LES REPRESENTANTS DU PERSONNEL S’INDIGNENT DE LA CLEMENCE DES PEINES INFLIGEES AUX MEURTRIERS DES EMPLOYES DES NATIONS UNIES

LES REPRESENTANTS DU PERSONNEL S’INDIGNENT DE LA CLEMENCE DES PEINES INFLIGEES AUX MEURTRIERS DES EMPLOYES DES NATIONS UNIES

Le Syndicat du personnel des Nations Unies et le Comité permanent sur la sécurité et l’indépendance de la fonction publique internationale se sont indignés de la clémence des peines infligées aux meurtriers de trois employés du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies.

Jugées devant un tribunal de Djakarta, les six personnes responsables de ces crimes haineux ont été condamnées à des peines allant de 10 à 20 mois, pour les meurtres brutaux perpétrés contre Pero Simundza, Samson Aregahegn et Carlos Caceres à Atembau, au Timor occidental.  A Genève, à Vienne et à New York, ces meurtres avaient suscité des manifestations du personnel contre les violences subies par le personnel humanitaire.  Cinq employés du Haut Commissariat aux réfugiés ont été tués dans les huit derniers mois.

Les représentants du personnel invitent les Etats Membres à examiner de façon urgente le rapport du Secrétaire général (A/55/637) sur la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé.  Ils exhortent l’Assemblée générale à accorder la plus grande attention à l'élaboration d'un protocole élargissant l’application de cette Convention à toutes les opérations des Nations Unies, le personnel associé et le personnel humanitaire n’étant en effet pas couverts actuellement par cette Convention.  Les représentants du personnel demandent au Secrétaire général que justice soit faite, au nom de tous les membres de la famille des Nations Unies.

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