUDDIN AHMED, Administrateur adjoint du PNUD, a mis en garde contre une nouvelle baisse de l'aide publique au développement et a félicité le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas dont l'aide dépasse l'objectif de 0,7 % fixé au cours des dernières décennies. Il a également félicité les pays du G7 pour l'exemple qu'ils viennent de donner car les défis aux pays en développement ne peuvent être relevés sans une coopération internationale au développement et sans des ressources nouvelles et additionnelles, un fait reconnu par pratiquement tous les gouvernements lors des conférences des Nations Unies telles que le Sommet de la Terre en 1992 et le Sommet Social de 1995. Il a fait remarquer que la préoccupation de la communauté internationale au cours de la décennie est l'équité entre les nations, entre hommes et femmes et face aux générations futures. Le représentant du PNUD a mis en garde contre le fait que le fossé entre "ceux qui ont et ceux qui n'ont pas" entraîneront violence et instabilité. M. Ahmed a signalé qu'alors que la liste des pays en crise s'allonge, personne n'attribuerait tous les problèmes qui assaillent le monde au sous-développement, mais ce dernier est une cause importante de la maladie et le développement, notamment le développement humain, devrait toujours faire partie des remèdes. L'aide au développement est donc cruciale et ses objectifs ne peuvent être réalisés si l'aide publique au développement n'augmente pas, ou pis encore, si elle tend à la baisse. En ce qui concerne l'élimination de la pauvreté, il a constaté que 100 pays aujourd'hui se trouvent plus mal lotis qu'il y a une quinzaine d'années. Les aides vont généralement à peu de pays et 5 % seulement des investissements vont à l'Afrique. Il n'y a pas de corrélation entre les besoins et les ressources avancées, a-t-il noté. L'aide publique au développement est un élément essentiel du financement collectif, cela est vital pour les pays qui manquent de capital et nécessaire au renforcement des programmes de développement et pour constituer dans les pays en développement les capacités qui leurs permettraient de saisir les opportunités et de se relever des crises. L'aide publique au développement est alarmante, a-t-il commenté.
Au PNUD, au cours des dernières années, des bases ont été établies pour un meilleur dialogue avec les différents partenaires et pour répondre aux besoins concrets des pays en développement. Le PNUD ne peut espérer réussir sans une coopération étroite des partenaires des Nations Unies tels que l'UNICEF, le FNUAP et le PAM et d'autres qui réalisent un travail remarquable et qui sont inclus dans cette conférence d'annonces des contributions. Collectivement, les Nations Unies ont un bilan dans le domaine du développement qui est sans égal. Selon les estimations, les ressources financières du PNUD seraient de 2,1 milliards de dollars au titre des ressources générales et autres. Il a déclaré qu'avec les annonces de contributions de ces deux derniers jours, les ressources du PNUD pourraient dépasser de 850 millions de dollars les ressources de 1996. Il a manifesté sa satisfaction pour la compensation en 1997 de la moitié de la contribution des Etats-Unis due pour 1996, mais s'est déclaré préoccupé par le fait que cette augmentation et d'autres attendues soient partiellement occultées par d'autres réductions ailleurs.
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Il a annoncé que cela pourrait contrebalancer le reliquat des Etats-Unis, mais cela ne sera pas suffisant. M. Ahmed a invité les donateurs traditionnels à maintenir leur appui. C'est ainsi que nous pouvons être l'intermédiaire entre le Nord et le Sud et adopter des approches novatrices en faveur des pays les plus pauvres et à faible revenus.
Le Conseil d'administration du PNUD a reconnu qu'il faut 3 milliards de dollars comme objectif triennal. Il a ajouté que cela ne serait pas possible si les ressources ne sont pas augmentées. L'Administrateur adjoint a recommandé de rechercher une base plus large et plus équitable de financement, ainsi qu'un moyen plus stable et plus sûr. Il a remercié des pays tels que la Bulgarie, la République populaire et démocratique de Corée, l'Ethiopie, l'Inde, le Liban, le Lesotho, le Liechtenstein, le Luxembourg, le Portugal, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan, la Roumanie, la République de Corée, Singapour, les Etats-Unis et le Viet Nam qui ont augmenté leurs contributions. Il a mentionné les Etats-Unis ainsi que les pays principaux donateurs qui ont annoncé leur intention de maintenir leurs contributions au PNUD comme la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse. Il a également chaleureusement salué les pays-programmes conduits par l'Inde, qui ont de nouveau dépassé un million de dollars en contributions. Ces pays sont: Chine, Cuba, Indonésie, Mexique, Sri Lanka et Arabie Saoudite ainsi que d'autres qui ont soit repris leurs contributions soit participé pour la première fois, à savoir: République de Centrafrique, Gambie, Grèce et Islande.
