Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur le meurtre de civils au Burkina Faso
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Sven Jürgenson (Estonie):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vigoureux les attaques perpétrées les 4 et 5 juin dans la région administrative du Sahel, au Burkina Faso, au cours desquelles plus d’une centaine de civils, dont des enfants, ont été tués et de nombreux autres blessés. Ils ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement burkinabé.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. Ils ont souligné que l’action menée par la MINUSMA, l’opération Barkhane et la Force conjointe du G5 Sahel contribuait à créer un environnement plus sûr dans la région du Sahel. Ils ont insisté sur la nécessité de faire traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les avaient financés et ont engagé tous les États à agir conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions du Conseil portant sur la question.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs. Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.