LE COMITE DE NEGOCIATION D'UNE CONVENTION INTERNATIONALE SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION OUVRE SA NEUVIEME SESSION
Communiqué de Presse
DEV/2090
LE COMITE DE NEGOCIATION D'UNE CONVENTION INTERNATIONALE SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION OUVRE SA NEUVIEME SESSION
19960903 MATIN DEV/2090 Il entend les déclarations des Ministres de l'environnement de la Mongolie, du Honduras et de la République centrafricaineLe Comité intergouvernemental de négociation chargé d'élaborer une Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse ou par la désertification, en particulier en Afrique, a ouvert ce matin, sous la Présidence de M. Bo Kjellen (Suède), sa neuvième session. Cette session se tiendra du 3 au 13 septembre 1996 à New York.
Le Ministre de l'environnement et de la nature de la Mongolie, M. Adyasuren, le Ministre de l'environnement du Honduras, M. Carlos Medina et le Ministre des ressources naturelles et de l'environnement de la République centrafricaine, M. Pierre Lakoutene et le Ministre adjoint pour les ressources naturelles au Ministère de l'environnement, des ressources naturelles et de la pêche du Mexique, M. Oscar Gonzalez, ont fait une déclaration. Le Secrétaire général adjoint au développement durable et à la coordination des politiques, M. Nitin Desai et le Président du Comité intergouvernemental de négociation, M. Bo Kjellen, ont fait une déclaration liminaire. Le Secrétaire exécutif du Secrétariat intérimaire s'est également exprimé.
Le Comité a entendu le représentant du Canada, le représentant de l'Irlande au nom de l'Union européenne, l'Administrateur du Programme de développement des Nations Unies (PNUD), le Directeur exécutif du Programme pour l'environnement des Nations Unies (PNUE), le Représentant du Fonds international de développement agricole (FIDA) et le représentant de l'Italie.
A l'ordre du jour de cette 9ème session du Comité intergouvernemental figure la désignation d'un secrétariat permanent et la conclusion de dispositions à prendre pour en assurer le fonctionnement. Le Comité devra poursuivre ses consultations, en vue du choix de l'organisation qui abritera le Mécanisme mondial d'application de la Convention. Organe préparatoire de
la première Conférence des parties qui devrait se tenir au cours de l'année prochaine, le CIND devra discuter du projet de règlement intérieur de la Conférence des parties, et également d'un projet de règles de gestion financière de la Conférence des Parties, de ses organes subsidiaires et du secrétariat permanent.
Le Comité intergouvernemental devra examiner la situation en ce qui concerne les deux fonds extrabudgétaires relatifs à la Convention, le Fonds bénévole spécial et le Fonds d'affectation spéciale créé pour le processus de négociation. En outre, le Comité devra se prononcer sur l'accréditation d'organisations non gouvernementales (ONG) - partenaires dans les efforts de lutte contre la désertification et la sécheresse - et leur participation aux travaux du CIND et à la Conférence des Parties. En ce qui concerne l'Etat de la Convention, le Président du Comité intergouvernemental de négociations a indiqué qu'à ce jour 41 Etats avaient ratifié la Convention.
Le Comité intergouvernemental est ouvert à tous les Etats Membres des Nations Unies ou de ses institutions spécialisées. Son Secrétaire exécutif est M. Arba Diallo. Le Comité intergouvernemental de négociation est présidé par M. Bo Kjellen. Ses Vices-Présidents sont : Mme A.K. Ahuja (Inde) et MM. René Valéry Mongbe (Bénin) et José Urrutia (Pérou). M. Nikita F. Glazovsky (Fédération de Russie) est Rapporteur du Comité. Mme Ahuja (Inde) remplace M. T.P. Sreenivasan (Inde), qui a démissionné de ses fonctions.
La prochaine réunion du Comité aura lieu vendredi 6 septembre à partir de 15 heures.
