À L’ÉGLISE DE LA SAINTE-FAMILLE, BAN KI-MOON DEMANDE DE PRIER POUR QUE L’ONU PUISSE RASSEMBLER UNE VASTE COALITION DE PARTENAIRES CAPABLE DE S’ATTAQUER AUX MAUX DONT SOUFFRE LA PLANÈTE
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À L’ÉGLISE DE LA SAINTE-FAMILLE, BAN KI-MOON DEMANDE DE PRIER POUR QUE L’ONU PUISSE RASSEMBLER UNE VASTE COALITION DE PARTENAIRES CAPABLE DE S’ATTAQUER AUX MAUX DONT SOUFFRE LA PLANÈTE
On trouvera ci-après le texte de l’allocution que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a prononcée à l’église de la Sainte-Famille, à New York, le lundi 15 septembre:
Chaque année, avant l’ouverture de l’Assemblée générale, la communauté des Nations Unies a le privilège de participer à ce magnifique service. Mes collègues et moi vous en sont vivement reconnaissants.
Mais, plus important encore, nous apprécions beaucoup, à l’ONU, ce que vous faites toute l’année. Par votre message de paix et de solidarité, vous contribuez à promouvoir certains des principes mêmes qui guident l’action de notre Organisation.
Le pasteur Robbins a récemment prononcé une homélie sur la façon dont toutes les formes de vie sont interdépendantes. Le fait d’admettre que ce qui se passe dans une partie du monde finit tôt ou tard par avoir des répercussions sur les autres régions, nous amène à réaliser que nous partageons une responsabilité collective –et solennelle–, celle de l’avenir de la planète tout entière.
Les gens comprennent les interactions économiques qui existent dans le monde. C’est ce que nous appelons la mondialisation. La décision que prend un opérateur sur la Bourse de marchandises à New York a des incidences sur un agriculteur africain. Les pièces détachées d’une automobile proviennent de différents pays. La crise bancaire qui sévit sur un marché peut en bouleverser un autre.
Mais les liens qui nous unissent les uns aux autres ne sont pas simplement des rapports de producteurs à consommateurs. Les principales menaces qui pèsent sur notre planète –pauvreté, faim, terrorisme, dégradation de l’environnement– montrent à quel point nos destinées sont inextricablement liées.
Nous nous trouvons face à une situation d’urgence dans le domaine du développement. La crise alimentaire et celle du pétrole aggravent les difficultés auxquelles se heurtent les familles pour manger à leur faim. De plus en plus nombreux sont ceux qui tombent dans la misère. C’est la raison pour laquelle j’organise ce mois-ci une réunion de haut niveau destinée à pousser les dirigeants mondiaux à redresser le cap afin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Nous sommes à un moment critique. D’expérience, nous savons que nous pouvons réussir. Ce qui nous manque, ce sont des initiatives politiques et une volonté d’agir à l’échelle mondiale.
Je dirais les mêmes choses à propos d’une autre crise à laquelle nous nous heurtons actuellement. C’est délibérément que j’emploie le mot « crise ». Les changements climatiques tiennent une moins grande place dans l’actualité que l’an dernier. Néanmoins, tout autour de nous prouve que le problème est plus grave que la plupart d’entre nous ne l’avait prédit.
Ces changements engendrent à leur tour des crises humanitaires – le cyclone Nargis au Myanmar, la faim en Haïti, et les millions de personnes qui risquent de mourir de faim dans la corne de l’Afrique.
Notre réponse doit être mondiale. L’ONU s’efforce d’aider les gouvernements à trouver des solutions internationales à des problèmes qui transcendent les frontières nationales.
Mais nous devons être conscients que les gouvernements ne peuvent à eux seuls s’acquitter de cette lourde tâche. Il faut que tous nos partenaires s’associent à l’effort colossal que nécessite le règlement des problèmes planétaires de notre époque. La communauté des croyants, les organisations non gouvernementales, les entreprises et d’autres partenaires de la société civile apportent une contribution décisive à l’action entreprise pour relever ces défis des temps modernes.
Face à tous ces problèmes, grâce au pouvoir incommensurable de la prière, vous aidez l’Organisation. Votre appui nous est très précieux et nous comptons encore davantage sur vous pour l’avenir.
Aussi, continuez de prier pour l’ONU; pour que nous puissions rassembler la vaste coalition des partenaires dont nous avons besoin pour nous attaquer aux maux de la planète et réussir ensemble dans l’intérêt de tous ses habitants.
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