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CD257

LE MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ETRANGERES VOIT DANS L’ENTREE EN VIGUEUR DU TICEN/CTBT LA CONTINUATION DE L’ACTION COMMUNE POUR LE DESARMEMENT

12/11/2001
Communiqué de presse
CD257


Conférence en vue de faciliter l’entrée                     CD/257

en vigueur du Traité d’interdiction complète                13 novembre 2001

des essais nucléaires

4e séance plénière – après-midi


LE MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ETRANGERES VOIT DANS L’ENTREE EN VIGUEUR DU TICEN/CTBT LA CONTINUATION DE L’ACTION COMMUNE POUR LE DESARMEMENT


Pour le Ministre espagnol des relations extérieures, la pertinence

du Traité est renforcée depuis les attaques terroristes du 11 septembre


Accélérer l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN/CTBT) c’est continuer l’oeuvre commune pour le désarmement et la non-prolifération, a déclaré, cet après-midi M. Hubert Védrine, Ministre français des affaires étrangères, devant la Conférence en vue de faciliter l’entrée en vigueur du Traité.  Son homologue espagnol, M. Joseph Piqué i Camps a pour sa part estimé que la pertinence du TICEN/CTBT se trouvait renforcée depuis les attaques terroristes du 11 septembre tout en soulignant qu’il serait difficile d’atteindre ses objectifs sans la coopération de tous les Etats et sans leur contribution aux programmes de la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité.


La séance de cet après-midi aura été l’occasion, pour de nombreuses délégations, de renouveler leur appel à certains Etats afin qu’ils adhèrent le plus rapidement possible au Traité et facilitent ainsi son entrée en vigueur.  Plusieurs ont attiré l'attention sur le risque que des terroristes parviennent à avoir accès "au nucléaire".  Alors que le Ministre des affaires étrangères et du culte du Costa Rica, M. Roberto Rojas, faisait observer que, parmi les 13 Etats qui doivent encore ratifier le Traité pour qu'il entre en vigueur, deux sont membres permanents du Conseil de sécurité, la représentante de Singapour a annoncé quant à elle que son pays venait tout juste de déposer ses instruments de ratification, devenant ainsi le 85ème Etat partie au TICEN/CTBT. 


Le représentant de la Colombie, dont le pays est énuméré à l’Annexe II du Traité, a jugé que la présente Conférence doit permettre d’identifier des mesures permettant de faciliter la mise en oeuvre du Traité sur la base de la confiance mutuelle et de la coopération.  Il a souhaité que les spécificités des pays en développement comme le sien soient particulièrement prises en compte et a suggéré l’annulation des contributions dues au système de vérification entre la date de signature et la ratification du Traité.  Dans le même ordre d’idées, le représentant du Brésil a fait observer que la mise en place du Système de surveillance international était à ce jour plus avancé que le statut du Traité lui-même conduisant ainsi à l’augmentation significative des contributions des Etats au budget de la Commission préparatoire au Traité sans pour autant que cet instrument juridiquement contraignant ne soit entré en vigueur.


Le représentant de la Colombie et celui du Viet Nam, tous deux figurant à l’Annexe II du Traité et dont la ratification est nécessaire à son entrée en vigueur, ont annoncé la ratification prochaine du TICEN/CTBT par leur pays. 


Les Ministres des affaires étrangères des pays suivants ont pris la parole: Espagne, Hongrie, France, Guatemala, République fédérale de Yougoslavie, Costa Rica, Equateur, Ukraine, Ouzbékistan et Zambie. Les représentants des pays suivants ont également fait des déclarations: Brésil, Philippines, Singapour, Kazakhstan, Colombie, Qatar, Chili, Danemark, Zimbabwe, Nicaragua, Afrique du Sud et Viet Nam.


La Conférence achèvera demain mercredi 13 novembre son échange de vues.  Elle devrait également adopter sa Déclaration finale(*).


(*)   Le projet de déclaration finale figure au document CTBT-Art.XIV/2001/WP.1.


Déclarations


M. JOSEP PIQUE I CAMPS, Ministre des relations extérieures de l’Espagne, a estimé que la pertinence du Traité se trouvait renforcée depuis les attaques terroristes du 11 septembre et celles à l’arme biologique.  La communauté internationale dans son ensemble a un devoir de prévenir que de telles attaques ne se reproduisent.  Le Ministre a appuyé la déclaration faite par la Belgique au nom de l’Union européenne.  Le Traité constitue un élément essentiel du processus général de désarmement et de non-prolifération nucléaires et du régime de contrôle des armements.  Il sera toutefois difficile d’atteindre les objectifs du Traité sans la coopération de tous les Etats et sans leur contribution aux programmes de la Commission préparatoire de l’Organisation du TICEN/CTBT.   Nous en appelons donc à tous les Etats qui n’ont pas encore signé ou ratifié le Traité de le faire le plus rapidement possible. 


