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Conférence de presse

Conférence de presse sur le thème « former les innovateurs de demain: tirer parti de la science, de la technologie, de l’innovation et de la culture pour les jeunes d’aujourd’hui »

27/3/2013
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE THÈME « FORMER LES INNOVATEURS DE DEMAIN: TIRER PARTI DE LA SCIENCE, DE LA TECHNOLOGIE,

 DE L’INNOVATION ET DE LA CULTURE POUR LES JEUNES D’AUJOURD’HUI »


« On ne peut plus parler des jeunes, aujourd’hui, sans mentionner les médias sociaux et les technologies de l’information », a souligné, cet après-midi, l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, M. Ahmad Alhendawi, au cours d’une conférence de presse, alors que se tient, au courant de la journée, à New York, un Forum de la jeunesse organisé par le Conseil économique et social (ECOSOC).


Un an après un premier débat consacré aux moyens de faire face au chômage des jeunes, ce Forum de la jeunesse a pour but d’écouter les jeunes et d’examiner les moyens de mettre la science, la technologie, l’innovation et la culture au service de l’amélioration de leur vie.  Ce matin, de nombreux intervenants ont demandé aux « dirigeants de demain », de s’appuyer sur l’expertise des jeunes pour relever les défis auxquels fait face le monde.


« L’ECOSOC veut être une plateforme pour discuter des besoins de la jeunesse, en particulier lors de son prochain segment de haut niveau, qui aura lieu, à Genève, en juillet », a expliqué son Président, M. Néstor Osorio, de la Colombie. 


Depuis le 20 mars, une campagne en ligne, baptisée « Innovate Your Future », permet aux jeunes du monde entier de faire entendre leur voix et leurs besoins via une page Facebook* et un compte Twitter**. 


Une troisième plateforme sociale, « Thunderclap », a rejoint aujourd’hui les outils de cette campagne.  Les contributions et recommandations des jeunes seront présentées à l’ECOSOC, en juillet.


« Ma compagnie a été créée par un jeune homme de 19 ans », a expliqué, à la presse, Mme Stacy Martinet, Directrice marketing de Mashable.com.  Né d’un blog, le site est à présent une plateforme d’information sur les médias sociaux.  « Il faut comprendre que les médias sociaux vont changer nos économies et qu’ils sont importants, aussi bien comme moyen de communication que comme moyen d’interaction entre les jeunes », a-t-elle expliqué.


« Le monde est devenu un petit village, et nous devons nous adapter à cette situation », a estimé le militant de l’Internet Wael Ghonim, devenu l’un des symboles de la révolution égyptienne en 2011.  « Il y a 20 ans, en Égypte, les médias étaient centralisés et contrôlés.  À présent, 18 millions d’Égyptiens sont en ligne », a-t-il souligné. 


Selon lui, un Forum de la jeunesse, où chacun s’assied pour entendre ce que les jeunes ont à dire dans les domaines des technologies, de la science et de la culture est une occasion importante pour engager leur participation.  « Les défis concernent notamment l’accès au savoir et à l’éducation », a-t-il précisé.  « Pour impliquer les jeunes, a-t-il dit, il faut d’abord savoir ce qui les intéresse. »  Il a illustré son propos par une initiative de « crowdsourcing », organisée en Égypte, et au cours de laquelle il a été demandé en ligne aux jeunes ce que devait être la « nouvelle Égypte ».  « Soixante mille jeunes ont participé à ce processus, et des groupes d’évaluation permettent de mesurer comment leurs demandes ont été prises en compte », a-t-il expliqué.


Interrogé sur la véracité des informations en ligne, le jeune ingénieur égyptien a mis l’accent sur les mécanismes d’autovérification ou sur les mécanismes qui permettent de noter et de commenter les contributions, comme c’est le cas pour l’encyclopédie en ligne Wikipedia ou le site de vente entre particuliers eBay.


De son côté, Stacy Martinet a mis en évidence le rôle fondamental de la vérification de l’information que doivent jouer les médias traditionnels.  « Pour favoriser la participation des jeunes, il faut d’abord les écouter, les engager, et puis les impliquer », a-t-elle aussi ajouté.


Le Président de l’ECOSOC, M. Osorio, a ensuite fait remarquer que les jeunes d’aujourd’hui « naissaient pratiquement avec la technologie. »  Dans ce contexte, les gouvernements doivent mettre l’accent sur l’éducation et la formation de leur force de travail dans ce domaine, a-t-il souligné.  « Dans 10, 20 ou 50 ans, notre monde sera encore davantage celui des technologies », a-t-il estimé.


Il a ensuite été demandé à Stacy Martinet et à Wael Ghonim d’évaluer la présence de l’ONU sur les médias sociaux.  La première a mis en évidence les défis auxquels doit, selon elle, faire face l’Organisation dans la définition d’une stratégie sur les médias sociaux.  Elle s’est dite prête à y apporter sa contribution. 


Le second a parlé du processus de prise de décisions, qui est très rapide sur les plateformes sociales.  « Avec la contribution de davantage de jeunes, capables d’aider à déterminer ce qui est ˝à faire˝ ou ˝à ne pas faire˝, cette présence ira croissante », a-t-il dit.  


Le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Martin Nesirky, qui animait cette rencontre avec la presse, a rappelé que l’Organisation, ainsi que le Bureau du Porte-parole, étaient présents sur Twitter aux adresses: @UN*** et @UN_Spokesperson.****


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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