HAB/129

HABITAT II: LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES VILLES PASSE PAR L'ELIMINATION DU VISAGE URBAIN DE LA PAUVRETE

11 juin 1996


Communiqué de Presse
HAB/129


HABITAT II: LE DEVELOPPEMENT DURABLE DES VILLES PASSE PAR L'ELIMINATION DU VISAGE URBAIN DE LA PAUVRETE

19960611

Istanbul, 11 juin -- La Plénière de la Deuxième Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II), a poursuivi, ce matin, son échange de vues général sur la situation des établissements humains et les stratégies pour l'améliorer.

Dans ce cadre, elle a entendu les déclarations des personnalités suivantes: M. Patrick Mazimhaka, Ministre de la reconstruction et de l'intégration sociale de la République Rwandaise; M. Merab Crkhenkeli, Ministre de l'urbanisation et de la construction de la Géorgie; M. Alexis Thambwe Mwamba, Ministre des travaux publics, de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et de l'habitat du Zaïre; M. Luis Ramirez Velarde, SousSecrétaire au développement urbain de la Bolivie; M. Hamid Sharaf, Ministre de la construction, du logement et de la planification urbaine du Yémen; et M. Edmundo Hermosilla, Ministre du logement et de l'urbanisme du Chili (au nom des Etats membres de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes, CEPAL).

Le représentant de la Lituanie a donné lecture d'un message du Ministre de la construction et de l'urbanisme de son pays. Le représentant de l'Espagne a également fait une déclaration.

Le représentant de la Banque interaméricaine de développement (BID) a exposé la politique de son institution en matière d'établissements humains. La Conférence a également entendu une déclaration du Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), M. Adrianus Mooy, ainsi que du Président du Conseil permanent de la Francophonie, M. Emile Derlin-Zinsou.

Les représentants de quatre organisations non gouvernementales, - Rotary International; NGO Peace Caucus; Fédération internationale pour le planning familial; et Centre pour le respect de la vie et de l'environnement, ont pris la parole en fin de séance.

La Plénière de la Conférence devrait achever son débat général, cet après-midi, à partir de 15 heures.

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Poursuite de l'échange de vues

M. PATRICK MAZIMHAKA, Ministre de la reconstruction et de l'insertion sociale du Rwanda: le Rwanda ne peut parvenir à se reconstruire et développer durablement ses établissements humains sans chercher une solution durable au problème crucial des réfugiés. Les auteurs du génocide ont forcé deux millions de personnes à rejoindre dans l'exil 1,4 million d'autres, qui connaissent depuis longtemps cette situation. Deux millions de réfugiés sont retournés dans leur foyer. Il est déplorable cependant de constater qu'environ un million de réfugiés sont retenus en otage dans des camps de réfugiés, principalement au Zaïre et en Tanzanie. Depuis son arrivée au pouvoir au mois de juillet 1994, le Gouvernement du Rwanda a fait du retour et de la réinstallation des réfugiés l'une de ses priorités. A l'initiative des chefs d'Etat de la région des Grands Lacs et de l'ancien président des Etats-Unis, M. Jimmy Carter, plusieurs conférences ont été consacrées à la question des réfugiés rwandais. Nous exhortons, par conséquent, la communauté internationale à faciliter la mise en oeuvre des résolutions adoptées lors de ces conférences, particulièrement la séparation des criminels des réfugiés innocents et le respect de l'embargo sur la fourniture d'armes aux anciennes forces et milices rwandaises responsables du génocide.

M. LUIS RAMIREZ VELARDE, Sous-Secrétaire au développement urbain de la Bolivie: la Bolivie est convaincue de la pertinence de la participation du secteur communautaire à la recherche de solutions aux problèmes des sanslogis. A défaut de technologies sophistiquées, la Bolivie offre au monde son expérience d'institutionnalisation de la participation populaire. Depuis Vancouver en effet, le pays a mis en oeuvre avec succès et la pleine participation des ONG, plusieurs projets ponctuels, pilote ou modèle. La Bolivie souhaite désormais l'institutionnalisation de cette pratique au niveau mondial, convaincue que seule l'engagement actif des communautés est à même d'assurer le succès des programmes de développement urbain et d'amélioration de l'habitat. Qui plus est, le pays dispose d'un cadre législatif, une loi reconnaissant en effet les communautés autochtones, paysannes et associations de voisinage. Par ces mesures, la Bolivie transmet au peuple organisé le sens de la démocratie participative et renforce la municipalité et les structures régionales.

