Le Secrétaire général félicite le Président Abbas et le Premier Ministre Netanyahu pour la reprise des pourparlers indirects
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FÉLICITE LE PRÉSIDENT ABBAS ET LE PREMIER MINISTRE
NETANYAHU POUR LA REPRISE DES POURPARLERS INDIRECTS
Il exhorte les parties à éviter toute provocation
et violation de la Feuille de route ou du droit international
Vous trouverez ci-après le texte intégral du message adressé par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Réunion internationale des Nations Unies à l’appui de la paix israélo-palestinienne « Mettre fin à l’occupation et créer un État palestinien », à Istanbul (Turquie), le 25 mai. Ce message a été lu M. Robert H. Serry, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient et Représentant personnel du Secrétaire général auprès de l’Organisation de libération de la Palestine et de l’Autorité palestinienne:
Je salue tous les participants à cette Réunion internationale des Nations Unies à l’appui de la paix israélo-palestinienne, organisée par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Je remercie le Gouvernement turc qui a bien voulu accueillir cette réunion. J’apprécie à sa juste valeur la participation active de la Turquie au dialogue régional et à la diplomatie préventive, notamment son appui à la paix israélo-palestinienne, à la réconciliation palestinienne et à une paix globale dans la région.
Je me réjouis qu’après une longue période de reports et d’échecs, des pourparlers indirects soient enfin en cours. Je félicite le Président Abbas et le Premier Ministre Netanyahu pour cette décision et je les exhorte à aborder sans détour les questions essentielles et à entamer des négociations directes le plus rapidement possible. Je me félicite du rôle actif joué par les États-Unis d’Amérique et les assure de mon appui sans réserve.
Tandis que les pourparlers avancent, nous devons collaborer avec les parties pour garantir que de nouvelles mesures seront prises en vue de renforcer la confiance mutuelle et de favoriser des conditions plus propices sur le terrain. Les parties doivent éviter toute provocation et toute violation de la Feuille de route ou du droit international susceptibles d’entraîner de nouvelles crises de confiance. Israël doit tout particulièrement faire preuve de retenue à Jérusalem-Est et mettre un terme aux démolitions, aux expulsions et à la colonisation. La question de Jérusalem relève du statut permanent et est fondamentale pour les deux parties. C’est pourquoi il est nécessaire de trouver un moyen pour qu’à l’issue des négociations, elle soit reconnue comme la capitale à la fois d’Israël et de la Palestine et que des dispositions acceptables pour tous soient prises s’agissant des lieux saints. Pour sa part, l’Autorité palestinienne doit continuer d’honorer comme elle le fait ses obligations au titre de la Feuille de route en vue de mettre en place des institutions et de promouvoir la sécurité, dans le cadre de son programme de renforcement de l’État, qui bénéficie d’un large appui.
À Gaza, tous les acteurs doivent soutenir les mesures visant à promouvoir le calme, à mettre fin au bouclage, à empêcher la contrebande d’armes et à assurer l’unité palestinienne dans le cadre de l’Autorité palestinienne légitime et des engagements pris par l’Organisation de libération de la Palestine. Je suis particulièrement préoccupé par le bouclage actuel qui entraîne des souffrances intolérables, nuit aux forces de la modération et encourage les extrémistes, et je demande solennellement qu’il y soit mis fin. Je me félicite des modestes progrès accomplis grâce à la facilitation par le Gouvernement israélien d’un certain nombre de projets prioritaires et à l’allongement de la liste des articles commerciaux autorisés à Gaza. Mais beaucoup reste encore à faire, et nous continuerons d’œuvrer sans relâche à la réalisation de cet objectif.
Il nous faut enfin admettre que les perspectives d’une paix israélo-palestinienne seraient améliorées par une conjoncture régionale favorable, notamment une approche globale de la paix, y compris l’appui de toutes les parties de la région aux pourparlers israélo-palestiniens, la reprise d’un dialogue politique entre Israël et la République arabe syrienne et la pleine mise en œuvre de l’Initiative de paix arabe. L’Organisation des Nations Unies croit toujours fermement à la nécessité de mettre fin à l’occupation, de créer un État palestinien indépendant et d’instaurer une paix globale juste et durable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, aux précédents accords et au droit international.
Dans cet esprit, je vous souhaite des débats productifs et beaucoup de succès lors de cette réunion.
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