L’Espagne a signé le Traité en septembre 1996 et a été l’un des premiers à le ratifier en août 1998.  Sa contribution à la Commission préparatoire a été active et s’est manifestée à travers sa participation au Système international de surveillance.  L’Espagne a signé un accord régissant ses activités avec le Secrétariat technique provisoire de la Commission préparatoire qui constitue, à nos yeux, l’outil le plus efficace pour garantir la participation des Etats au Système international de surveillance dans des conditions de transparence et de sécurité.  Le Ministre a ajouté que la station sismologique de Sonseca sera bientôt pleinement opérationnelle ce qui marquera un tournant important dans la participation de l’Espagne au Traité.   


M. JÁNOS MARTONYI, Ministre des affaires étrangères de la Hongrie, a souscrit à la déclaration faite par la présidence de l'Union européenne et a exprimé son soutien aux vues allant en faveur d'une entrée en vigueur urgente du TICEN/CTBT.  Faisant partie des pays cités dans l'annexe 2 du Traité, et dont la ratification est jugée indispensable à l'entrée en vigueur de ce dernier, la Hongrie, a dit M. Martonyi, a été l'un des premiers pays à signer et ratifier le TICEN/CTBT, et a déposé les instruments de sa ratification en juillet 1999.  Nous nous réjouissons de l'augmentation du nombre de ratifications, mais en même temps, nous sommes inquiets que 13 des 44 Etats de l'annexe 2 n'aient pas ratifié le Traité, que 3 d'entre eux n'ont même pas encore signé.  La Hongrie félicite la Fédération de Russie d'avoir rejoint le Royaume-Uni et la France parmi les Etats nucléaires qui ont rempli leurs obligations de ratification, et est encouragée que les autres puissances nucléaires l'aient signé.  Nous notons dans le même temps que l'Inde et le Pakistan ont déclaré ne pas vouloir indéfiniment repousser une entrée en vigueur du TICEN/CTBT, et nous leur demandons de le signer et le ratifier aussi vite que possible.  Notre pays, a dit le Ministre, attache aussi beaucoup d'importance à la mise en oeuvre de mesures efficaces de vérification et prend note des progrès significatifs qui ont été faits à cet égard par la Commission préparatoire de l'Organisation du TICEN/CTBT pour mettre en place le mécanisme de vérification en temps voulu.


M HUBERT VEDRINE, Ministre des affaires étrangères de la France, a déclaré qu'accélérer l’entrée en vigueur du TICEN/CTBT, c’est continuer l’oeuvre commune pour le désarmement et la non-prolifération.  Il a rappelé que la France a été, le 6 avril 1998, le premier Etat doté d’armes nucléaires avec le Royaume-Uni à déposer ses instruments de ratification.  Il a ajouté que la France avait fermé et démantelé son site d’expérimentations du Pacifique et ses usines de production de matières fissiles pour des armes nucléaires.  Ces décisions sont cohérentes avec le maintien de la crédibilité de sa dissuasion nucléaire qui reste fondée sur le principe de suffisance et le refus de toute nouvelle course aux armements, a-t-il souligné.  Il a jugé que, avec 161 Etats signataires et 84 ratifications à ce jour, le TICEN/CTBT peut se prévaloir d’un succès, notamment parce que 31 Etats parmi les 44 dont la ratification est nécessaire pour son entrée en vigueur l’ont ratifié.  Succès également car une organisation a pu voir le jour à Vienne afin de mettre en oeuvre les dispositions du Traité, a déclaré le Ministre qui s’est également félicité de la mise en place des premiers éléments d’un système de vérification.  Il a souhaité que ce régime de vérification soit universel, efficace et dissuasif, avant de renouveler l’appel de la France à tous les Etats qui ne l’ont pas encore fait afin qu’ils signent et ratifient le TICEN/CTBT. 


M. GABRIEL ORELLANA ROJAS (Guatemala) a indiqué que son pays a achevé les négociations avec la Commission préparatoire de l’Organisation du CTBT pour ce qui est du Système de surveillance international et plus particulièrement l’installation de stations sismiques.  Le mois prochain, le Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire (AIEA) se rendra dans notre pays pour la première fois.  Au cours de cette visite, le Guatemala signera le Protocole additionnel à l’Accord de garanties de sécurité de l’Agence ce qui contribuera au renforcement de la Zone exempte d’armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes.  Nous espérons ainsi avoir un meilleur accès à la coopération internationale et aux nouvelles technologies ce qui facilitera notre  recours à l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Bien que des engagements aient été pris, nous sommes entrés dans le nouveau millénaire sans avoir atteint nos objectifs en matière de non-prolifération et de désarmement nucléaires.  La communauté internationale doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour consolider le régime de non-prolifération et de désarmement nucléaires et mettre un terme à sa stagnation.