M. ALI HAMID SHARAF, Ministre de la construction, du logement et de la planification urbaine du Yémen: le Yémen attend beaucoup des travaux d'Habitat II notamment en matière de coopération internationale et de développement durable des établissements humains. Le Yémen espère notamment que l'accent sera mis sur la nécessité de condamner le recours à la force pour l'obtention de terre. A cet égard, le Yémen se félicite des bonnes relations qu'il entretient avec Oman et l'Arabie saoudite. Le Yémen jouit de nombreuses richesses naturelles, ainsi que d'une expérience précieuse dans le domaine du développement. Il a connu un démarrage économique dans les années 70, mais a dû ensuite faire face à une forte récession aggravée, à la suite de la guerre

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du Golfe, par le retour de nombreux yéménites. Le gouvernement du Yémen essaie, à travers ses politiques, de relever les nombreux défis et de parvenir à un développement harmonieux et durable. Il lance un appel à la communauté internationale afin qu'elle lui permette de mettre en oeuvre ses programmes nationaux ambitieux et d'améliorer ses logements et ses infrastructures.

M. WALDEMAR WIRSIG, Banque interaméricaine de développement (BID): l'Amérique latine et les Caraïbes ont été la première région à connaître le phénomène de l'urbanisation galopante. Aujourd'hui, et vingt ans après

Vancouver, les perspectives présentent un visage beaucoup moins alarmant. La BID a fait du secteur social l'axe prioritaire des prêts consentis au titre de son huitième Plan de réallocation. Cette vision du développement vise à l'amélioration de la qualité de vie et de la productivité des villes, notamment des couches urbaines les plus pauvres. A l'image du succès de la ville de Curitiba, il s'agit de bien saisir les potentialités des communautés urbaines. La création d'emplois est cruciale à l'élimination de la pauvreté. L'objectif de la Banque au cours des vingt dernières années visait à appuyer les micro-entreprises, afin de réaliser deux objectifs: développer les activités de l'emploi sans qualification d'une part, et accroître la productivité des pauvres, d'autre part. Le traitement des défis urbains ne requiert pas d'énormes sommes d'argent. Des solutions novatrices, sensibles au visage humain des villes et se fondant sur les potentiels certains des communautés urbaines représentent des ressources beaucoup plus précieuses.

M. RIMVYDAS PRANAITIS, Directeur du Ministère des affaires étrangères, donnant lecture d'une déclaration de Mme Aldona Baranauskiene, Ministre de la construction et de l'urbanisme de la Lituanie: la Lituanie estime que le droit à un logement et à un environnement décents fait partie des droits de l'homme et constitue une condition préalable au développement de la personnalité et de la stabilité sociale de l'Etat. La construction de logements représente une partie importante de la politique économique et sociale de la Lituanie. A cet égard, le pays est parvenu à des résultats satisfaisants en matière de construction et de logements, ainsi que de planification des établissements humains. Pour autant, beaucoup reste à faire pour pouvoir mettre en oeuvre les principaux objectifs d'Habitat II. Afin d'instaurer un système efficace de financement de la construction de logements, la Lituanie doit se familiariser avec les pratiques internationales. C'est pourquoi, elle attache une grande importance aux questions de la coopération internationale et de l'approche des institutions financières internationales. Elle estime qu'Habitat II devrait aborder les problèmes spécifiques des pays en transition.

M. MERAB CRKHENKELI, Ministre de l'urbanisation et de la construction de la Géorgie: la Géorgie souhaite apporter sa modeste contribution au développement d'un habitat moderne et prospère. Ainsi, appuyant l'ensemble des initiatives d'Habitat II, elle souhaite prendre une part active à l'élaboration de programmes sur la base d'un partenariat équitable.

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Dans ce contexte, elle vise désormais à orienter sa politique vers les domaines suivants: un échange régulier d'informations dans les domaines de la législation et du progrès scientifique et technique; la poursuite d'une politique coordonnée relative aux régions habitées et amélioration de leurs infrastructures; et l'élaboration de principes théoriques fondés sur la relation "homme-environnement-architecture". Enfin, la Géorgie souhaite la mise en place d'un environnement écologiquement rationnel, susceptible de stimuler les investissements étrangers.

M. ALEXIS THAMBWE MWAMBA, Ministre des travaux publics, de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et de l'habitat du Zaïre: le Gouvernement du Zaïre se propose de mettre en place une politique d'aménagement du territoire visant à assurer une mise en valeur équilibrée du territoire national. De même, il vise à capter l'ensemble des synergies nationales pour faire de la ville un véritable moteur du développement national. Le Zaïre souhaite en outre engager un vaste chantier de réformes institutionnelles et réglementaires visant à établir davantage de

démocratie, et rapprocher ainsi le pouvoir de ses administrés. Le rôle de l'Etat devra être recentré afin d'ouvrir le champ d'intervention de l'aménagement urbain, à l'entreprenariat privé et aux organisations communautaires de base de la société civile.

