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FEM/1867

Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ouvre sa quarante-neuvième session, consacrée à l’examen de rapports soumis par huit pays

11/07/2011
Conseil économique et socialFEM/1867
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Comité pour l’élimination de la                            

discriminationà l’égard des femmes                  

Quarante-neuvième session                      

977e séance – matin


LE COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES OUVRE SA QUARANTE-NEUVIÈME SESSION, CONSACRÉE À L’EXAMEN DE RAPPORTS SOUMIS PAR HUIT PAYS


D’ici au 29 juillet, le Comité examinera la situation des femmes

a uCosta Rica, à Djibouti, en Éthiopie, en Italie, au Népal, en République de Corée, à Singapour et en Zambie


Les 23 experts du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) ont ouvert aujourd’hui les travaux de leur quarante-neuvième session (11-29 juillet 2011), en adoptant l’ordre du jour provisoire des travaux de cette session du CEDEF1


Prévue jusqu’au 29 juillet, cette session du CEDEF sera notamment consacrée à l’examen des rapports périodiques du Costa Rica, de Djibouti, de l’Éthiopie, de l’Italie, du Népal, de la République de Corée, de Singapour et de la Zambie.  Au cours de ces travaux, les membres du CEDEF examineront aussi les activités menées par le Comité au titre du Protocole facultatif se rapportant à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), ou encore les moyens qui permettraient d’accélérer les travaux du Comité.  


Dans le cadre de la présentation du rapport sur les activités menées entre les quarante-huitième (17 janvier au 4 février 2010) et quarante-neuvième sessions (juillet 2011), la Présidente du Comité, Mme Silvia Pimentel, experte du Brésil, a rappelé que le nombre des États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) atteignait désormais 187, ceci, depuis l’adhésion, le 20 mai 2011, de l’État de Nauru.  Depuis la dernière session du Comité, qui a eu lieu en janvier, l’Albanie, la République tchèque, Nauru, et le Koweït ont déposé leurs instruments d’acceptation de l’amendement à la Convention, tandis que le Ghana et les Seychelles ont, respectivement les 3 février et 1er mars derniers, déposé leurs instruments de ratification du Protocole facultatif, lequel compte désormais 102 États parties.  De même, les Bahamas et le Maroc ont retiré leurs réserves à la Convention, a indiqué la Président du Comité.  Mme Pimentel a informé les membres du CEDEF des nombreuses activités qu’elle a menées depuis janvier, indiquant notamment qu’elle avait transmis à l’Assemblée générale le rapport sur les quarante-sixième, quarante-septième et quarante-huitième sessions du Comité, et qu’elle avait rencontré la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Mme Michelle Bachelet. 


L’ouverture ce matin de la quarante-neuvième session du Comité a également été l’occasion d’un échange entre les experts du CEDEF et M. Ivan Šimonović, Sous-Secrétaire général en charge du Bureau de New York du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).  Ce dernier a notamment mis l’accent sur la question des violences sexuelles dans les situations de conflit ou postconflit en se félicitant que le Conseil de sécurité ait à cet égard adopté plusieurs résolutions et mis en place plusieurs mécanismes, afin d’identifier les responsabilités des différentes parties impliquées dans ces crises.  Il a rendu compte des récentes missions qu’il a effectuées en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Iraq où les conflits ont eu un impact extrêmement négatif sur la vie des femmes.  « Même, si le Gouvernement afghan s’est engagé à quintupler le nombre de femmes dans la police afghane dans les trois années à venir », a dit M. Šimonović, « il faut s’inquiéter de la situation des femmes dans ce pays, où la moitié des filles sont mariées de force à l’âge de 15 ans. » 


Par ailleurs, M. Šimonović a mis l’accent sur l’importance que revêtent les réunions des présidents des organes de traités en invitant le CEDEF à contribuer au processus de rédaction de principes fondamentaux relatifs à l’indépendance et à l’expertise des membres de ces organes, ceci en s’inspirant des lignes directrices arrêtées par le Comité des droits de l’homme en 1998.  Il a précisé que les présidents des organes de traités se réuniront en 2012 en Afrique du Sud, dans le souci, entre autres, d’interagir avec les mécanismes et acteurs régionaux, ceci en s’appuyant sur l’expérience très concluante de la collaboration menée avec les mécanismes européens de droits de l’homme l’an dernier au cours de la réunion organisée à Bruxelles.  Il a estimé que le CEDEF était un exemple parfait de renforcement d’un organe de traité, et il a notamment salué les consultations lancées par le Comité avec la société civile.  


Mme Nicole Ameline, experte de la France, a quant à elle notamment mis l’accent sur la nécessité de promouvoir la représentation et la visibilité des femmes dans les missions de maintien de la paix et sur le terrain en général, tandis que Mme Magalys Arocha Domínguez, experte de Cuba, a souhaité que l’on mette tout en œuvre pour que le processus de démocratisation en cours au Moyen-Orient profite aussi à la promotion des droits des femmes, ce qui, selon elle, n’a pas encore été le cas à ce jour. 


Abordant le point de l’ordre du jour des travaux de la session du Comité intitulé « Examen des rapports présentés par les États parties en application de l’article 18 de la CEDAW », les membres du CEDEF ont entendu Mme Violeta Neubauer, experte de la Slovénie, présenter le rapport du Groupe de travail présession, dont les travaux ont eu lieu à Genève du 25 au 29 octobre 2010.  Le Comité a également entendu une présentation de Mme Dubravka Šimonović, experte de la Croatie, qui portait sur la suite donnée à l’examen des rapports soumis par les États parties en application de l’article 18 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. 


Unique instrument international relatif aux droits de la femme, la Convention a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 1979 et est entrée en vigueur le 3 septembre 1981.


Le Comité examinera demain, mardi 12 juillet, à partir de 10 heures, le rapport périodique du Costa Rica.  Mercredi, il examinera celui de la Zambie, jeudi celui de l’Italie, et vendredi celui de l’Éthiopie.  Du 19 au 22 juillet, il examinera respectivement les rapports de la République de Corée, du Népal, de Djibouti et de Singapour.  


1 CEDAW/C/49/1


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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