M. GORAN SVILANOVIC, Ministre fédéral des affaires étrangères de la Yougoslavie, a estimé que l'unité que démontrait la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme devrait aussi inspirer la démarche qu'elle adopte en vue de renforcer le processus de non-prolifération des armes de destruction massive.  Nous devons lancer un appel à tous les pays qui ne l'ont pas fait ou qui n'en ont pas encore déclaré l'intention, de signer le TICEN/CTBT aussi vite que possible, a dit le Ministre.  Bien que la République fédérale de Yougoslavie (RFY) ne soit pas un Etat nucléaire, et ne prévoit pas de l'être, nous avons une conscience aiguë du potentiel que peut avoir l'énergie atomique pour améliorer les conditions de vies humaines, et nous soutenons son usage à des fins civiles et pacifiques dans le respect des normes internationales pertinentes.  La RFY a signé le TICEN/CTBT le 8 juin dernier et a engagé sa procédure de ratification.  Nous avons signé le Traité en vue de fermement démontrer notre attachement aux efforts


actuellement déployés par la communauté internationale en faveur de la paix et de la sécurité internationales.  Cette démarche fait aussi partie de nos efforts globaux pour réintégrer la communauté internationale, et nous vous informerons bientôt de la création de l'autorité nationale qui sera chargée de mettre en oeuvre le TICEN/CTBT dans notre pays.


M. ROBERTO ROJAS, Ministre des affaires étrangères et du culte du Costa Rica, a condamné l’utilisation, la possession et la mise au point d’armes nucléaires.  Il a jugé que le développement des armes de destruction massive ne repose sur aucune valeur éthique ou juridique, ni sur aucune justification avant de dénoncer toute doctrine militaire justifiant le recours aux armes nucléaires.  Aucun Etat n’a le droit de mettre en danger la survie de l’espèce humaine a déclaré le Ministre, avant d'affirmer que le TICEN/CTBT est un élément clef de la lutte contre la prolifération nucléaire.  Il a salué le fait que 161 Etats aient signé le Traité et que 84 d’entre eux l’aient ratifié avant de préciser que le Costa Rica a déposé ses instruments de ratification le 25 septembre dernier. 


Le Ministre s’est inquiété ensuite du fait que 13 des 44 Etats, dont la ratification est nécessaire à l'entrée en vigueur du TICEN, ne l’aient toujours pas ratifié et que deux d’entre eux soient membres permanents du Conseil de sécurité.  M. Rojas en a appelé à tous ces Etats, les exhortant à permettre l’entrée en vigueur du TICEN/CTBT en le ratifiant sans délai.  Il a jugé que le désarmement nucléaire est un impératif moral qui incombe aux Etats nucléaires qui doivent faire preuve de vision et engager de toute urgence des négociations sur la réduction et le démantèlement de leurs arsenaux de destruction massive et s’abstenir de développer de nouveaux programmes ou de transférer les technologies à de nouveaux acteurs.  Il s’est félicité des progrès réalisés dans la mise en place d’un régime de vérification et d’un Système de surveillance par la Commission préparatoire et le Secrétariat technique provisoire et a jugé que l’entrée en vigueur du TICEN/CTBT renforcera les efforts internationaux en matière de désarmement. 


M. HEINZ MOELLER, Ministre des affaires étrangères de l’Equateur, a déclaré que le désarmement, en particulier le désarmement nucléaire, est le meilleur moyen de parvenir à la paix et à la sécurité internationales.  Cette question qui figure dans la Déclaration du Millénaire, a été inscrite au centre du débat par les Nations Unies.  Le Ministre a plaidé en faveur de la réduction des dépenses militaires excessives pour que les Etats attribuent des ressources ainsi épargnées au développement socioéconomique.  Le TICEN/CTBT, qui doit être interpreté comme une réelle mesure de désarmement, se situe à l’apogée de 40 années d’efforts pour mettre un terme aux essais nucléaires qui ne servent qu’à la mise au point et la production d’une nouvelle génération d’armes.  Le nombre de signataires est impressionnant.  Néanmoins, 13 Etats figurant sur l’annexe II du Traité et dont la ratification est nécessaire à son entrée en vigueur n’ont toujours pas déposé leurs instruments de ratification.  En attendant, il est important qu’un moratoire sur les essais soit respecté.  Nous appuyons la mise en place du Système de surveillance international.  A cet effet, nous avons déjà adopté des mesures pertinentes et avons créé une autorité nationale ainsi qu’un comité inter institutionnel comme mécanisme de consultation et de supervision permanent.