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Déclaration liminaire
M. NITIN DESAI, Secrétaire général adjoint à la coordination des politiques et au développement durable, a souligné que la Convention sur la lutte contre la désertification constitue une partie essentielle d'Action 21 en ce qu'elle englobe vraiment une approche complète du développement. Les éléments compris dans cette Convention reflète fidèlement les priorités définies par Action 21. Pourtant, il est important que l'application de la Convention soit suivie de près et bénéficie du soutien de la communauté internationale dans son ensemble. Il est temps de parachever sa ratification et de procéder à son entrée en vigueur avant la fin de l'année. M. Desai a émis l'espoir que la première Conférence des parties se déroulera comme prévue dès le début de l'année prochaine. Mettant l'accent sur le fait que la Convention doit être considérée comme une réussite découlant directement de la Conférence de Rio, il a souligné que pour l'heure, l'enjeu consiste à traduire cette réussite en faits concrets pour ceux et celles qui sont touchées par les phénomènes de désertification et de sécheresse.
M. BO KJELLEN, Président du Comité intergouvernemental de négociation chargé d'élaborer une convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et-ou la désertification, en particulier en Afrique, a regretté que la pertinence de la Convention ne soit pas assez reconnue et que cette dernière ne soit pas considérée comme un élément important des négociations sur la coopération au développement avec les pays touchés par la désertification. Parlant en particulier du lien entre la gestion de l'eau et la gestion des terres dans les zones touchées, M. Kjellen a lancé un appel pour que la session spéciale de l'Assemblée générale sur le suivi de la Conférence de Rio, qui doit se dérouler l'année prochaine, tienne compte des nombreux aspects novateurs de la Convention susceptibles d'appuyer les actions en matière de gestion de l'eau. Déclarant, par ailleurs, que l'entrée en vigueur de la Convention interviendra sans doute avant la fin de cette année, M. Kjellen a toutefois reconnu que la convocation de la première Conférence des Etats parties à la Convention nécessite de longues négociations sur les trois questions principales que sont la mise en place du Mécanisme mondial d'application de la Convention, la coopération scientifique et technologique et l'emplacement des différents Secrétariats. Qualifiant cette neuvième session de session de négociations, M. Kjellen a attiré l'attention sur l'importance des deux tables rondes qui auront lieu sur les questions sexospécifiques et sur la participation car, a-t-il dit, sans une participation active de tous et de toutes les parties intéressées au niveau local ainsi que celle des femmes dans le processus du développement, la communauté internationale ne sera pas en mesure de réaliser les objectifs de la Convention.
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M. ADYASUREN, Ministre de la nature et de l'environnement de la Mongolie, a rappelé que son pays sera partie à la Convention très prochainement. Les aspects directs doivent être traités et les aspects économiques des pays les plus démunis doivent aussi être pris en compte, a-t-il précisé en rappelant que plus de 70% des terres ont fait l'objet de dégradation en Mongolie. Cela est la cause de lacunes alimentaires. La Mongolie a également une dette extérieure qui grippe le fonctionnement de l'Etat et de ses entreprises. Le nouveau gouvernement démocratique est prêt à adopter des mesures efficaces afin de redresser la situation économique et de lutter contre la désertification. Un programme sera crée afin d'améliorer la situation, a-t-il annoncé.
Il a rappelé que le gouvernement a créé le cadre législatif nécessaire pour lutter contre la dégradation des sols. L'adoption du NPCD permet de donner une orientation aux programmes actuels mais il est nécessaire que la communauté internationale accorde une aide financière. Il a souhaité que des propositions soient faites afin de compléter les programmes nationaux de nombreux pays. Il est nécessaire de développer la coopération Nord-Sud ainsi que celle au niveau des régions.
