SG/SM/15625

Le Secrétaire général appelle à la trêve olympique en pensant à la Syrie, à la République centrafricaine, au Soudan du Sud et aux attentats de Volgograd

31/1/2014
Secrétaire généralSG/SM/15625
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL APPELLE À LA TRÊVE OLYMPIQUE EN PENSANT À LA SYRIE, À LA

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, AU SOUDAN DU SUD ET AUX ATTENTATS DE VOLVOGRAD


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, qui se tiendront à Sotchi, en Fédération de Russie, du 7 au 23 février puis du 7 mars au 16 mars:


À la veille des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Sotchi, je me joins au Comité international olympique pour appeler tous ceux qui, dans le monde, sont engagés dans des combats à déposer les armes et à observer la trêve.


Les participants aux Jeux de Sotchi portent certes les étendards de nombreuses nations mais ils sont rassemblés sous une seule et même bannière, celle de l’égalité, du fair-play, du respect mutuel et de la non-discrimination.  J’engage tous ceux qui prennent part aux Jeux –gouvernements, groupes, organisations ou particuliers– à servir et défendre ces idéaux fondamentaux de l’olympisme.


Comme j’appelle à la trêve, cette année, mes pensées accompagnent les peuples de Syrie, de République centrafricaine et du Soudan du Sud et tous ceux qui, ailleurs, souffrent aussi de la violence absurde, notamment les familles qui ont perdu des êtres chers dans les attentats à la bombe récemment perpétrés à Volgograd, non loin de Sotchi.


J’appelle tous les combattants, où qu’ils soient, à respecter la trêve, à laquelle les 193 États Membres de l’ONU ont tous souscrit.  Notre combat est difficile, mais nous devons persister à proclamer la trêve et à tout faire pour en promouvoir le respect.


La trêve olympique trouve sa raison d’être dans l’espoir que si les peuples et les nations sont capables d’oublier leurs désaccords le temps d’une journée, ils pourront alors continuer sur cette voie pour établir des cessez-le-feu moins éphémères et trouver les moyens d’instaurer durablement la paix, la prospérité et le respect des droits de l’homme.  Puisse la flamme des Jeux olympiques et paralympiques de Sotchi nous rappeler, pendant les quelques semaines à venir, ce que peuvent les nations lorsqu’elles s’unissent.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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