M. ANATOLY ZLENKO, Ministre des affaires étrangères de l'Ukraine, a lancé un appel à tous les Etats figurant sur la liste de l'annexe 2 pour qu'ils ratifient le TICEN/CTBT et à tous les autres de le signer et le ratifier.  Etant l'un des premiers pays à avoir signé le Traité, l'Ukraine l'a ratifié l'an dernier, a précisé le Ministre, et une démarche consistante et rigoureuse visant à réduire la menace nucléaire fait partie de sa politique. Nous avons souligné le besoin d'efforts concertés de réduction globale des armements nucléaires en vue de leur totale élimination, et à cet égard, nous tenons à dire qu'il y a deux semaines, le 30 octobre 2001, notre pays a complété ses obligations envers le Traité sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs (START I) en détruisant les derniers silos de lancement de missiles SS-24 qu'il avait sur son territoire.


La menace globale du terrorisme renforce l'importance de renforcer et de développer plus avant les fondements juridiques internationaux dans le domaine de la non-prolifération et du désarmement nucléaires, qui serait une importante contribution à la réalisation de la paix, de la sécurité et de la stabilité internationale.  Le rôle du TICEN/CTBT est devenu essentiel dans l'environnement actuel, et des pas décisifs doivent être accomplis pour sa mise en oeuvre.  Promouvoir l'adhésion universelle au Traité de non-prolifération (TNP) et l'entrée en vigueur du TICEN/CTBT sont parmi les tâches essentielles auxquelles doit s'atteler la communauté internationale, et l'Ukraine a régulièrement souligné l'importance du Traité d'interdiction des essais comme part intégrale du système international de sécurité.  Nous attachons aussi beaucoup d'importance au respect du moratoire sur les essais nucléaires, et demandons à tous les Etats de respecter leurs engagements à cet égard.


M. ABDULAZIZ KAMILOV, Ministre des affaires étrangères de l’Ouzbékistan, a rappelé que son pays a été l’un des 10 premiers Etats à ratifier le TICEN/CTBT, traduisant ainsi sa ferme détermination à contribuer à l’interdiction et la non-prolifération des armes nucléaires.  Il a souligné qu’à l’aube du XXIe siècle, l’interrelation entre des problèmes du passé et de nouveaux défis sécuritaires est saisissante et a ajouté que la préoccupation de l’Ouzbékistan est de promouvoir une dynamique régionale orientée vers la sécurité et la stabilité.  Il a rappelé que son pays appuie une zone exempte d’armes nucléaires en Asie centrale et a souligné ensuite que les récents événements ont mis en lumière la nécessité de parvenir rapidement au renforcement des régimes de non-prolifération et d’interdiction des armes de destruction massive.  Il a estimé que la cessation des essais nucléaires à des fins militaires et de modernisation des armes, et la mise en oeuvre de mesures de vérification sont des conditions essentielles pour le renforcement du régime de désarmement nucléaire.  Il a ainsi demandé aux Etats ne l’ayant pas fait d’adhérer au TICEN/CTBT le plus rapidement possible afin de permettre son entrée en vigueur et favoriser la non-prolifération. 


M. LUIS AUGUSTO DE ARAUJO CASTRO (Brésil) s’est associé à la déclaration faite par le Chili au nom du Groupe de Rio.  Suite aux actes de terreur perpétrés sur le territoire des Etats-Unis, la communauté internationale doit refléchir aux questions liées à la sécurité et aux impératifs de défense.  La fin de la guerre froide était considérée comme ouvrant la voie à un nouveau système international.  Malheureusement, 10 ans plus tard, nous sommes tout aussi loin de l’objectif qui est de libérer le monde des armes de destruction massive.  L’abandon graduel des


politiques reposant sur l’arme nucléaire est indispensable à la consolidation des régimes de non-prolifération.  L’entrée en vigueur du TICEN/CTBT contribuera à réduire les différences de traitement et celles en matière d’obligations entre les Etats nucléaires et les autres.  Le représentant a rappelé que l’entrée en vigueur du Traité est la première des 13 mesures préconisées dans le Document final de la Conférence d’examen du TNP de mai 2000.  Nous invitons instamment les Etats à faire preuve de leur engagement en faveur du Traité en le ratifiant sans délai.  Le représentant a par ailleurs fait part de sa préoccupation quant au fait que la mise en place du Système de surveillance international est plus avancé que le statut du Traité lui-même ce qui a mené à l’augmentation de façon significative des contributions des Etats à la Commission préparatoire sans que ce système ne dispose, en parallèle, d’un instrument juridiquement contraignant. 