Il a souligné que des pays participent aux dépenses de fonctionnement des bureaux du PNUD dans les régions méritent d'être mentionnés tels que la Jamahyriya , les Emirats Arabes Unies et le Vanuatu. En outre, environ 80 pays-programmes ont contribué au financement d'une partie des dépenses des bureaux extérieurs du PNUD comme certains pays les moins avancés, qui, malgré leurs problèmes financiers ont voulu soutenir le financement du PNUD. Les fonds et programmes, qui sont importants, vont recevoir environ 55 millions de dollars l'année prochaine, ce qui reste bien en deçá des besoins. En tête de liste vient le Fonds pour le développement et le capital, qui va recevoir 25 millions de dollars. Ce fonds organise des programmes de lutte contre la pauvreté dans les pays les moins avancés, en particulier en faveur des zones rurales, a-t-il rappelé. Pour sa part, l'UNIFEM recevra 12 millions de dollars en 1997, tandis que le Fonds bénévole spécial pour les volontaires des Nations Unies recevra 5 millions de dollars au titre des recettes générales. Ce fonds permet de mobiliser tous les volontaires au niveau local et international pour les situations de crise et d'urgence. Pour sa part, le Fonds autorenouvelable des Nations Unies pour l'exploration des ressources naturelles aura 2 millions de dollars pour 1997 et le Fonds du Programme des Nations Unies pour l'environnement, compte spécial pour financer le Plan d'action pour lutter contre la désertification devrait recevoir des contributions qui lui permettront de s'acquitter de son mandat dans le cadre des objectifs de la Convention internationale de lutte contre la sécheresse et ou la désertification, a indiqué M. Ahmed. En conclusion, M. Ahmed a noté que tous les efforts n'ont qu'un seul et unique objectif: l'élimination de la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie des populations de la planète.
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Déclaration du représentant de l'UNICEF
M. ANTHONY KENNEDY, Directeur du Bureau de financement du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), a indiqué que les annonces de contributions effectuées au cours de la Conférence représentaient environ 17% des 362 millions qui est le montant estimé par l'UNICEF des contributions des gouvernements aux ressources du Fonds en 1997. Il a observé que les revenus de l'UNICEF pour 1996 se situeraient légèrement en-dessous de leur niveau des deux dernières années qui était d'un milliard de dollars. Il a souligné toutefois qu'il semblait que la tendance à la baisse soit en train de s'inverser. Il a insisté sur l'importance des opérations de levée de fonds pour les programmes et les fonds opérationnels et a fait observer que, même si le climat dans ce secteur reste sérieux, certains développements récents étaient encourageants. La déclaration du représentant des Pays-Bas au cours de cette Conférence indiquant que son gouvernement est décidé à affecter 20% de son aide publique au développement aux services sociaux de base en conformité avec l'initiative 20/20 est le signe d'un renforcement du soutien en faveur d'activités telles que la réduction de la pauvreté et le développement social, a-t-il déclaré.
M. Kennedy a souligné que l'UNICEF lève des ressources en provenance d'un éventail élargi de partenaires, donateurs officiels organisations non gouvernementales et grand public. Il s'est engagé à ce que le Fonds continue à utiliser les ressources des donateurs aussi efficacement que possible pour justifier la confiance qui lui est ainsi manifesté.
