Les dirigeants du Forum des îles du Pacifique et M. Ban Ki-moon soulignent le rôle de l’ONU face aux défis des changements climatiques
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LES DIRIGEANTS DU FORUM DES ÎLES DU PACIFIQUE ET M. BAN KI-MOON SOULIGNENT
LE RÔLE DE L’ONU FACE AUX DÉFIS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
(Adapté de l’anglais)
La déclaration conjointe ci-après a été publiée par le Secrétaire général Nations Unies et les dirigeants du Forum des îles du Pacifique, le 26 septembre:
Les dirigeants du Forum des îles du Pacifique ont rencontré le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, le 26 septembre dernier, en marge de la soixante-septième session de l’Assemblée générale, à New York, reconnaissant la contribution importante apportée par le système des Nations Unies dans la région.
Le Secrétaire général a reconnu pour sa part le rôle capital joué par le Forum et ses membres, en faveur du développement durable, de la bonne gouvernance, de la paix et de la sécurité via la coopération régionale dans le Pacifique. Le Secrétaire général s’est félicité de la déclaration sur l’égalité de genre faite par le quarante-troisième Forum des îles du Pacifique, qui s’est tenu du 27 au 31 août dernier dans les îles Cook.
Le Secrétaire général et les dirigeants du Forum ont évoqué les défis auxquels sont confrontés les archipels du Pacifique, soulignant le rôle que le système des Nations Unies pouvait jouer pour les relever. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en évoquant les moyens de renforcer le soutien de l’ONU aux efforts nationaux et régionaux à cet égard. Les parties se sont aussi félicitées des conclusions de la Conférence de l’ONU sur le développement durable (Rio+20).
Elles ont relevé plus particulièrement l’importance pour les pays du Pacifique des décisions prises sur les changements climatiques et sur l’acidification des océans, la conservation et la gestion durable des océans, les ressources halieutiques et côtières, la promotion d’une énergie et de moyens de transports soutenables, la sécurité alimentaire et en eau, la réduction des risques de catastrophe, l’aide d’urgence et la reconstruction. Elles ont appelé à la mise en œuvre effective au plus tôt de ces décisions.
Les parties ont aussi souligné l’importance de renforcer le soutien à l’investissement dans les secteurs productifs. Elles se sont mises d’accord pour réfléchir à des moyens financiers, technologiques et pratiques par lesquels les Nations Unies pourraient soutenir les efforts de mise en œuvre de ces décisions dans le Pacifique, en accord avec les priorités nationales et régionales.
Les deux parties ont souligné l’importance critique du développement durable dans le cadre de la gestion et de la conservation des océans. Elles ont appelé à la définition de stratégies d’ici à 2014 pour assister les pays en développement, les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement en particulier, afin qu’ils accroissent leurs capacités nationales en matière de conservation, de gestion soutenable et profitable des pêcheries.
Les parties ont reconnu les vulnérabilités particulières et uniques et les besoins en matière de développement de ces États, ainsi que de la nécessité permanente d’accroître leur résilience. Elles se sont félicitées de la tenue de la troisième Conférence internationale sur les petits États insulaires en développement prévue en 2014.
Elles ont rappelé que les changements climatiques, l’acidification des océans et la montée du niveau des mers constituaient les plus grandes menaces au bien-être, à la sécurité et au niveau de vie des populations du Pacifique. Elles ont réaffirmé la nécessité d’une action internationale urgente de réduction des émissions afin d’assurer la survie et la viabilité de tous les États de la région.
Les parties ont réitéré l’urgente nécessité de se pencher sur les menaces sérieuses et sans précédent à la paix et à la sécurité internationales causées par les conséquences actuelles et futures des changements climatiques.
Elles ont réitéré l’importance d’une coopération renforcée et d’un partage d’expérience sur la prévention des conflits et le maintien de la paix notamment, en s’inspirant des expériences positives des îles Salomon, de Bougainville et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elles ont dit leur intérêt en faveur d’un renforcement du dialogue à ce sujet en envisageant une coopération dans des domaines tels que le retour à la paix, la gouvernance démocratique et la transition, les droits de l’homme et l’état de droit.
Les parties ont souligné l’intérêt d’une coopération et d’une coordination étroites entre les programmes et les activités de l’ONU avec les États membres du Forum, elles ont noté qu’un bilan et une actualisation du Plan Pacifique étaient prévus l’an prochain. Elles ont aussi noté les défis rencontrés par les petits États insulaires en développement pour remplir leurs obligations internationales en matière de présentation de rapports périodiques. Elles sont tombées d’accord pour réfléchir à des moyens pratiques de remédier à cette difficulté tout en diminuant le fardeau et les coûts que cela représente.
Elles ont réaffirmé l’importance d’assurer une présence renforcée et effective de l’ONU, particulièrement au niveau de chaque pays de la région. Elles se sont mis d’accord pour avoir des échanges à ce sujet avec les parties concernées afin de trouver les moyens pratiques de progresser dans ce domaine. Convenant de se revoir en 2014, les parties ont enfin réaffirmé leur disposition à faciliter le dialogue entre le système des Nations Unies et les membres du Forum des îles du Pacifique, y compris en marge de l’Assemblée générale.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel