En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/14794-OBV/1179

À l’occasion de la Semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle, le Secrétaire général appelle à communiquer un message d’espoir aux jeunes

1/02/2013
Secrétaire généralSG/SM/14794
OBV/1179
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

À L’OCCASION DE LA SEMAINE MONDIALE DE L’HARMONIE INTERCONFESSIONNELLE, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

APPELLE À COMMUNIQUER UN MESSAGE D’ESPOIR AUX JEUNES


Vous trouverez ci-après le texte du message du Secrétaire général, publié à l’occasion de la Semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle, à New York, le 1er février:


Pour des milliards de personnes dans le monde, la foi est l’un des fondements de la vie.  Elle est source de force dans l’adversité et procure un puissant sentiment d’appartenance.  La grande majorité des gens vivent en harmonie avec leurs voisins, quel que soit leur culte, mais chaque religion recèle également une minorité qui est prête à embrasser avec véhémence des doctrines fondamentalistes, faisant preuve de bigoterie ou ayant recours à une violence extrême.


Ces actes sont un affront à l’héritage de toutes les grandes religions et aux enseignements qui en sont issus.  Ils sont également contraires à la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui affirme que toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.  Il est impératif que la majorité modérée se dote des moyens de s’opposer résolument aux forces de l’extrémisme.  Cela ne peut se faire que par des initiatives fortes.


À son forum qui se tiendra à Vienne le mois prochain, l’Alliance des civilisations poursuivra l’action qu’elle mène pour rapprocher les confessions et les cultures.  Que ce soit sur la scène internationale ou dans leur communauté, les chefs religieux et culturels ont une responsabilité, celle de parler le langage de la tolérance et du respect.  C’est un message clef de la Semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle. 


Nous devons également tendre la main aux jeunes en leur communiquant un message d’espoir.  Trop souvent marginalisés, sans emploi ou aux prises avec un avenir incertain, les jeunes peuvent constituer une proie facile pour les fanatiques, qui les appâtent en brandissant une cause à défendre et en leur donnant un sentiment d’appartenance.  Nous devons dénoncer cette imposture et proposer une autre solution convaincante.


Il faudra plus que des mots pour y arriver.  Il faut donner du travail aux jeunes et faire en sorte qu’ils aient véritablement voix au chapitre pour préparer un avenir auquel ils croient.  À l’ONU, nous nous employons à l’heure actuelle à définir un programme de développement durable pour l’après-2015.  Nous avons pour objectif d’éliminer l’extrême pauvreté de notre vivant et de promouvoir l’équité des chances pour tous face à la situation économique, tout en préservant l’environnement.  Pour ce faire, nous avons besoin de la participation de tous, notamment celle des jeunes et des groupes confessionnels.


Nous vivons une époque troublée, marquée par des changements économiques, environnementaux, démographiques et politiques.  Ces transitions sont porteuses d’espoir, mais aussi d’incertitude.  Notre mission est de faire en sorte que l’espoir l’emporte.  En décidant de faire cause commune, les fidèles de toutes les religions nous faciliteraient la tâche.  N’oublions jamais que ce qui nous sépare n’est rien à côté de ce qui nous unit.  Œuvrons de concert pour réaliser tous nos objectifs de paix, de prospérité et de bien-être physique et spirituel.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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