Le Conseil de sécurité a, en début d’après-midi, approuvé les accords conclus par les parties yéménites lors des consultations qui se sont tenues du 6 au 13 décembre à Stockholm, en Suède, avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Plus de six mois après la nomination d’un Premier Ministre de consensus et la formation d’un gouvernement inclusif conformément aux Accords de Conakry, la situation politique demeure incertaine en Guinée-Bissau.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, renouvelé le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2019, tout en priant le Secrétaire général de veiller à ce qu’elle dispose des moyens et ressources nécessaires pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité.
En adoptant aujourd’hui, une déclaration présidentielle, le Conseil de Sécurité a déterminé qu’il n’était pas nécessaire, à ce stade, d’apporter de nouveaux ajustements à sa résolution 2368 (2017), établissant le régime de sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida.
L’Assemblée générale a entériné, ce matin, 38 recommandations de sa Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, et 22 autres de sa Sixième Commission qui contribuent au développement et à la codification du droit international. Les textes de cette dernière ont tous été approuvés sans vote, notamment celui qui adopte la « Convention de Singapour sur la médiation », tandis que 11 résolutions de la Deuxième Commission ont été soumises aux voix.
L’approche tout sécuritaire à elle seule ne suffira pas à stabiliser le Sahel. Il faut concomitamment un vaste programme de développement qui permettra de transformer positivement les économies, améliorer les conditions de vie des populations et rendre l’espoir aux jeunes
Chaleureusement applaudi à l’issue de sa dernière présentation devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a regretté, ce matin, l’insuffisance des progrès dans la constitution d’un comité constitutionnel, mais estimé que les bases avaient été posées pour avancer
Contrainte, par les États-Unis, de briser le consensus qui avait prévalu au Maroc le 10 décembre dernier, l’Assemblée générale a mis aux voix aujourd’hui le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dit « Pacte de Marrakech » dans lequel les Chefs d’État et de gouvernement déclarent: « il est crucial que nous ne nous laissions pas diviser et que nous restions unis face aux difficultés que posent les migrations internationales et aux occasions qu’elles offrent ». Ils y exposent donc la vision, les responsabilités et les ambitions qu’ils partagent sur les migrations, de sorte qu’elles soient bénéfiques à tous.
À la demande de la Côte d’Ivoire, qui en préside les travaux en décembre, le Conseil de sécurité s’est intéressé, cet après-midi, aux « nouvelles tendances alarmantes » à l’œuvre en Afrique centrale et de l’Ouest s’agissant du trafic de stupéfiants, et sa cohorte d’« effets déstabilisants et perturbateurs » sur la gouvernance, la sécurité, la croissance économique et la santé publique.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a appelé, ce matin, Israël et le Liban à maintenir le calme le long de la Ligne bleue, après la découverte de tunnels pénétrant dans le territoire israélien depuis le Liban.