SG/SM/6079

L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES EST UN OUTIL INDISPENSABLE POUR GERER ET MAITRISER LE DEVENIR DE LA PLANETE

15 octobre 1996


Communiqué de Presse
SG/SM/6079
UND/818


L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES EST UN OUTIL INDISPENSABLE POUR GERER ET MAITRISER LE DEVENIR DE LA PLANETE

19961015 Texte du message du Secrétaire général, M. Boutros Boutros-Ghali, à l'occasion de la Journée des Nations Unies, le 24 octobre:

La journée des Nations Unies, que nous célébrons aujourd'hui, est d'abord une invitation, pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté, à prendre conscience, une fois de plus, que nous sommes une seule et même communauté humaine. Cette unicité de notre destin a été perçue, dès l'origine, par les Pères fondateurs de la Charte, lorsqu'ils ont voulu faire de l'ONU "un centre où s'harmonisent les efforts des nations vers des fins communes".

Nous le savons. Nous entrons désormais dans l'ère de la mondialisation et de la globalisation. Et pourtant, les Etats cherchent encore le rôle exact qui doit être attribué à l'Organisation mondiale, dans l'avenir. C'est notre obligation à tous que de contribuer à cette réflexion fondamentale. Une chose est sûre: l'Organisation des Nations Unies est un outil indispensable pour gérer et maîtriser le devenir de la planète.

La plupart des problèmes que nous aurons demain à résoudre ne peuvent être appréhendés qu'à l'échelle universelle. Il est donc, plus que jamais, indispensable que nous nous mobilisions ensemble au service de l'Organisation mondiale.

Certes, l'ONU doit être réformée. Cette réforme est d'ailleurs une constante de l'Organisation depuis l'origine, et je veux moi-même y concourir fortement.

Mais, dans le même temps, l'ONU doit recevoir le soutien résolu de tous les Etats membres et singulièrement des plus puissants. Car seule la volonté politique des Etats permet à l'ONU de remplir les tâches qui lui sont assignées.

Je voudrais ajouter aussi que l'Organisation des Nations Unies a besoin de l'appui de l'opinion publique internationale. Car la démocratisation des relations internationales que j'appelle de mes voeux implique que nous tenions compte, non seulement des Etats, mais aussi des aspirations des agents économiques, culturels et sociaux.

C'est dire combien cette journée doit être, pour nous, une incitation à agir de concert au service de la paix, au service du développement, au service des droits de l'homme, afin que l'ONU demeure l'institution où s'exprime, au plus haut niveau, l'idée que nous nous faisons de la solidarité humaine.

Vive l'Organisation des Nations Unies !

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