Le Secrétaire général appelle à une action afin d’améliorer la santé des océans et de recouvrer et maintenir les ressources maritimes
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL APPELLE À UNE ACTION AFIN D’AMÉLIORER LA SANTÉ DES OCÉANS
ET DE RECOUVRER ET MAINTENIR LES RESSOURCES MARITIMES
On trouvera, ci-après, le message du Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, pour la Conférence « La Haute mer, avenir de l’humanité, délivré à Paris, le 11 avril 2013, par la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Irina Bokova:
Parfois appelée la Planète bleue, la Terre n’en voit pas moins ses océans et ses mers en danger.
La biodiversité des océans est menacée par une pollution et une exploitation non viable de ses ressources, sans compter les changements climatiques et l’acidification. Nos océans se réchauffent. Leur acidification met en péril la faune et la flore marines et la montée du niveau des mers pourrait redessiner la carte du monde aux dépens de centaines de millions de personnes, la plupart vulnérables.
Les océans sont vitaux pour la santé de notre planète, pour la vie et pour l’économie mondiale. Ils forment la voie de passage de 90% du commerce mondial, mettant ainsi en relation les populations, les marchés et les moyens de subsistance. Il est temps de prendre des mesures plus fortes, plus concrètes et de déployer des efforts mieux concertés pour protéger nos océans.
À l’issue de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), j’ai lancé le Pacte pour les océans, une initiative qui vise à définir une vision stratégique pour permette au système des Nations Unies de s’acquitter de manière plus cohérente et efficace de ses mandats relatifs aux océans, en se conformant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, également connue comme étant la « constitution des océans », aux résolutions pertinentes de l’Assemblée Générale, ainsi qu’au Document final de la Conférence Rio+20, « L’avenir que nous voulons ».
Nous devons lancer une action réelle en temps opportun, aux niveaux national, régional et global, afin d’améliorer la santé des océans et de recouvrer et maintenir les ressources marines.
Le Pacte pour les océans s’appuie sur l’idée que toutes les parties prenantes doivent œuvrer ensemble à l’objectif commun d’« océans en bonne santé pour un monde prospère ».
L’an dernier, j’ai rencontré l’équipage de Tara et Agnès B. lors d’une escale à New York dans le cadre de leur expédition autour du monde destinée à sensibiliser l’opinion publique aux défis qui se posent aux océans. Je me souviens de manière saisissante de ma visite à bord du navire de recherche. Tara et d’autres organisations de la société civile ont un rôle déterminant pour alerter le monde quant à l’importance des problèmes auxquels les océans sont confrontés.
Si nous travaillons ensemble –système des Nations Unies, gouvernements, secteur privé, acteurs de la société civile, et individus– nous pouvons trouver des moyens durables de protéger notre planète et nos précieux océans.
Je vous souhaite une conférence très fructueuse sur « La Haute mer, avenir de l’humanité ».
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