LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOUTIENT L’INITIATIVE D’UN SOMMET ÉLARGI DU G-8 SUR LA CRISE FINANCIÈRE D’ICI LE DÉBUT DU MOIS DE DÉCEMBRE
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SOUTIENT L’INITIATIVE D’UN SOMMET ÉLARGI DU G-8 SUR LA CRISE FINANCIÈRE D’ICI LE DÉBUT DU MOIS DE DÉCEMBRE
La déclaration suivante a été communiquée le 18 octobre par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon; et le Président de la France, M. Nicolas Sarkozy, se sont rencontrés aujourd’hui en marge du Sommet de la Francophonie, à Québec, afin de discuter des moyens de répondre de façon urgente et décisive à la crise financière internationale. Les deux dirigeants se sont mis d’accord sur la nécessité de lancer une initiative mondiale, d’une manière rapide et concertée, afin de s’attaquer à la crise et à ses conséquences graves pour toutes les nations, en particulier pour les plus pauvres d’entre elles.
Dans une lettre adressée au Président Sarkozy après leur réunion, le Secrétaire général a exprimé son soutien à la proposition spécifique faite par le Chef de l’État français, en tant que Président de l’Union européenne, de tenir d’urgence un sommet élargi du G-8 afin de s’attaquer au problème. Il s’est également félicité de l’invitation lancée par le Président Sarkozy au Secrétaire général des Nations Unies ainsi qu’au Président de la Banque mondiale et au Directeur général du Fonds monétaire international (FMI) pour qu’ils participent activement à la réunion au sommet. « Un tel format nous permettra d’agir plus efficacement contre cette crise qui exige une solution mondiale grâce à un partenariat international cohésif », écrit le Secrétaire général dans sa lettre à M. Sarkozy.
Le Secrétaire général a également affirmé qu’il défendait entièrement l’idée de réunir un tel forum au plus tard début décembre. « J’ai le plaisir de proposer les installations du Secrétariat des Nations Unies à New York », ajoute-t-il, estimant qu’une réunion au sommet à l’ONU, symbole du multilatéralisme, confèrerait une légitimité universelle à cet effort et démontrerait une volonté collective face à ce grave défi mondial.
Le Secrétaire général a en outre souligné sa conviction, qu’il partage avec Nicolas Sarkozy, selon laquelle la communauté internationale doit agir ensemble pour s’assurer, par-dessus tout, que l’impact négatif de la crise financière sur les économies du monde ne sape pas les importants efforts de l’ONU en vue de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement, de lutter contre les effets des changements climatiques et de répondre à la crise alimentaire.
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