M. CARLOS MEDINA, Ministre de l'environnement du Honduras, a déclaré que son pays souhaite dorénavant apporter sa contribution au processus de lutte contre la désertification et ratifier la Convention au cours de cette année. Le Ministre a émis le voeu que l'espoir de Rio et l'esprit d'aide pourra se concrétiser réellement grâce à cette Convention. Il a espéré que cette neuvième session sera couronnée de succès et qu'elle se révèlera fructueuse pour l'ensemble de la communauté internationale.
M. OSCAR GONZALEZ, Ministre adjoint pour les ressources naturelles au Ministère de l'environnement, des ressources naturelles et de la pêche du Mexique, a déclaré que son pays avait été le premier pays du monde à ratifier cette convention car cette question dans son pays est de la plus haute priorité. Il a rappelé que les causes de la désertification étaient multiples. La population par exemple exerce une pression indirecte, et l'évolution de l'économie internationale pourrait entraîner une exploitation insoutenable de la terre. De plus, a-t-il précisé, les coûts sociaux sont énormes et contribuent à la perte de ressources biodiversifiées. Le représentant a expliqué qu'en juin dernier, le Mexique avait accueilli la Conférence de l'Amérique latine et des Caraïbes pour étudier les mécanismes nécessaires à l'application de cette Convention. Il a par ailleurs fait allusion à l'installation d'une Unité de coordination dans les locaux des Nations Unies, aux programmes régionaux qui ont été mis en oeuvre. Quant à la neuvième session, les pays d'Amérique latine et des Caraïbes ont souligné la nécessité de confronter ces problèmes sur une base intégrale.
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M. PIERRE LAKOUTENE, Ministre des ressources naturelles et de l'environnement de la République centrafricaine, rendant compte des initiatives de son pays en matière de lutte contre la désertification, a cité en exemple la création du Ministère de l'environnement et la ratification de nombreux instruments environnementaux pour son pays. Il a souligné qu'en dépit des crises politiques qu'a connues son pays, de nombreuses actions ont été menées pour assurer la mise en oeuvre de la Convention, telle la commémoration de la Journée de l'arbre ou encore la création de pépinières sur toute l'étendue du territoire. L'organisation d'un atelier de sensibilisation aux problèmes de désertification destiné aux parlementaires et la promulgation d'une loi portant ratification de la Convention témoignent de la volonté de la République centrafricaine de s'attaquer sérieusement au problème. L'organisation de la Journée de sensibilisation a, par exemple, expliqué le Ministre, bénéficié de la participation de plus d'une centaine de séminaristes qui ont élaboré un programme de travail devant aboutir à une réunion des bailleurs de fonds autour d'un programme contre la désertification. Le Ministre a souligné que son pays, qui ne fait partie d'aucune organisation internationale de lutte contre la désertification, est confronté à un manque cruel d'informations en la matière.
Mme ELIZABETH DOWDESWELL, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement, a formé l'espoir de contribuer efficacement à cette Convention et a assuré au PNUD et au FIDA sa coopération. La science et la technique doivent également jouer un rôle fondamental dans la lutte contre la désertification, ceci afin de mieux gérer les terres arides. Le PNUE a toujours maintenu un réseau important avec les organes scientifiques, a-t-elle précisé et souhaite apporter sa contribution à la réunion qui aura lieu au Sénégal.
Le PNUE a toujours apporté son concours au Secrétariat provisoire de la Conférence des Parties et poursuivra son appui. La représentante a précisé que le PNUE agit en tant que catalyseur, ce qui lui permet de réunir les instruments disponibles au sein des Nations Unies. Le PNUE a un mandat clair et précis qui consiste à jouer un rôle de chef de file dans les domaines de la coordination des secrétariats de la Convention. Si la Conférence des parties souhaite que le PNUE accueille le Secrétariat de la Convention, notre Conseil devra accepter les accords proposés et ceci pourrait se passer lors de la prochaine réunion en juin 1997, a-t-elle indiqué.
M. ANDERS WIJKMAN, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, a estimé que la Convention constitue l'un des cadres les plus importants pour la mise en oeuvre du concept de développement humain durable. Cette convention, a souligné le représentant, traite de problèmes qui touchent plus de cents pays dont la plupart présente un indice de développement humain parmi les plus faibles du monde. Le credo du PNUD étant le développement durable, il demeure engagé à intensifier sa collaboration avec le Comité intergouvernemental.
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Poursuivant, le représentant a émis l'espoir que les Etats parties à la Convention seront en mesure de réaliser le concept très complexe de partenariat tel qu'il est défini dans la Convention. A cet égard, il convient de réfléchir à la manière d'assurer une participation effective de tous les groupes de population touchés pour formuler les politiques et programmes et à la manière de garantir l'application permanente de la Convention sans compromettre le caractère national des initiatives. Il convient également de reconnaître que la mise en oeuvre de la Convention au niveau national nécessitera des ressources financières substantielles et un accès à la technologie. Il est important que toutes les institutions concernées contribuent à la mobilisation de ressources adéquates.
Le PNUD, pour sa part, continue d'appuyer un ensemble de mesures contribuant à la mise en oeuvre de la Convention. En 1995, il a créé un fonds spécial afin de lutter contre la désertification qui complète ses efforts en ce domaine. Le PNUD a également lancé un programme d'appui au processus d'élaboration des programmes nationaux et répond aux demandes de pays concernant la mobilisation des ressources au niveau local. Pour ce qui est des niveaux sous-régional et régional, le PNUD se fait fort d'apporter son appui aux différentes initiatives.
M. SHIGEAKI TOMITA, Représentant du Fonds international de développement agricole (FIDA), a déclaré que la ratification de la Convention se développe et que des progrès importants ont été réalisés en vue de sensibiliser le public. De plus en plus, on se rend compte de l'importance de l'application de la Convention. Elle ne saurait être considérée comme une activité séparée ou ajoutée aux programmes de développement économique. Elle est accueillie avec intérêt en Afrique mais aussi en Asie et en Amérique latine, a expliqué le représentant. Néanmoins, les pays ont du mal à traduire les dispositions de la Convention sur le terrain, a-t-il regretté. La façon dont les initiatives sont conçues jouera un rôle important dans le succès de la Convention. Il faut faire bénéficier sans tarder les zones arides des résultats de la Convention sinon ces populations deviendront cyniques face aux meilleurs efforts pour l'application des programmes nationaux.
Toutefois, il faut se garder de toute ingérence dans les actions que doivent mener les populations elles-mêmes, a précisé le représentant qui a ajouté qu'il convenait également d'étudier de quelle manière l'on pouvait promouvoir les initiatives locales. Une idée nouvelle est la possibilité d'une approche à deux voies. Les institutions de financement pourraient réagir de façon favorable aux diverses propositions faites à cet effet. Quant au Mécanisme Mondial, il doit être un catalyseur des financements percutant. Nous nous engageons à accueillir ce Mécanisme tout en faisant de sorte qu'il soit un instrument efficace de la mobilisation des ressources, a-t-il affirmé.
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M. JOHN FRASER (Canada) a déclaré que son pays est conscient que la désertification n'est pas uniquement l'affaire d'un continent. C'est un enjeu présent à l'échelle de la planète sur lequel il faut se pencher globalement à partir des réalités de chaque collectivité touchée. Dans le contexte de son énoncé de politique étrangère, le Canada a relevé six priorités pour ses programmes d'aide publique au développement dont quatre sont pertinentes dans la lutte contre la désertification. La première consiste à mettre l'accent sur les besoins fondamentaux comme les soins de santé primaire, l'éducation de base, l'eau et le logement. La deuxième priorité concerne la participation des femmes au développement. L'environnement étant la troisième priorité, la quatrième porte sur les droits de la personne, la démocratie et le bon gouvernement. Pour toutes ces priorités, le mot d'ordre est le partenariat et le Canada estime que grâce à la Convention et à son cadre institutionnel efficace, il sera possible de faire davantage. Pour finir, le représentant a rappelé que le Canada a proposé Montréal pour accueillir le Secrétariat. Il s'agit, a-t-il dit, d'une ville qui offre des coûts de fonctionnement peu élevés permettant ainsi d'optimaliser les ressources financières et les affecter à des programmes qui répondent aux besoins prioritaires des collectivités.
