En cours au Siège de l'ONU

FEM/1902

La Commission de la condition de la femme est saisie de projets de résolution et de décision sur des questions affectant durement la vie des femmes

8/03/2012
Conseil économique et socialFEM/1902
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Commission de la condition de la femme                     

Cinquante-sixième session                                  

16e séance – matin


LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME EST SAISIE DE PROJETS DE RÉSOLUTION ET DE DÉCISION

SUR DES QUESTIONS AFFECTANT DUREMENT LA VIE DES FEMMES


La Commission de la condition de la femme a écouté, ce matin, les présentations des projets de résolution* sur l’adoption desquels elle se prononcera demain, ainsi qu’un compte rendu de la réunion du Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des fillettes autochtones. 


Mme Myrna Cunningham Kain, Présidente de l’Instance permanente sur les questions autochtones, a notamment expliqué que lors de la réunion du Groupe d’experts, qui s’est déroulée du 18 au 20 janvier 2012, au Siège de l’ONU, le groupe avait souligné l’urgente nécessité d’obtenir des données ventilées afin de mieux connaître la prévalence de la violence à l’égard des femmes autochtones et de comprendre les conséquences multiples de cette violence dans la vie de ces personnes.  Les États ont de ce fait été encouragés à renforcer les recensements au niveau national, ainsi que la collecte de données socioéconomiques et d’indicateurs de bien-être qui incluent des éléments liés à cette forme de violence, a-t-elle précisé. 


Préoccupé par la multiplication des attaques contre les femmes défenseurs des droits de l’homme, le Groupe de travail a aussi appelé les États Membres, l’ONU et tous les acteurs à accroître les mesures de protection dont doivent bénéficier les défenseurs des droits de l’homme et à mettre fin à l’impunité dont jouissent les auteurs de ces attaques.  Le Groupe de travail a également invité les États à prendre toutes les mesures nécessaires afin de faire preuve d’une tolérance zéro à l’égard des violences commises contre les femmes en temps de conflits, en particulier les viols perpétrés par des personnels militaires ou paramilitaires, et ce, conformément à la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, a souligné Mme Cunningham Kain. 


Venue présenter le projet de décision intitulé « Mettre fin aux mutilations génitales féminines », la représentante du Zimbabwe a, quant à elle, indiqué que l’un des objectifs recherchés était de bâtir une passerelle entre la Commission et l’Assemblée générale sur la question.


Le représentant de l’Algérie, parlant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a expliqué de son côté que le projet de résolution portant sur « la situation des Palestiniennes et l’aide à leur apporter », avait été mis à jour pour refléter l’évolution de la situation sur le terrain.


Un projet de texte relatif à la « libération des femmes et des enfants pris en otage lors de conflits armés, y compris de ceux qui sont emprisonnés ultérieurement » a été présenté par le représentant de l’Azerbaïdjan.


Le représentant du Japon a présenté de son côté le projet de résolution sur l’« égalité des sexes et autonomisation de la femme dans le contexte des catastrophes naturelles ».  Cette présentation lui a donné l’opportunité de faire remarquer que le Japon avait tiré de nombreuses leçons en la matière depuis le tremblement de terre et le tsunami qui l’ont frappé l’an dernier.


La présentation du projet de résolution intitulé « Éliminer la mortalité et la morbidité maternelles grâce au renforcement du pouvoir d’action des femmes » a été l’occasion pour la représentante des États-Unis de rappeler que 500 000, soit un demi million de femmes meurent chaque année de grossesses et d’accouchements difficiles, soit une toutes les 90 secondes.  Pour chaque femme qui meurt, a-t-elle ajouté, 20 autres sont affectées par des séquelles postpartum dont elles souffriront toute leur vie.


La représentante d’El Salvador a présenté un texte portant sur « les femmes autochtones et leur rôle clef dans l’élimination de la pauvreté et de la faim », tandis que son homologue du Botswana, qui s’exprimait au nom de la Communauté de développement de l’Afrique australe, a présenté le projet de résolution intitulé « Les femmes et les filles face au VIH et au sida ».  La représentante a suggéré que ce texte et la question dont il traite soient soumis de manière biennale à la Commission, ce qui serait un moyen de veiller à sa mise en œuvre effective.


La Commission de la condition de la femme poursuivra ses travaux demain, vendredi 9 mars, à partir de 10 heures.


* E/CN.6/2012/L.1, E/CN.6/2012/L.2, E/CN.6/2012/L.3, E/CN.6/2012/L.4, E/CN.6/2012/L.5, E/CN.6/2012/L.6, E/CN.6/2012/L.7


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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