LE CONSEIL, PREOCCUPE PAR LE VOL D'UN AVION LIBYEN LE 8 ET LE 10 MAI, RAPPELLE AUX ETATS L'INTERDICTION D'AUTORISER TOUT VOL EN PROVENANCE DE OU VERS LA LIBYE
Communiqué de Presse
CS/816
LE CONSEIL, PREOCCUPE PAR LE VOL D'UN AVION LIBYEN LE 8 ET LE 10 MAI, RAPPELLE AUX ETATS L'INTERDICTION D'AUTORISER TOUT VOL EN PROVENANCE DE OU VERS LA LIBYE
19970520 A l'issue de consultations, le Président du Conseil de sécurité, M. Soo Gil Park (République de Corée) a fait ce matin, au nom des membres du Conseil, la déclaration suivante :Le Conseil de sécurité prend note avec préoccupation des informations suivant lesquelles, le 8 mai 1997, un avion immatriculé en Libye a décollé de Libye à destination du Niger et est retourné en Libye en provenance du Nigéria le 10 mai, en violation de sa résolution 748 (1992). Le Conseil a demandé au Comité qu'il a créé par cette résolution de suivre cette affaire en s'adressant directement aux représentants de la Libye, du Niger et du Nigéria. Il demande à tous les Etats de s'acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 748 (1992) au cas où des appareils en provenance de la Libye chercheraient à atterrir sur leur territoire.
Le Conseil prend note de la lettre du Représentant permanent de la Libye, en date du 16 mai 1997 (S/1997/373), de celle du Représentant permanent du Niger, en date du 13 mai 1997, et de la note verbale du Représentant permanent du Nigéria, en date du 15 mai 1997. Il rappelle qu'au paragraphe 4 de la résolution 748 (1992), il a décidé que tous les Etats refuseraient à tout aéronef la permission de décoller de leur territoire, d'y atterrir ou de le survoler si ledit aéronef prévoit d'atterrir en territoire libyen ou s'il en a décollé, à moins que le vol en question n'ait été autorisé pour d'importants motifs d'ordre humanitaire par le Comité créé aux termes du paragraphe 9 de la résolution.
Aux fins de l'examen de cette question, le Conseil était saisi d'une lettre du Représentant permanent de la Libye datée du 16 mai 1997 (S/1997/373). Le représentant y précise que le vol avait un caractère exclusivement religieux et espère que ni le Comité des sanctions ni le Conseil de sécurité lui-même ne poursuivront cette question extrêmement sensible. Il estime que les résolutions relatives aux sanctions ont atteint leur objectif et n'ont plus de raison d'être et demande qu'elles soient réexaminées sans délai. Le représentant réaffirme la disposition de son pays à résoudre le problème de Lockerbie dans le cadre des propositions qui ont été faites.
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