SG/SM/6098

LE SECRETAIRE GENERAL PRESIDE LA SESSION ORDINAIRE DU COMITE ADMINISTRATIF DE COORDINATION

28 octobre 1996


Communiqué de Presse
SG/SM/6098


LE SECRETAIRE GENERAL PRESIDE LA SESSION ORDINAIRE DU COMITE ADMINISTRATIF DE COORDINATION

19961028 Le Comité examine les processus de réforme en cours dans le système des Nations Unies

La déclaration suivante a été communiquée par le porte-parole du Secrétaire général, M. Boutros Boutros-Ghali :

Le Secrétaire général a présidé une session du Comité administratif de coordination (CAC) les 25 et 26 octobre 1996.

Le Comité réunit les directeurs exécutifs de toutes les institutions spécialisées, notamment l'OIT, la FAO, l'UNESCO et l'OMS; des institutions financières et commerciales (Banque mondiale, Fonds monétaire international et Organisation mondiale du commerce); des institutions techniques (OMI, OMM, UIT, OACI, OMPI, ONUDI, FIDA ET AIEA); ainsi que les directeurs exécutifs des fonds et programmes des Nations Unies, à savoir l'UNRWA, le HCR, Le PNUD, le PNUE, la CNUCED, le PAM, l'UNICEF, le FNUAP et le PNUCID. Le Haut Commissaire pour les droits de l'homme et d'autres hauts fonctionnaires des Nations Unies participent également aux délibérations du CAC.

Le Secrétaire général a tenu une réunion privée avec les responsables des institutions spécialisées, vendredi matin 25 octobre. Le Secrétaire général les a informés des récents développements politiques, en insistant sur la situation dans la région des Grands Lacs. Le Secrétaire général, le Directeur général du FMI, M. Michel Camdessus, et d'autres chefs exécutifs ont passé en revue les activités des institutions qui complètent les efforts des Nations Unies pour la restauration de la paix et le développement en Afrique et dans d'autres régions.

Le CAC a ouvert sa session vendredi après-midi et a poursuivi ses travaux jusqu'à samedi après-midi, 26 octobre. Au cours de sa session, le Comité a examiné les orientations des processus de réforme en cours engagés dans les différentes organisations, et leurs implications dans le renforcement du système des Nations Unies. Les directeurs exécutifs ont réaffirmé leur engagement individuel et collectif pour poursuivre et renforcer les efforts de réforme. On a noté que les réformes de grande envergure en matière de gestion ont été ou sont mises en oeuvre dans la plupart des organisations du système

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des Nations Unies. De nombreuses organisations procèdent également à des reformes importantes au niveau intergouvernemental. On a souligné l'importance d'assurer que les réformes du Secrétariat et des organisations intergouvernementales tirent leur force l'une de l'autre.

Au niveau interinstitutionnel, les mesures en cours visant à coordonner les programmes et activités spécifiques sont assorties d'efforts supplémentaires pour déterminer et cibler les objectifs et les thèmes prioritaires communs, et pour concerter les politiques et stratégies générales.

Les participants à la session du CAC ont souligné que les réductions budgétaires ne devaient pas être considérées comme une fin en soi pour atteindre l'objectif ultime de la réforme. Les objectifs principaux visent à renforcer le rapport coût-efficacité et, en dernier lieu, à étayer la capacité du système pour répondre de façon efficace aux nouveaux défis de l'après- guerre froide. Le Comité a estimé que, sous la direction du Secrétaire général, les directeurs exécutifs sont solidairement responsables pour contribuer aux orientations du processus de réforme, et a déterminé, à cette fin, les éléments d'un programme à l'échelle de tout le système des Nations Unies.

D'autres points à l'ordre du jour de la session mettaient l'accent sur les différents aspects de la coopération en faveur du développement. Ils portaient notamment sur l'évaluation des progrès réalisés dans le cadre de la mise en oeuvre de l'Initiative spéciale des Nations Unies en faveur de l'Afrique, en appui au nouvel agenda pour le développement de l'Afrique dans les années 90; et sur le suivi des récentes conférences mondiales. Les questions communes liées à la gestion, notamment les questions de gestion des ressources humaines et celles concernant la sécurité du personnel agissant dans les situations en conflit, étaient aussi largement débattues.

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