Le Zaïre saisit l'occasion de parler à cette tribune pour attirer l'attention sur un problème particulier qui touche de manière bouleversante aussi bien les villes que les campagnes de l'Est du pays. Il s'agit en l'occurrence de l'afflux de plus ou moins deux millions de réfugiés sur son territoire, en provenance des pays voisins. Cet événement sans précédent a causé des dégâts aux établissements humains et fait du Zaïre la victime d'une guerre fratricide qui n'est pas la sienne. Le Zaïre saisit cette occasion pour lancer un appel à la communauté internationale afin de l'aider à faire face à cette lourde charge en facilitant la reconstruction du patrimoine détruit ainsi que le retour des réfugiés dans leur pays d'origine. Les populations du Zaïre n'entendent en effet nullement accepter le fait accompli qui consisterait à laisser s'installer chez elles deux millions de réfugiés qui désorganisent l'environnement socio-économique du pays.

M. EMILE DERLIN-ZINSOU, Président du Conseil permanent de la francophonie (OIG): la dernière conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage qui s'est tenue dans mon pays, le Bénin, en décembre 1995, a appelé à mettre en place ou à appuyer les mécanismes existants pour la prévention des conflits, afin de dégager des solutions pacifiques et durables faces aux causes de l'exode massif et persistant des réfugiés ou des personnes déplacées, notamment en Afrique. Une réflexion prospective sur les mouvements de population et les phénomènes d'urbanisation qu'ils entraînent, si factices soient-ils comme les camps de réfugiés, doit intégrer aussi cette dimension qui ne cesse de prendre une inquiétante extension.

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En effet la pauvreté et la précarité qui menacent la survie de populations déjà traumatisées, engendrent aussi des foyers potentiels de violence et de déstabilisation.

Il convient donc que la transition que nous vivons renforce notre conviction dans certaines valeurs. Nous devons surtout éviter que, par les effets pervers de la mondialisation, au demeurant féconde dans le domaine économique, nos sociétés n'évoluent que par mimétisme, et ne dérivent vers la pensée unique ouvrant sur un monde monocorde. L'espace francophone, qui rassemble tant de sociétés contrastées au sein de pays dispersés sur les cinq continents, ne peut être restreint à un champ clos et stéréotypé. Il entend au contraire demeurer fidèle à la devise de son cinquième sommet "unité dans la diversité" et contribuer à créer une nouvelle dynamique, en associant tous les partenariats qui s'offrent à nous de manière à changer progressivement le cadre de vie, à susciter par la même, de nouvelles mentalités, afin d'assurer aux générations futures les conditions d'un équilibre plus sûr pour un véritable développement.

M. CARLOS CARDERERA (Espagne): le droit à la ville doit être entendu comme étant la mise en place d'une série de conditions susceptibles de garantir une meilleure qualité de vie, accessible à l'ensemble des citoyens, notamment en matière de logement, d'emploi, de services et d'environnement agréable. Dans le cadre de l'objectif d'un logement pour tous, l'Espagne souhaite un accès plus aisé à celui-ci, une gestion rationnelle de l'efficacité énergétique des villes, et l'examen de la relation intime entre la ville et son environnement. L'Espagne accorde une importance particulière à la coopération internationale, qui doit

s'articuler autour de quatre pôles: la formation d'experts; l'échange d'expériences; l'évaluation technique; et la coopération au sein de programmes concrets.

M. ADRIANUS MOOY, Secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP): pour relever les défis urbains, il importe d'opérer des changements qui touchent la société dans son ensemble. Ils doivent être ancrés dans les communautés et être fondés sur le consensus et le partenariat entre les différents acteurs du monde urbain. Les objectifs de ces changements doivent viser notamment à accroître la participation de la société civile à la gestion des villes afin de s'adapter aux tendances de démocratisation et de mondialisation. Ces objectifs doivent également tendre à renforcer la capacité des gouvernements locaux à assumer leurs responsabilités actuelles et celles dont ils hériteront de la décentralisation et de l'accès aux nouvelles technologies. Il importe de résoudre plus rapidement le problème de la pauvreté urbaine au moment où les accords commerciaux menacent de marginaliser un grand nombre de citadins. Il faut apporter des réponses aux problèmes de la qualité de la vie en milieu urbain, notamment en ce qui concerne l'environnement, la santé, la culture et le sens de la communauté, de façon à parvenir à un développement durable des établissements humains. Il ne faut pas perdre de vue que tout ce que nous aurons réalisé au cours d'Habitat II n'aura aucun sens si le Programme pour l'habitat n'est pas mis en oeuvre.