Déclaration de la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population
Mme NAFIS SADIK, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population, a remercié tous les pays qui ont appuyé les activités de mise en oeuvre des décisions de la Conférence internationale sur le population et le développement tenue au Caire en 1994 et a confirmé que l'esprit de partenariat qui a caractérisé cette rencontre existe encore dans les pays en développement. Le concept de santé génésique est désormais universellement accepté et le FNUAP soutient les pays à traduire cet engagement dans les programmes concrets d'action. Sadik a souligné que le FNUAP collabore étroitement avec les agences humanitaires et d'aide d'urgence. Elle a ajouté que le FNUAP cherche à tirer profit de chaque dollar investi et que les ressources peuvent réellement faire la différence. En 1996, les contributions ont continué de s'accroître à hauteur de 2,7 % ou à plus de 300 millions de dollars. Elle a commenté que cette augmentation aurait pu être plus élevée, à hauteur de 8 %, si ce n'était la réduction notable des contribution de l'un des principaux donateurs associé à la solidité continue du dollar américain face à la plupart des monnaies européennes. Ces augmentations ont été rendues possibles grâce au soutien généreux de plus de 90 donateurs. Elle a remercié en particulier le Danemark, qui a augmenté sa contribution d'une manière significative (plus de 40 %, un total d'environ 47 millions de dollars) et devient ainsi le second principal donateur du FNUAP. Le Directeur exécutif du FNUAP a également souligné l'appui des Pays-Bas dont la contribution en 1996 a augmenté de 25 %, ainsi que le Japon, principal donateur.
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Elle a également salué plusieurs donateurs, qui en dépit de leurs contraintes budgétaires, poursuivent leur soutien au FNUAP. Ces pays sont l'Australie, la Finlande, la France, l'Italie, le Luxembourg, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et le Royaume Uni. Elle a émis le voeu que les Etats Unis, qui ont réduit leur aide totale à la population de 200 millions de dollars et au FNUAP de 13 millions de dollars (38%), serait bientôt en mesure de redevenir le chef de file comme ils l'ont été lors de la Conférence du Caire.
Mme Sadik a évoqué les nouveaux donateurs cette année tels que l'Argentine, le Congo, la Slovénie et l'Afrique du Sud, de même que les donateurs qui ont rejoint la Conférence d'annonces des contributions cette année comme la Barbade, Djibouti (absent depuis 12 ans), la République fédérale de Micronésie, Haïti (absent depuis 8 ans), Jamaïque, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Cameroun, Sao-Tomé et Principe, Soudan, Zambie. Elle a indiqué que cette année 110 pays ont fait des annonces pour un total d'environ 90 millions de dollars. Les estimations fondées sur les contributions attendues des principaux donateurs qui ne peuvent faire d'annonces officielles, les ressources du FNUAP pour 1997 pourraient osciller entre 320 et 350 millions de dollars.
La Directrice exécutive du FNUAP a remercié les gouvernements qui, malgré leurs difficultés économiques actuelles, ont annoncé une augmentation des contributions, notamment la Belgique (46%), la Bulgarie (36%), l'Egypte (16,8%), le Malawi (148%), la République de Corée (5%), le Lesotho (10%), le Luxembourg (25%), le Maroc (33%), les Pays-Bas (3%), le Portugal (60%), la Roumanie (25%), la Slovénie (64%), le Sri Lanka (50%), la Thaïlande (14%), le Yémen (35%). D'autres pays comme Chypre, Mauritanie, Pérou, Seychelles et Vanuatu ont également été cité par Mme Sadik en tant que donateurs qui ont contribué pour la première fois à cette Conférence des annonces de contributions, ce qui prouve l'attachement de tous les pays à la mise en oeuvre des opérations de développement en rapport avec la population.
Déclaration de la Directrice de l'INSTRAW
Mme MARTHA DUENAS-LOZA, Directrice de l'Institut international de formation et de recherche pour la promotion de la femme (INSTRAW), a fait observer que depuis qu'elle a pris la direction de l'Institut il y a deux ans, les conditions financières avaient été extrêmement pénibles. Elle a indiqué qu'elle avait engagé un processus systématique de modernisation de l'INSTRAW. N'importe quel processus de modernisation et de rationalisation du travail ne peut réussir sans le soutien financier des Etats membres, a-t-elle fait remarquer. Mme Dueñas a lancé un appel pour que soient donnés à l'Institut les moyens de répondre aux besoins des Etats membres et aux objectifs définis par la Conférence de Pékin.