M. JAMES O'CONNELL (Irlande) a déclaré, au nom de l'Union européenne, que des progrès considérables avaient été effectués dans le cadre du processus de ratification de la Convention Internationale sur la lutte contre la désertification. Il a estimé qu'il était opportun et essentiel que des progrès correspondants soient réalisés dans le cadre de la préparation de la Conférence des Parties. Il reste beaucoup à faire, notamment dans les domaines de la coopération scientifique et technologique, des règles de procédure, et des règles financières, a-t-il précisé.
Il a insisté sur l'importance de travailler à la définition des fonctions du Mécanismes Mondial. Cet accord doit être obtenu le plus rapidement possible car l'institution qui accueillera le Mécanisme Mondial doit être identifiée à la première Conférence des Parties. Le représentant a rappelé que l'Union européenne considère toujours que la désertification constitue un problème essentiel et qu'elle a l'intention de poursuivre sa coopération à la réalisation de programmes et de projets, ainsi qu'en octroyant une assistance technique aux pays touchés.
M. ALI NGARAM, Directeur Général au Ministère de l'Environnement et du Tourisme du Tchad, a rappelé qu'une moitié de son pays était désert et que l'autre moitié était en voie de désertification. Il a précisé que le Tchad avait ratifié la Convention en août dernier et qu'il avait créé un Haut Comité national pour l'environnement qui comprend tous les Ministères impliqués dans la désertification. Un plan d'action a également été élaboré, l'organisation d'une réunion de bailleurs de fonds est en cours de préparation et une
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loi-cadre a été émise. Le représentant a formé l'espoir de pouvoir, à l'issue de la ratification de cette convention, trouver des pays amis qui faciliteront la mise en oeuvre de cette Convention.
M. ARBA DIALLO, Secrétaire exécutif de la Convention, a déclaré que le processus de ratification de la Convention est arrivé à une phase décisive et s'est dit convaincu que les cinquante ratifications nécessaires à son entrée en vigueur interviendront sous peu. Il a estimé que le temps est venu de faire diligence auprès des Etats qui n'ont pas encore ratifié la Convention tout en souhaitant que le nombre des Etats parties à la Convention continuent à refléter l'approche de coopération entre pays touchés et pays non touchés. Cette synergie est essentielle à la réussite des efforts déployés. Revenant à l'entrée en vigueur de la Convention, M. Diallo a fait savoir que le gouvernement italien a offert d'accueillir la première Conférence des Etats parties à la Convention. Concernant la documentation, M.Diallo a précisé que les documents présentés couvrent tous les sujets qui seront abordés tant en séance plénière qu'au sein des groupes de travail (Voir communiqué de base DEV/2089). M. Diallo s'est déclaré optimiste au vu des différentes initiatives prises en faveur de la mise en oeuvre de la Convention. L'appui du Secrétariat a porté essentiellement sur l'organisation de séminaires de sensibilisation dans les régions d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes et de l'Asie. En matière de sensibilisation, a-t-il ajouté, le Secrétariat continue de compter sur l'expérience des programmes des Nations Unies. Il continue également d'appuyer la participation des ONG à la mise en oeuvre de la Convention tout en soutenant des projets pilotes au niveau des collectivités locales.
M. FRANCHETTI PARDO (Italie) a confirmé la volonté de son pays d'accueillir la première Conférence des Etats parties à la Convention. Il a indiqué que cette candidature témoigne de l'intérêt de son pays à la Convention. L'Italie n'ayant pas encore ratifié la Convention, le représentant a assuré que son gouvernement a pris toutes les mesures pour accélérer la procédure de ratification.
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