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M. EDMUNDO HERMOSILLA, Ministre de l'urbanisme et du logement du Chili, au nom des Etats Membres de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL): les pays de la CEPAL s'engagent à bâtir d'ici à dix ans, un nombre annuel de logements au moins égal au nombre de foyers qui se formeront durant ce laps de temps. Le Programme d'action des pays d'Amérique latine tient compte des graves problèmes sociaux qui frappent les établissements humains, notamment l'extrême pauvreté et l'inégalité d'accès aux services sociaux. Dans ce contexte, l'élimination de la pauvreté et de la misère demeure un objectif régional prioritaire. La région veut trouver ses propres solutions, qui incorporent les dimensions sociale, économique et environnementale. Le Programme d'action régional souligne en outre avec force la nécessité d'une réponse définitive à la fragilité de l'environnement et à la détérioration constante des établissements humains ruraux et urbains. M. CARLO RAVIZZA, Rotary international (ONG): créé en 1905 pour répondre aux besoins insatisfaits des communautés, Rotary est un réseau en expansion constante qui compte aujourd'hui 28 000 clubs présents dans 154 pays. Au cours de ses 91 années d'existence, Rotary a réussi à répondre à toutes sortes de besoins. Son "Programme de préservation de la planète terre" a pour objectif de promouvoir des projets de protection de l'environnement, ainsi que de l'air et de l'eau des villes. A partir du mois prochain, Rotary international entamera une série de conférences dans sept régions du monde à l'intention des responsables de clubs des villes de plus de deux millions d'habitants. En collaboration avec l'OMS et l'UNICEF, Rotary a développé un consensus international et appuyé une collaboration active aux niveaux national et local.

M. JONHATTAN GRANOFF, NGO peace caucus (ONG): il est temps que le développement social durable et coopératif aboutisse à l'instauration de la confiance et de la transparence entre les nations. Le Caucus pour la paix appelle par conséquent les gouvernements à entreprendre une réduction drastique de leurs dépenses militaires. Les 221 milliards de dollars que les pays en développement dépensent chaque année pour acquérir des armes constituent un lourd fardeau pour leurs secteurs sociaux. De nouvelles armes et des armées plus importantes sont synonymes de réduction des ressources en faveur du développement économique, de

l'éducation et de la santé. A l'orée du 21ème siècle, le proverbe romain qui professait de préparer la guerre pour vivre en paix, n'a plus de sens à l'ère nucléaire. Aujourd'hui, il serait plus juste de se rendre à l'évidence: sans foyer, pas de paix et vice versa. La sécurité est tributaire de la satisfaction des besoins fondamentaux des individus. Le 21ème siècle sera le siècle de la paix ou ne verra jamais le jour, tel est le constat.

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Mme SUNETRA PURI, Fédération internationale pour le planning international (ONG): les données disponibles aujourd'hui indiquent que le terme de "survie" revêt une signification particulière pour les femmes et les enfants des zones urbaines. Ainsi, dans le monde, sur plus d'un 1,3 milliard de personnes vivant dans la pauvreté, 70% sont des femmes. La Fédération internationale pour le planning familial, qui a été créée en Inde, en 1952, s'est fortement développée et regroupe plus de 150 associations nationales. Elle appuie les propositions du Plan mondial d'action d'Habitat II en ce qui concerne la santé génésique et le planning familial. La Fédération, qui oeuvre de concert avec les gouvernements et les autres partenaires à l'amélioration des conditions de vie, suggère cependant que les efforts déployés sensibilisent davantage les décideurs, les professionnels de la santé et le grand public à l'importance de ces questions. Les résultats d'Habitat II convaincront la communauté internationale de la nécessité de répondre collectivement et efficacement aux besoins insatisfaits des groupes vulnérables des établissements humains, tant ruraux qu'urbains, du monde en développement.

M. JOHN HOYT, Centre pour le respect de la vie et de l'environnement (ONG): bien que la taille de l'économie internationale ait été multipliée par sept au cours des cinquante dernières années, plus d'un milliard de personnes continuent à vivre dans des conditions abjectes, les espèces animales continuent à s'éteindre à un rythme accéléré, l'environnement mondial est devenu plus toxique et l'écart entre les riches et les pauvres s'est accru. Il importe donc d'initier des changements drastiques dans notre approche du développement. En ce sens, le Centre a récemment organisé, en collaboration avec la Banque mondiale, une conférence consacrée aux valeurs éthiques et spirituelles et la promotion d'un développement durable respectueux de l'environnement. Cette conférence a attiré l'attention sur la nécessité d'adopter une approche qui mette en avant l'économie naturelle et sociale et définisse pour le long terme des objectifs sociaux et spirituels.

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