Conférence de presse sur le lancement des articles de San José
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT DES ARTICLES DE SAN JOSÉ
Plusieurs experts ont, ce matin, lors d’une conférence de presse conjointe parrainée par la Mission d’observation permanente du Saint-Siège auprès des Nations Unies, défendu « le droit à la vie des enfants à naître », rejetant ainsi fermement la position de hauts responsables de l’ONU qui avaient récemment fait valoir que le droit international autorisait la pratique de l’avortement.
« Il n’existe pas de droit à l’avortement et tous ceux qui défendent cette idée ont tort », a insisté le Président de l’Institut de la famille catholique et des droits de l’homme, M. Austin Ruse, un des signataires des articles de San José, qui s’efforcent de battre en brèche les arguments des pro-avortements.
Signés le 25 mars 2011, à San José, au Costa Rica, et lancés officiellement aujourd’hui, ces articles, au nombre de neuf, soulignent notamment que « la vie humaine commence à la conception et se poursuit jusqu’à la mort ».
Les signataires des articles de San José réagissent ainsi aux propos du Rapporteur spécial de l’ONU sur la santé, appuyés par le Secrétaire général de l’ONU et la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, faisant état de l’existence d’une loi favorable à l’interruption volontaire d’une grossesse, a expliqué l’ancien Représentant spécial américain à l’ONU pour les questions sociales, M. Grover Joseph Rees III.
Celui-ci a indiqué que l’association internationale de défense des droits de l’homme « Human Rights Watch » avait fait état des pressions qu’aurait exercées le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) sur 93 pays pour qu’ils modifient leurs lois sur l’avortement.
« La démarche des signataires des articles de San José ne doit pas être perçue comme une attaque dirigée essentiellement contre l’ONU », a assuré M. Rees. « Il est plutôt question d’interpeller certaines de ses structures telles que le CEDAW et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), qui, sous le couvert des programmes de santé reproductive, induisent en erreur plus particulièrement les populations des pays pauvres. »
Les articles de San José ont été rédigés par un groupe d’une trentaine d’experts en droit, en médecine et en politique publique. « Ils visent à soutenir et à aider les personnes dans le monde entier qui, sous la pression de l’ONU et d’autres entités, soutiennent à tort que les gouvernements sont tenus par le droit international d’abroger les lois nationales protégeant les êtres humains aux stades embryonnaire et fœtal », a précisé, de son côté, le Directeur du programme James Madison de l’Université de Princeton, M. Robert George.
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