LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PROCÈDE À UNE MISE AU POINT SUR LE PROCESSUS DE SÉLECTION DU PROCHAIN HAUT COMMISSAIRE AUX DROITS DE L’HOMME
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PROCÈDE À UNE MISE AU POINT SUR LE PROCESSUS DE SÉLECTION DU PROCHAIN HAUT COMMISSAIRE AUX DROITS DE L’HOMME
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Des membres des médias ont demandé si les Nations Unies étaient suffisamment « transparentes » dans le processus de sélection du successeur de Louise Arbour. L’idée qui a circulé selon laquelle le processus représente un délit d’initié est absurde.
L’objectif du Secrétaire général est d’identifier le candidat le mieux qualifié, celui qui sera en mesure de recueillir le soutien le plus large possible de toutes les parties. Nous avons consulté intensément à cette fin des groupes et des gouvernements représentés aux Nations Unies: les États Membres, les organisations non gouvernementales (ONG) et les groupes de défense des droits de l’homme.
Nous avons respecté les règles de procédure applicables à toutes les nominations de haut niveau faites par le Secrétaire général. Notre but depuis le départ a été d’établir des normes de sélection claires et rigoureuses pour établir une liste de candidats la plus large possible. Ce processus a été mené en sollicitant des nominations de la part des États Membres, qui venaient s’ajouter à celles adressées au Secrétaire général par des sources très diverses, y compris des États Membres, des ONG internationales et des organisations de défense des droits de l’homme.
Récemment, la Vice-Secrétaire générale et le Chef de Cabinet ont rencontré des représentants de la communauté des droits de l’homme à New York pour discuter des divers aspects liés à la nomination en question. Des réunions similaires ont également été tenues avec des représentants d’États Membres. De telles consultations ont lieu régulièrement.
À la suite d’un processus d’examen approfondi, une liste finale de candidats a été dressée. Ces derniers ont été ensuite interviewés par un panel de fonctionnaires expérimentés, conformément aux normes de procédure en vigueur concernant les nominations de haut niveau faites par le Secrétaire général. Les noms de ces personnes n’ont pas été rendus publics afin de protéger leur droit à la vie privée.
En temps voulu, le Secrétaire général interviewera les finalistes avant de prendre sa décision quant à la nomination qu’il soumettra ensuite à l’Assemblée générale.
Il n’est pas également exact de prétendre que les administrations précédentes ont instauré une pratique consistant à rendre publiques des listes finales de candidats à de tels postes. Cela n’a pas été le cas avec Louise Arbour. Les listes de candidats qui ont été dévoilées l’ont été dans des cas concernant des processus de sélection de certains chefs d’institutions spécialisées, fonds et programmes. Les Nations Unies n’ont pas publié de noms de candidats à la direction de départements placés sous l’autorité du Secrétaire général. Les raisons de cela résident de toute évidence dans le respect du principe de confidentialité.
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