M. S.K. WALUBITA, Ministre des affaires étrangères de la Zambie, a déclaré que son pays, fermement en faveur du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et du désarmement nucléaire, partage également la vision d’un monde exempt d’armes nucléaires.  Le désarmement multilatéral, le contrôle des armes et la non-prolifération nucléaire sont des processus viables, a-t-il ajouté, faisant observer que si la Zambie encourage les Etats-Unis et la Fédération de Russie à négocier de bonne foi afin d’atteindre un équilibre stratégique, tous les Etats ont intérêt au désarmement nucléaire.  Les 180 Etats parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se sont engagés explicitement à éliminer leurs arsenaux, a-t-il poursuivi, et c’est sur la base de cette réussite que nous devons nous assurer d’une adhésion universelle au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.  Notant avec satisfaction que 161 Etats ont déjà signé le TICEN, le Ministre a indiqué que son pays va déposer sous peu les instruments de ratification.  Notre retard dans ce processus ne doit pas être interprété comme remettant en question notre ferme engagement en faveur du TICEN et du désarmement complet et général, y compris en ce qui concerne les armes nucléaires, a fait observer le Ministre, avant de demander qu’une autre Conférence soit convoquée l’année prochaine au cas où les 44 Etats qui doivent impérativement ratifier le TICEN pour que celui-ci entre en vigueur ne l’auraient pas fait.


M. ENRIQUE A. MANALO (Philippines) a souligné que la tenue de cette Conférence pour faciliter l’entrée en vigueur du TICEN/CTBT prend toute sa signification au lendemain des événements tragiques du 11 septembre.  Il a ajouté que sa tenue est un message clair de la détermination des Etats Membres à combattre le terrorisme avant de souligner la contribution essentielle du TICEN/CTBT au maintien de la sécurité et de la stabilité internationales.  Il a rappelé que la Constitution des Philippines interdit la possession de l’arme nucléaire et que, après avoir signé très tôt le TICEN/CTBT, son pays a déposé ses instruments de ratification le 23 février 2001.  Il a invité les Etats ne l’ayant pas encore fait à ratifier le Traité et à s’abstenir de tout acte pouvant aller à l’encontre de son entrée en vigueur.  Il a poursuivi en mentionnant les efforts faits par les Philippines à l’échelle régionale pour garantir la non-prolifération dans la sous-région d’Asie du Sud-Est.  Il a appuyé l’idée d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale sur les voies et moyens d’éliminer le danger nucléaire en soulignant que l’entrée en vigueur du TICEN/CTBT serait une garantie supplémentaire de confiance et de sécurité à l’échelle mondiale.


Mme TAN YEE WOAN (Singapour) a rappelé que, plus de 55 ans après l’horreur causée par la première explosion nucléaire et malgré la fin de la guerre froide, la menace nucléaire n’a pas disparu et elle a mentionné les rapports qui font état de plus de 30.000 armes nucléaires dans le monde dont certaines sont en état d’alerte.  Ces armes sont les seules capables d’anéantir l’humanité, a-t-elle ajouté, et le danger nucléaire ne peut être ignoré.  La représentante a rappelé que la Conférence d’examen des Etats parties au TNP en 2000 avait souligné l’urgence pour les Etats de signer et ratifier le TICEN/CTBT, sans condition et sans délai, et de respecter les moratoires dans l’attente de l’entrée en vigueur du Traité.  Elle a ajouté que le TICEN/CTBT consolide le TNP, notamment en matière de non-prolifération nucléaire verticale, et que ces traités sont indispensables pour atténuer la menace nucléaire.  La représentante a annoncé que Singapour, après avoir signé en 1999 le TICEN/CTBT, est devenu le 85ème Etat partie au Traité après avoir déposé tout récemment ses instruments de ratification.  Elle a reconnu ensuite que le succès du Traité reposait sur la mise en oeuvre du régime de vérification et de contrôle et a salué les progrès dans la mise en place du Système de surveillance international et des 337 stations qui permettront de détecter avec précision les violations du Traité.  Elle a mis en garde contre les conséquences qu’aurait un abandon du TICEN/CTBT et la fin des moratoires sur les essais nucléaires.  De telles mesures risqueraient de relancer la course aux armements à l’encontre des provisions du TNP.  Elle a insisté sur la responsabilité particulière des Etats nucléaires et les a invités à ne pas saper le fragile équilibre actuel.  Elle a invité tous les Etats à adhérer au plus vite au TICEN/CTBT afin de permettre son entrée en vigueur et contribuer ainsi à renforcer le régime de non-prolifération. 


