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SOC/60

COMMISSION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL : LES DISCUSSIONS CONTINUENT DANS LES GROUPES DE TRAVAIL DE LA COMMISSION

31 mai 1996


Communiqué de Presse
SOC/60


COMMISSION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL : LES DISCUSSIONS CONTINUENT DANS LES GROUPES DE TRAVAIL DE LA COMMISSION

19960531 MATIN SOC/60

La Commission du développement social a tenu ce matin une réunion au cours de laquelle le Président de la Commission, M. Koss Richelle (Pays-Bas), a indiqué qu'aucun progrès n'a été enregistré dans le Groupe de travail sur le rôle futur de la Commission qui poursuit donc ses négociations. S'agissant du Groupe de travail sur l'élimination de la pauvreté, le Président de la Commission a souligné qu'en dépit des progrès enregistrés, de nombreuses questions importantes restent en suspens.

Il convient de rappeler qu'au sein du Groupe de travail sur le rôle futur de la Commission, le consensus n'est toujours pas réalisé sur des questions liées au programme de travail pluriannuel de la Commission pour la période allant de 1997 à l'an 2000, à la future composition de la Commission ou encore à ses méthodes de travail. A cet égard, la représentante du Costa Rica a présenté une série d'amendements du Groupe des 77 et de la Chine au projet de résolution présenté hier par le Groupe de travail sur le rôle futur de la Commission *. Ces amendements ont pour objet de refléter la position du Groupe des 77 et de la Chine en ce qui concerne la question de la composition de la Commission, mais aussi la volonté de ce dernier de démontrer sa souplesse : Le Groupe des 77 et de la Chine, propose donc de ramener le nombre de membres qu'il avait proposé pour la Commission - cinquante trois - à quarante sept membres. Pour ce qui est par ailleurs de la fréquence et de la durée des sessions de la Commission, le Groupe des 77 et de la Chine suggère que cette dernière se réunisse chaque année à New York pour une période de huit à dix jours. La représentante a indiqué que l'Union européenne soutenait ces projets d'amendements. Les négociations doivent cependant se poursuivre.

En ce qui concerne le Groupe de travail sur l'élimination de la pauvreté, les dernières négociations portent principalement sur les termes du partenariat entre les pays développés et les pays en développement et sur la question du financement de la mise en oeuvre des recommandations du Programme d'action de Copenhague.

La Commission, qui avait entamé ses travaux le 21 mai dernier pour examiner son fonctionnement dans le cadre du suivi du Programme d'action de Copenhague et pour définir les stratégies et mesures pour éliminer la

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pauvreté, devrait achever ses travaux aujourd'hui. Ce faisant, elle devrait se prononcer sur le projet de résolution relatif au suivi du Sommet mondial et au rôle futur de la Commission qu'elle recommanderait au Conseil économique et social ainsi que sur un projet de décision sur l'établissement d'un groupe d'appui spécial et officieux chargé d'aider la Commission dans les préparatifs de la Célébration de l'Année internationale des personnes âgées en 1999, recommandé également au Conseil. S'agissant des stratégies et mesures pour éliminer la pauvreté, la Commission devrait achever ses travaux munie d'une résolution sur la question.

La Commission a, par ailleurs, tenu un échange de vues sur la question de savoir s'il faut incorporer ou non le compte-rendu des tables rondes à son rapport final. La représentante a fait part des réserves du Groupe des 77 et de la Chine quant à l'idée d'incorporer ces comptes-rendus au rapport de la Commission, et a indiqué que le Groupe avait accepté ces discussions à titre "expérimental" mais qu'il jugeait inacceptable le libellé du compte-rendu proposé, dans la mesure où ce dernier ne lui semble pas équilibré. Par conséquent, le Groupe des 77 et de la Chine demande que ce texte ne soit pas intégré au rapport de la Commission mais transmis tel quel au Conseil économique et social pour examen. Elle a été soutenue par les délégations des pays suivants : Syrie, Soudan, et Colombie, qui ont insisté sur la nécessité d'agir avec prudence en ce qui concerne le statut de ce type de documents, et se sont demandés si ces derniers devaient être vus comme présentant des "politiques à suivre" ou "des lignes directrices". L'un d'entre eux, a estimé que le succès de ces tables-rondes dépendra, à l'avenir, de la manière avec laquelle il sera tenu compte de l'avis de tous les participants, et lorsque les représentants des gouvernements pourront véritablement participer à ces discussions.

Le représentant de l'Italie, prenant la parole au nom de l'Union européenne, a suggéré que le compte-rendu des tables-rondes soit intégré au rapport de la Commission. Il a insisté sur le fait que ce texte n'était pas un document négocié mais un compte rendu, lequel pouvait constituer une contribution utile et novatrice de la Commission aux travaux du prochain segment de haut niveau du Conseil économique et social sur l'élimination de la pauvreté. Il a été soutenu par la représentante du Japon et celle des Etats-Unis, qui a estimé qu'il serait opportun d'intégrer ce texte au rapport et de tirer les leçons de la présente expérience pour examiner les autres voies qui s'offriront, à l'avenir, pour perfectionner l'élaboration de tels documents. La représentante de Cuba a indiqué que sa délégation accepte l'intégration du texte au rapport étant donné qu'il y paraîtra en tant que "déclaration du Président".

La prochaine réunion de la Commission aura lieu cet après-midi à partir de 15 heures.

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__________ (*) Voir communiqué de presse SOC/59.

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