Conférence de presse

Conférence de presse sur le rôle crucial des centres de formation dans le maintien de la paix

30/11/2012
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE RÔLE CRUCIAL DES CENTRES DE FORMATION DANS LE MAINTIEN DE LA PAIX


Le Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’Afrique, M. Maged Abdelaziz, ainsi que le vice-maréchal de l’armée de l’air, Christian Dovlo, commandant du Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC), ont mis en exergue, cet après-midi devant la presse, le rôle significatif des centres de formation de maintien de la paix dans le renforcement des capacités des forces de police et militaires, notamment en Afrique de l’Ouest.


Notant le caractère changeant des opérations de maintien de la paix qui intègrent dans leur fonctionnement des notions telles que le genre, l’état de droit, la protection des civils, les droits de l’homme, de même que le désarmement, la démobilisation et la réintégration (DDR), M. Abdelaziz a souligné l’importance d’outiller ces forces, ainsi que les civils en vue de rendre leur contribution plus efficace.


Insistant sur la nécessité pour les pays africains d’améliorer leurs capacités aux opérations de maintien de la paix, le Conseiller spécial du Secrétaire général a fait remarquer, lors de cette conférence de presse conjointe au Siège de l’ONU, à New York, que seulement 15 d’entre eux étaient des contributeurs de troupes, la plupart du temps avec des effectifs très réduits.


Ces centres de formation au maintien de la paix, a-t-il dit, devraient être mieux connus des États Membres des Nations Unies en vue d’un soutien plus appuyé de leurs activités qui dépendent des contributions volontaires.  C’est à juste titre, a-t-il dit, que le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique a organisé cette semaine au Siège de l’ONU un débat thématique intitulé « Améliorer les capacités africaines de formation et de recherche dans le domaine du maintien de la paix dans le cadre des situations d’urgences complexes menaçant la paix et la sécurité en Afrique ».


Pour sa part, le commandant du Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) s’est attardé sur la formation dispensée au sein de KAIPTC, laquelle prenait en compte toutes les questions liées à la prévention des conflits, la gestion post-conflit, ainsi que les programmes de consolidation de la paix et de développement.


M. Dovlo a également fait ressortir le fait que le Centre Kofi Annan avait pour mission de former des personnes à un niveau international acceptable afin de maîtriser le mandat des missions dans lesquelles elles seront déployées, ainsi que les règles relatives aux abus sexuels et l’exploitation.


Le Centre a dispensé des séances de formation à des ressortissants du Burkina Faso, du Nigéria et de la Sierra Leone, lesquels officient au sein de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD).


Pas moins de 80% des personnes formées viennent de la sous-région ouest-africaine, a-t-il déclaré, précisant que 43% étaient des civils, 27% des militaires et 30% étaient issues de la police.


Cependant, a-t-il dit, la formation n’était pas seulement militaire et s’intéresse aussi à la composante civile, laquelle est partie intégrante des missions de maintien de la paix. 


« La société civile bénéficie aussi des formations parce qu’elle a un rôle clef dans le fonctionnement des missions de maintien de la paix mais surtout auprès de la population », a-t-il affirmé.


Le vice-maréchal Dovlo a par ailleurs affirmé qu’en dehors de la formation au niveau opérationnel de la force, le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix ne s’occupait pas des questions tactiques qui sont de la responsabilité des États.


La présence des responsables du KAIPTC à New York n’est pas fortuite car ce centre porte le nom de l’ancien Secrétaire général, M. Kofi Annan, dont l’héritage en matière de maintien de la paix légué à l’ONU est non négligeable, a conclu M. Abdelaziz.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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