Mme MADINA B. JARBUSSYNOVA (Kazakhstan) a déclaré que les régimes existants de non-prolifération et de désarmement doivent jouer des rôles complémentaires.  Une fois entré en vigueur, le TICEN, de même que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, constituera un élément de base des mécanismes de sécurité mondiale et créera les conditions préalables à la destruction des armes nucléaires et des armes de destruction massive.  Le Kazakhstan contribue aux efforts déployés afin d’améliorer l’efficacité du contrôle prévu par le TICEN, ayant notamment invité une inspection du site de Semipalatinsk, par l’accueil de quatre stations sismiques sur son territoire et par des échanges de données avec le Centre international de données de Vienne.  L’infrastructure de l'ancien site d'essais de Semipalatinsk, a-t-elle expliqué, permet la mise en oeuvre de projets dans le cadre du TICEN, transformant ce site en une zone pacifique internationale. 


La représentante a rappelé que pendant la guerre froide son pays était saturé d’équipement militaire et qu’en 1995 il disposait de plus d’ogives nucléaires que le Royaume-Uni, la France et la Chine réunis.  Nous avons alors réalisé, a-t-elle poursuivi, que la préservation de ces arsenaux pourrait favoriser la prolifération des armes et avons opté en faveur d’un héritage exempt d’armes nucléaires.  C’est pourquoi le TICEN vient juste d’être ratifié par la Chambre basse du Parlement du Kazakhstan, a indiqué Mme Jarbussynova.  S’exprimant sur la question de la sécurité globale, elle a suggéré que le principe d’expansion et de renforcement de la confiance entre les Etats devienne un aspect essentiel du maintien de la sécurité internationale et remplace le principe de retenue militaire qui prévalait jusqu’à maintenant.


M. HECTOR CHARRY SAMPER (Colombie) a estimé que la tenue de cette Conférence intervient à un moment où nous sommes confrontés à un concours de circonstances dont la gravité exige un ajustement des concepts de sécurité et des mécanismes de coopération mondiale.  Nous assistons à une stagnation des régimes de contrôle des armements et des programmes de désarmement et de non-prolifération.  Comme la majorité des Etats, la Colombie estime que le TICEN/CTBT fait partie du système de traités et d’accords consacrant la volonté de prévenir la prolifération des armes de destruction massive.  Nous faisons parties des Etats majoritaires ne disposant pas de la technologie permettant de vérifier le respect des dispositions du Traité.  Notre confiance repose sur la nature fiable et transparente même du Traité.  Nous sommes préoccupés par les effets nocifs écologiques de l’utilisation des armes nucléaires et par la possibilité que des terroristes puissent se les procurer. 


Il existe 30 000 armes nucléaires en circulation contre 39 000 il y a 31 ans, au moment de l’entrée en vigueur du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).  Nous relevons le ralentissement des mécanismes de contrôle des armes nucléaires, en particulier pour ce qui est du Traité ABM et de START II.  Il existe des preuves concrètes de programmes nucléaires de la part de pays qui ne sont pas signataires du TNP, une augmentation marquée du trafic de matières radioactives qui constituent un signal d’alarme quant à la menace terroriste nucléaire.  L’impensable est devenu désormais probable et dans ces circonstances, la validité des instruments de désarmement et de non-prolifération nucléaires acquièrent plus de pertinence.  Le TNP permet d’aider les Etats en développement à utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques sans s’opposer au régime de non-prolifération. 


La Colombie appartient à une région à vocation pacifique qui a créé une zone exempte d’armes nucléaire en Amérique latine et dans les Caraïbes.  Elle a signé le TICEN en 1996 convaicue du fait que l’interdiction complète des essais nucléaires est indispensable à la paix et à la sécurité.   L’inclusion de la Colombie à l’annexe II du Traité nous donne une responsabilité supplémentaire et nous avons la volonté de le ratifier le plus rapidement possible. La loi de ratification a été approuvée par le Congrès.  Cette conférence doit permettre d’identifier des mesures permettant de faciliter la mise en oeuvre du Traité sur la base de la confiance mutuelle et de la coopération.  Il est particulièrement important de prendre en compte les spécificités des pays en développement comme le notre pour annuler leur contributions dues avant la date de leur ratification. 


Nous renouvelons notre engagement à faire un effort pour surmonter nos difficultés financières.  La Commission préparatoire et le Secrétariat technique provisoire sont en mesure de prendre des initiatives de nature à accélérer l’entrée en vigueur du Traité.  Des mécanismes innovants de transferts des technologies sont nécessaires pour moderniser des systèmes de collecte des données nationaux et les installations sismiques.  Ils devraient être perçus comme une contribution au développement des capacités nationales des pays et un exemple de coopération internationale.  Il est également nécessaire de disposer d’un régime unique de vérification durant la phase préparatoire en tenant compte du financement et des inquiétudes concernant la mise en oeuvre du Traité.


