Au troisième jour de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones, de nombreux participants ont mis l’accent sur les menaces graves pesant sur les peuples autochtones d’Amazonie, notamment les Yanomami et les tribus isolées de la vallée du Javari, qui ont lancé un « appel à l’aide » face aux « discours haineux » proférés à leur encontre par le nouveau Président du Brésil, M. Jair Bolsonaro.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social
La deuxième journée de la session annuelle de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par les interventions de représentants kanaks, samis, quechuas, maoris, navajos, métisses de l’Ontario et touarègues, ces derniers ayant tous souligné les vertus environnementales et médicinales de leurs connaissances traditionnelles, qu’elles se fondent sur les racines de plantes ou l’urine et les poils d’animaux.
Ouvrant ce matin la cérémonie d’ouverture de la dix-huitième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones, le chef traditionnel de la nation Onondaga, M. Tadodaho Sid Hill, a appelé à « faire de tous nos esprits un seul esprit et à se rappeler que nous n’avons qu’une seule terre, la Terre Mère ».
Les centaines d’États, représentants des institutions de Bretton Woods, d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, dont plus de 30 ministres et responsables de haut niveau, ont fermé aujourd’hui les portes du Forum sur le suivi du financement du développement.
Le Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC) a parlé aujourd’hui des ressources publiques nationales, du secteur privé national et international et de la coopération internationale, trois sources traditionnelles de revenus sur lesquels repose le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Face à l'insuffisance des ressources pour financer la réalisation des objectifs de développement durable, les experts du Forum sur le suivi du financement du développement qui étaient réunis aujourd’hui pour une deuxième journée, ont orienté les États vers de « nouvelles avenues » que sont le commerce, les technologies financières (fintech), le partenariat international ou encore la dette et la fiscalité bien gérées.
« Ce que nous faisons est-il suffisant pour mobiliser des ressources pour les objectifs de développement? » s’est interrogé ce matin la Présidente de l’Assemblée générale à l’ouverture du Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC).
« Nous sommes confrontés à de multiples défis pour atteindre les objectifs de développement durable et le temps presse. » Fort de ce constat fait à l’ouverture de la session annuelle du Forum des partenariats du Conseil économique et social (ECOSOC), la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, a lancé un appel aux gouvernements, à l’ONU et aux parties prenantes du secteur privé et de la société civile pour qu’ils s’engagent à travailler ensemble, de manière plus coordonnée et intégrée.
Les jeunes, qui ne sont pas « des spectateurs silencieux », n’ont besoin ni de bonnes intentions ni d’aide, mais des outils et de l’espace auxquels ils ont droit pour pouvoir pleinement s’épanouir, a déclaré la Présidente du Conseil économique et social (ECOSOC), Mme Inga Rhonda King, en clôturant les deux jours du Forum de la jeunesse, en présence du Secrétaire général de l’ONU.
Le huitième Forum de la jeunesse a ouvert ses portes, ce matin, à 800 jeunes et 34 ministres qui se préparent à trois grands rendez-vous importants sur la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.