Déclaration conjointe du Président de l’Assemblée générale et du Secrétaire général des Nations Unies à l’occasion de la Journée internationale de la femme
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DÉCLARATION CONJOINTE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
DES NATIONS UNIES À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME
(Adapté de l’anglais)
La déclaration conjointe ci-après a été faite aujourd’hui par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Nassir Abdulaziz Al-Nasser:
Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Nassir Abdulaziz Al-Nasser, et le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, souhaitent proposer conjointement la convocation d’une conférence mondiale sur les femmes par les Nations Unies en 2015, 20 ans après le Conférence mondiale sur les femmes à Beijing.
Étant donné que les femmes représentent la moitié de l’humanité, et compte tenu de l’importance et de la pertinence des questions relatives aux femmes pour le progrès global, il est grand temps qu’une telle conférence mondiale soit convoquée.
Elle est importante en raison des énormes changements survenus dans le monde et de leurs implications positives et autres sur les femmes.
Le Président de l’Assemblée générale et le Secrétaire général restent confiants que la communauté internationale réservera à cette initiative conjointe un accueil chaleureux.
Ils espèrent que les États Membres, qui ont le dernier mot concernant la convocation de cette conférence, pourraient prendre les mesures nécessaires au cours de cette soixante-sixième session de l’Assemblée générale.
Ils croient que le point culminant que les Nations Unies ont montré en créant l’entité ONU-Femmes en 2011, pourra être étayé utilement par un programme mondial axé sur les femmes et qui pourrait être formulé au cours de cette cinquième conférence mondiale sur les femmes.
La quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, en 1995, avait adopté une plateforme d’action et de prospective. La Conférence de Beijing avait été précédée de trois Conférences mondiales à Mexico en 1975, Copenhague en 1980 et Nairobi en 1985.
L’enthousiasme de la société civile, en particulier les organisations féminines, à l’idée d’une telle conférence, a conféré une force supplémentaire à l’appui général en faveur de ce futur sommet, sans parler de la proposition d’aujourd’hui.
Le Président de l’Assemblée générale et le Secrétaire général croient que la prochaine conférence internationale sur les femmes pourrait passer en revue la mise en œuvre de la plateforme d’action de Beijing.
Ils croient aussi qu’elle pourrait s’attaquer à des problèmes émergents, en particulier ceux relatifs aux femmes et à leur participation politique, conformément à la résolution 1325 de l’ONU, qui traite des femmes, de la paix et de la sécurité, et conformément à l’impératif de l’égal accès au travail décent, à la prise de décisions, sans compter celui de l’autonomisation des femmes rurales et des filles
Ce prochain sommet pourrait aussi couvrir l’efficacité de l’aide, la sécurité alimentaire, les trafics de drogues, l’immigration, l’environnement, les changements climatiques, et les technologies de l’information, sujets qui ont des impacts sur les femmes, sur les pays et les sociétés. Dans tous ces domaines, la promotion du rôle et de l’implication des jeunes et en particulier des femmes ajouterait une importante dimension au débat mondial sur cette question qui n’était pas toujours prise en compte lors des conférences antérieures.
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