M. JAMAL AL-BADER (Qatar) a jugé que la Conférence pour faciliter l’entrée en vigueur du TICEN/CTBT offre l’occasion d'évaluer les progrès et les obstacles du processus devant aboutir à l’adhésion universelle au Traité.  Il s’est félicité du fait que les Etats aient manifesté clairement leur volonté d’oeuvrer en faveur de la non-prolifération en 2000 à la Conférence des Etats parties du TNP et a ajouté que la présente rencontre devait renforcer la détermination de la communauté internationale à poursuivre les objectifs du désarmement.  Il a souligné que l’attaque terroriste du 11 septembre, si elle avait impliqué des armes nucléaires, aurait eu des conséquences effroyables, jugeant qu’elles devraient convaincre les Etats de renoncer aux arsenaux nucléaires.  Il a dénoncé les doctrines de dissuasion et la course aux armements.  Il a expliqué que les essais opérés par les Etats nucléaires avaient eu probablement une fonction incitative sur les autres Etats souhaitant disposer d’armes nucléaires.


M. JUAN GABRIEL VALDES (Chili) a rappelé que la position de son pays avait toujours été très claire au sujet des attaques terroristes du 11 septembre et que l’on ne peut choisir la neutralité face à de tels actes.  Il a suggéré une approche concertée de la communauté internationale pour répondre à une telle menace “non conventionnelle” et il a réitéré ensuite le souci de son pays de renforcer la coexistence pacifique, la gouvernance démocratique et le respect du droit.  Il a souligné l’importance que revêt, dans cette approche concertée, l’entrée en vigueur rapide du TICEN/CTBT afin d’assurer la poursuite des objectifs de désarmement et de non-prolifération.  Il a rappelé ensuite l’engagement du Chili à la cause de la non-prolifération nucléaire qui s’est notamment traduite par l’adhésion, en 1974, au Traité de Tlatelolco sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Amérique latine, et par la ratification du TICEN/CTBT.  En outre, le Chili a construit sept stations de contrôle sur son territoire continental et dans ses îles a précisé le représentant avant de regretter que la mise en oeuvre du Traité soit bloquée par la réticence de certains Etats d’y adhérer, notamment ceux énumérés à l’annexe 2 du Traité. 


Mme ELLEN MARGRETHE LOJ (Danemark) a déclaré que l’adoption, en septembre 1996, du TICEN/CTBT a été un événement majeur dans l’histoire du contrôle des armements et du désarmement.  Le Danemark a été l’un des premiers pays à ratifier le Traité, a-t-elle précisé, avant d’ajouter que le Danemark collabore également à la mise en place du Système de surveillance international et abrite deux stations de contrôle, collaborant étroitement avec le Secrétariat technique provisoire à cette fin.  Elle a poursuivi en observant que la grande majorité des Etats Membres des Nations Unies ont signé le Traité et que le nombre de ratifications progresse.  Elle a jugé que, bien qu’il ne soit pas encore entré en vigueur, le TICEN/CTBT apporte déjà une contribution importante à l’établissement de normes internationales en matière de désarmement nucléaire et de non-prolifération.  Aucun Etat Membre des Nations Unies n’a procédé à des essais depuis notre dernière rencontre de 1999, a-t-elle fait remarquer, et aucun n’en a manifesté l’intention.  Elle a ajouté que les menaces globales auxquelles la communauté internationale est aujourd’hui confrontée appellent des réponse globales et conjointes des Etats et a estimé que le TICEN/CTBT s’inscrit dans ces réponses.  Elle a lancé un appel aux Etats ne l’ayant pas fait à adhérer à ce Traité afin de faciliter son entrée en vigueur et faire avancer la cause du désarmement et, partant, la paix et la stabilité internationales. 


M. EMMANUEL RUNGANGA-GUMBO (Zimbabwe) a déclaré que les Nations Unies devraient s'assurer que l'énergie nucléaire et les armes de destruction massive ne tombent pas entre les mains de terroristes.  En même temps que se constitue une coalition mondiale contre le terrorisme, nous voyons aussi une plus grande résolution en faveur de la mise en oeuvre des mesures d'interdiction des armes nucléaires en vue d'empêcher une catastrophe mondiale, au cas où des terroristes s'en empareraient, a estimé le représentant en déclarant que le moment est venu de faire entrer le TICEN/CTBT en vigueur.  Nous devons créer, pour nous-mêmes, et pour la postérité, un monde débarrassé des armes nucléaires, un monde sûr et sans armes de destruction massive, a-t-il poursuivi.  Le Zimbabwe a signé le TICEN/CTBT le 13 octobre 1999 et a conclu un mémorandum avec l'Organisation du Traité.  La ratification du TICEN/CTBT figure en bonne place sur le programme de travail de la session du Parlement du Zimbabwe, et nous pouvons affirmer avec confiance que notre pays va bientôt ratifier le Traité, a dit M. Jokonya.