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Déclaration de clôture du Président de la Conférence
M. JEAN-LOUIS WOLZFELF, Président de la Conférence, a indiqué que durant les deux jours de la Conférence, les délégations qui sont intervenues ont indiqué qu'elles entendaient maintenir, et, dans de nombreux cas, renforcer leur engagement financier en faveur de la coopération multilatérale au développement et des activités des organes et agences du système des Nations Unies dans ce domaine. Il a ajouté que les délégations ont également fait savoir qu'elles entendaient continuer de participer de façon constructive au processus de réforme en cours du secteur économique et social des Nations Unies, afin d'amener l'ONU à répondre de façon plus efficace et plus rationnelle aux besoins de la coopération multilatérale pour le développement durable en faveur de tous les pays, et plus particulièrement des pays les plus démunis. Le Président de la Conférence a constaté, néanmoins, que le total des contributions annoncées est encore bien insuffisant pour couvrir les besoins existants. Il a expliqué que cela est dû à des raisons largement liées au calendrier des procédures budgétaires dans les différents pays puisque de nombreuses délégations n'ont pas été en mesure de fournir à ce stade des indications concrètes quant aux montants de leurs contributions. En revanche, des intervenants ont reconnu que l'assistance multilatérale au développement durable avait besoin d'un système financier solide, qui garantisse que dans l'esprit de la résolution 50/227, ces activités soient dotées de fonds de façon prévisible, assurée et continue, de sorte à améliorer la planification des programmes et l'utilisation rationnelle des ressources. Il a exprimé l'espoir que les gouvernements qui ne l'ont pas encore fait saisiront cette occasion pour mobiliser les ressources nécessaires afin de répondre de la façon la plus efficace possible aux besoins des pays en développement, et pour poser ainsi la fondation d'un développement durable qui bénéficiera en fin de compte à l'ensemble de l'économie mondiale.
Contributions annoncées
Colombie
Programme des Nations Unies Pour le développement (PNUD) 450 000 dollars U.S. Fonds bénévole spécial pour les Volontaires des Nations Unies (UNV) 500 " Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF/FISE) 450 000 " Fonds des Nations Unies pour les activités en matières de population (FNUAP) 40 000 " Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour l'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW) 550 " Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains 12 000 " Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies concernant le vieillissement 500 " Fonds du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) 35 000 "
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Bangladesh
PNUD 300 000 dollars U.S. Bureau local du PNUD 1 100 000 takas Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la Décennie des transports et des communications en Afrique 5 000 dollars U.S. UNV 1 250 " Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) 1 000 " Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement 2 600 " UNICEF 30 000 " FNUAP 25 000 " Fonds des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains 2 500 " Fonds des Nations Unies pour la lutte contre l'abus des drogues (FNULAD) 1 000 " Fonds de contributions volontaires pour la Décennie des Nations Unies pour les personnes handicapées 1 000 " PNUE 2 550 " Fonds des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) 2 420 "
Liban
PNUD 15 000 dollars U.S. UNV 3 000 " UNIFEM 3 000 " UNICEF 8 000 " FNUAP 3 000 " Centre des Nations Unies pour les établissements humains (HABITAT) 3 000 " FNULAD 7 000 " Fonds d'affectation spéciale pour les activités régionales du Conseil économique et social de l'Asie occidentale 5 000 " PNUE 3 000 " Programme alimentaire mondial (PAM) 3 000 " Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) 3 000 "
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République tchèque
PNUD 8 000 000 couronnes tchèques UNICEF 4 000 000 " FNUAP 2 000 000 " Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains 2 000 000 " FNULAD 13 000dollars U.S. Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) 500 000 couronnes tchèques PNUE 3 000 000 "
Roumanie
PNUD 154 050 000 lei Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement 2 962 500 " UNICEF 10 516 875 " FNUAP 5 184 375 " Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains 2 221 875 " FNULAD 2 221 875 " PNUE 5 136 875 " Fonds des Nations Unies pour le développement industriel 7 702 500 " Centre d'information des Nations Unies à Bucarest 124 474 000 "
