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SG/SM/14247-OBV/1094

Journée mondiale de lutte conte le paludisme: « engageons-nous à combler le manque de financement de 3,2 milliards de dollars », exhorte Ban Ki-moon

23/04/2012
Secrétaire généralSG/SM/14247
OBV/1094
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JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTE LE PALUDISME: « ENGAGEONS-NOUS À COMBLER LE MANQUE

DE FINANCEMENT DE 3,2 MILLIARDS DE DOLLARS », EXHORTE BAN KI-MOON


Combler ce fossé permettrait de mettre en place et maintenir

un régime universel de protection contre le paludisme en Afrique jusqu’en 2015


On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, publié à l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme, célébrée le 25 avril:


L’an dernier, à l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme, nous avons pleuré le fait qu’un enfant mourait de la maladie toutes les 45 secondes.  Cette année, nous avons réussi à ralentir le rythme: un enfant meurt du paludisme toutes les 60 secondes.  Cela reste une tragédie monumentale mais le grand nombre de vies sauvées grâce aux interventions internationales nous donne une lueur d’espoir.


Plus d’enfants dorment en sécurité sous des moustiquaires, plus de familles se rassemblent dans des pièces protégées des moustiques, plus de populations ont accès au dépistage de la maladie et plus de patients obtiennent les médicaments dont ils ont besoin pour se rétablir.


Une coalition mondiale a donné un coup de fouet aux stratégies avérées, notamment les moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée, la pulvérisation à l’intérieur, les tests de diagnostic rapide et les médicaments antipaludéens pour les populations à risque.


Ce partenariat remarquable, qui rassemble des États, des organisations internationales, des donateurs, des chercheurs, des entreprises, des philanthropes, diverses organisations de la société civile et des personnes intéressées, a sauvé plus d’un million de vies.  Depuis 2000, le taux de mortalité due au paludisme a baissé de plus d’un quart dans le monde et de plus d’un tiers en Afrique.


L’heure est venue d’accomplir de plus grands progrès.  Ramener à près de zéro le taux de mortalité due au paludisme est l’une des priorités du programme d’action que j’ai défini pour les cinq prochaines années.


Dans un monde d’abondance, nous n’avons aucune excuse pour ne pas investir intelligemment et raisonnablement dans la lutte contre le paludisme.  Un test de diagnostic rapide coûte environ 50 cents et un traitement antipaludéen environ 1 dollar tandis qu’une moustiquaire d’une durée de vie de trois ans, qui peut protéger plusieurs enfants, revient environ à 5 dollars.


Ce sont de petites sommes et nous pouvons réduire encore les coûts si nous finançons la recherche en vue de trouver de meilleures solutions.  Alors que nous cherchons aujourd’hui à éviter les décès dus au paludisme, nous devons investir dans les moyens de demain pour lutter contre la résistance aux insecticides et poursuivre la recherche d’un vaccin.  Nous devons mieux coordonner nos efforts en vue de dépister, de traiter et de suivre la maladie.


En cette Journée mondiale contre le paludisme, engageons-nous ensemble à combler le manque de financement de 3,2 milliards de dollars, ce qui nous permettrait de mettre en place et de maintenir un régime universel de protection contre le paludisme en Afrique jusqu’en 2015 et d’atteindre, à terme, notre objectif de venir à bout de cette maladie.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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