SG/SM/6070

JOURNEE MONDIALE DE L'HABITAT: LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE TOUS LES ACTEURS AU COURAGE POUR REALISER LES VOIES IDENTIFIEES A LA CONFERENCE D'ISTANBUL

7 octobre 1996


Communiqué de Presse
SG/SM/6070
HAB/139


JOURNEE MONDIALE DE L'HABITAT: LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE TOUS LES ACTEURS AU COURAGE POUR REALISER LES VOIES IDENTIFIEES A LA CONFERENCE D'ISTANBUL

19961007 On trouvera ci-après le texte de la déclaration du Secrétaire général, M. Boutros Boutros-Ghali, à l'occasion de la Journée mondiale de l'habitat, le 7 octobre 1996:

La Journée mondiale de l'habitat est l'occasion de réfléchir à l'état de notre environnement immédiat. C'est une manifestation qui appelle l'attention sur le sort de près d'un milliard de personnes qui, dans le monde, sont sans abri ou sans logement correct, n'ont ni l'électricité, ni l'eau potable, ni des équipements sanitaires — et dont la majorité vivent dans les villes des pays en développement dont la population augmente très rapidement.

Cette année, pourtant, nous avons de bonnes raisons d'espérer que cet état de choses ne va pas se poursuivre indéfiniment. En juin, à la deuxième Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II), à Istanbul, les gouvernements du monde entier se sont engagés sur un plan d'action détaillé ayant pour but de réaliser le développement économique et social dans le monde urbanisé du XXIe siècle, en veillant à ne pas dégrader l'environnement. Ce plan d'action, connu sous le nom d'Agenda pour l'habitat, offre des perspectives encourageantes sur l'évolution des établissements humains — avec un logement correct pour tous, dans un environnement salubre et sûr, les services d'utilité publique essentiels et la possibilité d'exercer un emploi productif et librement choisi.

La Conférence Habitat II ne s'est pas bornée à examiner les problèmes mais à proposer des solutions. Des centaines d'associations et de municipalités des pays développés comme en développement ont fait connaître des solutions concrètes aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux. Elles ont montré que la construction d'établissements humains durables appelait la coopération de tous les groupes sociaux. Les pouvoirs publics et les municipalités ne suffisent pas à la tâche, qui appelle au contraire le concours d'un large éventail d'acteurs, notamment les organisations non gouvernementales et les citadins eux-mêmes.

Le passé ne peut guère nous éclairer sur l'avenir. À Istanbul, on a pourtant dégagé les voies à suivre. Nous avons lancé un nouveau processus auquel, à l'échelle du monde, les gouvernements, les autorités locales, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et d'autres éléments de la société civile coopéreront. J'ai sincèrement l'espoir que ce processus sera renforcé dans un avenir proche. Ce qu'il faut maintenant, c'est du courage et une volonté politique d'aller de l'avant.

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