L’UNICEF a rapporté aujourd’hui que le conflit au Yémen vient de franchir une nouvelle étape scandaleuse: 10 000 enfants ont été tués ou mutilés depuis le début des combats en mars 2015. C’est l’équivalent de quatre enfants par jour depuis six ans et demi. Il s’agit bien sûr des cas que l’ONU a pu vérifier. Beaucoup plus de cas de décès et d’enfants blessés ne sont pas enregistrés, sauf pour les familles de ces enfants.
Éthiopie
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti aujourd’hui qu’il pourrait être contraint, dès le mois prochain, de réduire l’aide alimentaire offerte à plus d’un demi-million de femmes, d’hommes et d’enfants dans le nord-est, à moins qu’il ne reçoive d’ici là un financement urgent. Ces réductions auraient un impact sur les opérations du PAM dans les États de Borno, Yobe et Adamawa, à moins qu’il ne reçoive bientôt une somme minimum de 55 millions de dollars.
L’OMS a indiqué aujourd’hui que depuis le 30 août, neuf vols sont arrivés en Afghanistan avec une cargaison de 186 de tonnes de produits médicaux, ce qui suffira pour aider 2,5 millions de personnes. L’OMS a dit que les médicaments essentiels et autres fournitures attendus de toute urgence ont été distribués dans tout le pays.
Pour nous la question est très simple: L’Éthiopie n’a pas le droit d’expulser des membres du personnel de l’ONU et en le faisant, elle viole le droit international, a martelé aujourd’hui le Secrétaire général lors de la réunion que le Conseil de sécurité a tenue, à la demande de plusieurs États, après l’expulsion, le 30 septembre dernier, de sept fonctionnaires de l’ONU dont les responsables en Éthiopie du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Dans une déclaration publiée aujourd’hui, plusieurs représentants d’agences des Nations Unies et d’ONG humanitaires en Afghanistan ont prévenu qu’elles sont dans une course contre la montre pour fournir une aide vitale aux populations affectées par la crise et prépositionner des fournitures, en prévision de l’hiver.
Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques. D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards.
En Éthiopie, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que la crise humanitaire au Tigré reste grave, avec 5,2 millions de personnes ayant besoin d’une aide alimentaire, dont 400 000 personnes vivant dans des conditions proches de la famine.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que 15 pays africains –soit près d’un tiers des 54 pays du continent– ont complètement vacciné 10% de leur population.
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a déclaré qu’après 11 mois de conflit et 3 mois de blocus de facto, la crise humanitaire au Tigré devient incontrôlable. Il a indiqué que 5,2 millions de personnes ont encore besoin d’une aide alimentaire, dont 400 000 personnes vivant dans des conditions proches de la famine. Les agences humanitaires signalent que la malnutrition infantile a atteint le même niveau qu’au début de la famine de 2011 en Somalie.