M. MARIO RODRIGUEZ CASTILLO (Nicaragua) a estimé que les Etats dotés d’armes nucléaires ont une responsabilité particulière, notamment pour ce qui est des risques liés à l’utilisation accidentelle de ce type d’armes.  La prévention d’une telle situation et de ses conséquences passe par l’élimination totale des armes nucléaires.  La position du Nicaragua en sa qualité d’Etat non doté d’armes nucléaires s’est trouvée reflétée dans notre adhésion à divers traités parmi lesquels le TNP et le Traité de Tlatelolco.  L’avis consultatif de la Cour internationale de Justice demeure très important en ce qu’il prévoit que les Etats sont juridiquement tenus d’engager des négociations visant le désarmement nucléaire.  Il faut poursuivre les négociations pour renforcer le régime de contrôle des armements, de non-prolifération et de désarmement mis en place par la communauté internationale.  Le CTBT/TICEN jouera un rôle essentiel dans ce réseau imbriqué de traités.  Le succès du Traité dépendra de l’efficacité du régime de vérification.  Nous appelons tous les Etats qui ne l’ont pas fait à le signer et à le ratifier le plus rapidement possible et, en attendant, de s’abstenir de mener des activités qui contreviennent à ses dispositions.


M. ABDUL S.MINTY (Afrique du Sud) a déclaré que son pays a toujours été un fervent défenseur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires et s’associe pleinement à l’appel de ce Traité en faveur de l’arrêt de tous les essais nucléaires.  Il est triste de constater, a poursuivi le représentant, que les aspirations de la communauté internationale dont est porteur le TICEN, à savoir libérer le monde de la menace nucléaire, ne seront pas réalisées tant que le TICEN n’entrera pas en vigueur.  Et il est encore plus triste de voir que certains Etats n’hésitent pas à retarder l’entrée en vigueur du Traité dans le souci de préserver des intérêts particuliers étroits, plutôt que de prendre les intérêts de la communauté internationale en considération.  C’est notre devoir de travailler ensemble, de mettre nos divergences de côté afin que cet important Traité entre en vigueur, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre encore cinq ans. 


L’Afrique du Sud se félicite par ailleurs des résultats de la Conférence d'examen tenue en l’an 2000 des Etats parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et de l’engagement explicite pris à cette occasion par les Etats qui détiennent des armes nucléaires en faveur de leur élimination.  Il serait décevant que la Déclaration finale de cette Conférence recycle celle de 1999, car cela signifierait que nous n’avons pas avancé depuis deux ans, a ajouté


le représentant, notant par ailleurs que les progrès qui seront faits dans le cadre de cette conférence dépendent des Etats qui n’ont pas ratifié le TICEN.  Ceci est particulièrement préoccupant alors que l’on assiste à une montée de l’unilatéralisme dans le domaine de la non-prolifération et du désarmement nucléaires.  Le représentant a en conclusion déclaré que la non-entrée en vigueur du Traité risquait d’affaiblir les résultats obtenus dans d’autres domaines et pourrait remettre en cause la volonté politique de la communauté internationale à se mobiliser en faveur du bien commun.


M. NGUYEN THANH CHAU (Viet Nam) a déclaré que le Viet Nam soutient les engagements et les efforts concertés de la communauté internationale en vue de parvenir à une adhésion universelle au Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN/CTBT) à une date rapprochée.  Notre pays se félicite aussi du travail accompli par la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité pour mobiliser le soutien en faveur du Traité, et pour créer le régime de vérification de la mise en oeuvre du TICEN/CTBT.  Nous partageons le point de vue de la communauté internationale que le retard de l'entrée en vigueur du Traité peut augmenter le risque de voir les essais nucléaires reprendre, ce qui entraînerait une nouvelle et plus coûteuse course aux armements.  Notre délégation s'inquiète, comme d'autres, du changement de positions de certains Etats nucléaires envers le TICEN/CTBT, et nous espérons sincèrement que ces pays reconsidèreront leur décision.  Dans le même temps, nous lançons un appel aux puissances nucléaires qui n'ont pas ratifié le Traité, de le faire.


Le 12 septembre dernier, le Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du Viet Nam a procédé à la signature du TICEN/CTBT ici à New York, et les mesures nécessaires ont été prises au niveau de notre pays pour assurer notre ratification rapide du Traité.  Nous souhaitons faire part de notre appréciation pour l'assistance que le Secrétariat de la Commission préparatoire de l'Organisation du Traité a apporté à l'atelier organisé sur cette question par le Ministère des affaires étrangères du Viet Nam et plusieurs agences gouvernementales à Hanoï.  Ma délégation réaffirme, a dit M. Than Chau, le soutien du Viet Nam à tous les efforts et initiatives en faveur d'un monde libre d'armes de destruction massive et notamment d'armes nucléaires.


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