Sud-Sud, une coopération qui table sur l’intérêt mutuel, la solidarité et une meilleure utilisation des ressources, selon M. Ban Ki-moon
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SUD-SUD, UNE COOPÉRATION QUI TABLE SUR L’INTÉRÊT MUTUEL, LA SOLIDARITÉ
ET UNE MEILLEURE UTILISATION DES RESSOURCES, SELON M. BAN KI-MOON
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, le 12 septembre:
La dernière décennie a montré à quel point le partenariat pouvait être moteur du développement. Plus d’enfants fréquentent l’école, plus de mères survivent à la grossesse et à l’accouchement, plus d’enfants aujourd’hui en bas âge arriveront à l’âge adulte.
Malgré les très bons résultats enregistrés par de nombreux pays en développement, de larges poches de pauvreté persistent dans les pays du Sud, même dans les pays émergents dont l’économie connaît une croissance rapide. Cela nous rappelle, hélas, que les richesses engendrées par une économie en plein essor ne se répartissent pas toujours équitablement et que nous devons œuvrer en faveur d’une répartition plus équitable de la prospérité.
Il est ressorti de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui s’est tenue en juin que l’équité et la justice devaient demeurer de grandes priorités de la communauté internationale dans le cadre des efforts qu’elle mène pour trouver un juste équilibre entre les besoins sociaux, économiques et environnementaux. C’est ce principe qui guide nos travaux sur le programme de développement pour après 2015.
Grâce à la coopération Sud-Sud, il peut être possible de trouver un équilibre entre croissance et équité à l’échelle mondiale. Ces dernières années, la coopération Sud-Sud a continué d’être le moteur d’échanges et de flux financiers soutenus, même dans des situations marquées par une forte instabilité économique, sociale et politique.
Les pays du Sud bâtissent de nouveaux modèles de coopération au service du développement qui tablent sur l’intérêt mutuel et la solidarité ainsi que sur une meilleure utilisation des ressources, contribuant ainsi à favoriser l’accès des populations à des médicaments abordables, aux technologies et au crédit.
La diffusion rapide des technologies de l’information a permis d’accroître la connectivité et la création de réseaux dans le Sud, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour l’échange d’expériences, de connaissances et de bonnes pratiques susceptibles de donner une impulsion au développement. La coopération Sud-Sud peut favoriser encore plus la mise en commun des savoir-faire dans certains domaines, notamment l’éducation, la santé, l’énergie et la sécurité alimentaire.
Alors que nous observons cette Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, je m’engage à renforcer encore davantage l’appui apporté à cette collaboration fructueuse, car elle peut permettre d’améliorer les conditions des pays du Sud, amélioration qui aura des retombées dans le monde entier.
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