République démocratique populaire lao
PNUD 21 168 dollars U.S. Fonds d'équipement des Nations Unies (FENU) 1 500 " UNICEF 5 000 " FNUAP 1 000 " FNULAD 1 000 " PNUE 2 000 "
Ghana
PNUD 40 000 dollars U.S. UNIFEM 5 000 " UNICEF 5 000 " FNUAP 5 000 " HABITAT 5 000 "
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UNITAR 5 000dollars U.S. Fonds d'affectation spéciale du PNUD pour la lutte contre la désertification et la sécheresse 5 000 " PNUE 5 000 "
Fédération de Russie
UNICEF 500 000dollars U.S. FNUAP 150 000 "
Brésil
PNUD 400 000 dollars U.S. UNICEF 300 000 " FNUAP 15 000 " INSTRAW 25 000 " Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains / bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes 120 000 " FNULAD 15 000 " Fonds des contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture 10 000 " PNUE 20 000 " Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues (PNUCID) 15 000 " Fonds pour la prévention du crime et la justice pénale 15 000 "
Panama
PNUD 648 300 dollars U.S. UNIFEM 500 " Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement 4 000 " PNUE 4 000 "
Namibie
PNUD 500 dollars U.S. UNIFEM 500 " FNUAP 500 " Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour le développement de l'Afrique 500 " Fonds d'affectation spéciale du PNUD pour la lutte contre la désertification et la sécheresse 500 "
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Yémen
PNUD 40 000 dollars U.S. FENU 3 585 " UNV 2 160 " UNIFEM 2 676 " Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement 1 000 " UNICEF 16 730 " FNUAP 3 847 " HABITAT 575 " UNITAR 2 000 " ONUDI 2 000 " Institut international des statistiques 2 500 " PAM 3 847 " HCR 2 160 " Fonds de financement des sciences et technologies 2 000 "
Soudan
PNUD 5 000 000 livres soudanaises
Egypte
PNUD plus 25% des frais de fonctionnement du bureau au Caire 598 310 livres egyptiennes UNV 3 000 dollars U.S. UNIFEM 2 000livres egyptiennes UNICEF 130 000 " FNUAP 350 000 " HABITAT 20 000 " FNULAD 1 000 " UNITAR 6 000 "
Slovénie
PNUD 350 000 tolars slovènes UNICEF 500 000 " FNUAP 150 000 " UNITAR 80 000 " Fonds de contributions volontaires pour la Décennie des Nations Unies pour les personnes handicapées 80 000 " Fonds des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale 105 000 " PNUCID 100 000 "
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Malaisie
PNUD 385 000 dollars U.S. UNICEF 84 000 " FNUAP 15 000 " PNUCID 20 000 "
Malawi
PNUD 180 000 kwacha malawiens FENU 60 000 " UNICEF 60 000 " FNUAP 60 000 "
Emirats arabes unis
PNUD 300 000 dollars U.S. UNICEF 100 000 "
Sri Lanka
PNUD 1 034 640 dollars U.S.
Oman
UNICEF 50 000dollars U.S. PNUE 10 000 "
Grèce
PNUD 295 000 dollars U.S. FENU 10 000 " UNIFEM 3 600 " UNICEF 200 000 " INSTRAW 4 000 " Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains 16 000 " UNITAR 6 000 " Programme d'enseignement et de formation des Nations Unies pour l'Afrique australe 9 000 " Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) 15 000 "
- 13 - CT/49 5 novembre 1996
Jamahiriya arabe libyenne
PNUD 90 000 dollars U.S. FNUAP 10 000 "
Pakistan
PNUD 24 400 000 roupies pakistanaises UNIFEM 125 000 " Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement 900 000 " UNICEF 5 000 000 " FNUAP 500 000 dollars U.S. INSTRAW 62 000 roupies pakistanaises UNITAR 525 000 "
Vanuatu
PNUD 5 000 dollars U.S. FNUAP 5 000 " HABITAT 5 000 " PNUE 685 "
Tunisie
UNICEF 36 000dinars tunisiens
Lesotho
PNUD 3 960 dollars U.S. 105 655maloti Bureau local du PNUD 360 000 " Fonds pour les mesures spéciales en faveur des pays les moins avancés (PMA) 2 745 " FENU 4 231 " UNV 4 231 " UNIFEM 3 685 " Fonds des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement 3 354 " UNICEF 8 800 " FNUAP 4 696 " HABITAT 6 710 " Fonds d'affectation spéciale du PNUD pour la lutte contre la désertification et la sécheresse 2 200 "
- 14 - CT/49 5 novembre 1996
PNUE 7 115 maloti Coopération économique parmi les pays en développement 8 800 " Programme d'enseignement et de formation des Nations Unies pour l'Afrique australe 4 400 "
Rectificatif
Dans notre communiqué de presse du 4 octobre, CT47, les contributions de Monaco s'énoncent comme suit :
PNUD 75 000 francs français Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour le développement en Afrique 25 000 " Fonds d'affectation spéciale du PNUD pour la lutte contre la désertification 25 000 " Fonds central autorenouvelable de secours d'urgence 100 000 " UNICEF 90 000 " Fonds des Nations Unies pour les victimes de la torture 60 000 " Fonds des Nations Unies pour les handicapés 60 000 " Programme commun coparrainé des Nations Unies pour le VIH/SIDA (ONUSIDA) 30 000 "
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