Conférence de presse

Conférence de presse sur le nouveau rapport de l’UNICEF sur l’enregistrement des naissances

11/12/2013
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE NOUVEAU RAPPORT DE L’UNICEF SUR L’ENREGISTREMENT DES NAISSANCES


Pour célébrer son soixante-septième anniversaire, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a publié un nouveau rapport sur l’enregistrement des naissances dans le monde.  Le document révèle qu’un tiers des enfants de moins de cinq ans à travers le monde n’existent pas officiellement.  « La naissance de 230 millions d’enfants de moins de cinq ans n’a jamais été enregistrée ».


Intitulé « Droit de chaque enfant à la naissance: inégalités et tendances dans l’enregistrement des naissances », le rapport a été présenté aujourd’hui, au cours d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York, par Mmes Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, et Susan Bissell, Chef de la Division du programme de protection de l’enfance.


Le rapport présente des analyses statistiques sur 161 pays dont il ressort que plus de la moitié des enfants non déclarés vivent en Asie et 36% en Afrique subsaharienne.  C’est sur ces deux continents que se trouvent les 10 pays affichant les taux les plus bas d’enregistrement des naissances: Somalie (3%), Libéria (4%), Éthiopie (7%), Zambie (14%), Tchad (16%), République-Unie de Tanzanie (16%), Yémen (17%), Guinée-Bissau (24%), Pakistan (27%) et République démocratique du Congo (28%).


Mme Rao Gupta, chargée du programme « santé et nutrition » de l’UNICEF, a indiqué que 15 pays seulement ont 100% d’enregistrement des naissances dont les États de l’ex-Yougoslavie, la Thaïlande ou l’Ukraine.  Pourtant, « plus qu’un droit », une naissance enregistrée « est primordiale pour faire en sorte que les enfants ne soient pas oubliés, privés de leurs droits ou mis à l’écart des progrès de leurs nations », a insisté Mme Rao Gupta qui a dit que même dans les pays pauvres, il est possible d’atteindre des taux élevés d’enregistrements des naissances.  Cuba caracole à 100%, le Guatemala à 97% et Djibouti à 92%.


Le rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance fait également savoir que, même lorsque les enfants sont enregistrés, nombreux sont ceux qui n’en ont pas la preuve.  Ainsi, dans le monde, un enfant enregistré sur sept n’a pas de certificat de naissance.  Or, les enfants sans document d’identité sont souvent exclus de l’éducation, de la santé et de la sécurité sociale, a relevé Mme Rao Gupta. 


Lors de catastrophes ou de conflits, sans document officiel, les enfants séparés de leurs familles auront le plus de mal à retrouver leurs parents.  Autant de choses qui amènent l’UNICEF à redoubler d’efforts pour faire de la déclaration des naissances et de la délivrance des certificats de naissance un droit pour chaque enfant.


Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance a donc publié, en même temps que son rapport, un manuel à l’intention des agents de l’état-civil, « Un passeport pour la protection: un guide de la programmation pour l’enregistrement des naissances ».  Dans certains pays, l’UNICEF expérimente aussi des méthodes innovantes: le système des SMS, est utilisé au Kosovo, au Nigéria et en Ouganda, a souligné Mme Rao Gupta.


Créé en 1946 par l’Assemblée générale de l’ONU, l’UNICEF travaille aujourd’hui sur plusieurs axes: la survie et le développement de l’enfant, l’accès à l’éducation, la protection de l’enfant et la lutte contre le VIH/sida.  Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance a reçu le Prix Nobel de la paix en 1965.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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